VIPEOPLES.NET - Un combat sans « protection mystique » est déjà un échec en avance. Cette idée que ce fait le combattant influence négativement sa psychologie et entraine directement une défaite causée par un manque de confiance en soi.
C’est ce qu’a démontré le lutteur Ama Baldé avec son « super kheureum ». Celui-ci s’est enfermé dans un cercle abstrait ou il doit impérativement répondre aux « exigences des djinns ». Un pari qu’il a finalement réussi puisque ce dernier est resté plus de 5 mois sans contact charnel avec Madame. Remporter la victoire sur son adversaire était sa finalité première et c’est sans doute parce qu’il n’a pas déçu les esprits…
Lorsqu’on parle de victoire nous faisons forcement allusion à « entrainement » et à « protection », le but étant de bien favoriser le succès. VIPeoples.net a donc sorti sa loupe pour analyser et comprendre leur état d’esprit. L’équipe a vite remarqué que chez les lutteurs, il y a une certaine tendance qui s’éclore. Cette catégorie de personnes répond à la pyramide de Maslow (classification hiérarchique des besoins humains).
Le besoin de sécurité est l’attribue propre du lutteur. Pour assouvir cette exigence manquante, il fait incontestablement appel au fétiche ou à la spiritualité.
La protection ici peut dès lors cadencer avec les féticheurs puisque dans cette situation, les deux vont de paires. Le féticheur ici, y est presque adoré, il pense à leur place et se fait « l’éclaireur des aveugles ».
De cette envie de sécurité des lutteurs né un nouveau corps de métier : Les féticheurs spécialisés dans le sport. Une floraison spectaculaire des féticheurs « lamb » a pris rapidement place au Sénégal. Ceux-là sont facilement détectables car ils maitrisent les techniques de marqueting : S’emparer de l’opinion publique, particulièrement de celle des combattants afin d’assurer une belle promotion.
Le cas Selbé Ndom en est l’exemple type et le plus étonnant dans ces histoires de « kheureum », les féticheurs gagnent de 1 à 5 millions de Fcfa par travail, deux mille fois plus que le salaire de base à Dakar.
C’est ce qu’a démontré le lutteur Ama Baldé avec son « super kheureum ». Celui-ci s’est enfermé dans un cercle abstrait ou il doit impérativement répondre aux « exigences des djinns ». Un pari qu’il a finalement réussi puisque ce dernier est resté plus de 5 mois sans contact charnel avec Madame. Remporter la victoire sur son adversaire était sa finalité première et c’est sans doute parce qu’il n’a pas déçu les esprits…
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La protection ici peut dès lors cadencer avec les féticheurs puisque dans cette situation, les deux vont de paires. Le féticheur ici, y est presque adoré, il pense à leur place et se fait « l’éclaireur des aveugles ».
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Le cas Selbé Ndom en est l’exemple type et le plus étonnant dans ces histoires de « kheureum », les féticheurs gagnent de 1 à 5 millions de Fcfa par travail, deux mille fois plus que le salaire de base à Dakar.
