Selon l’adjoint au maire et proche collaborateur du maire Talla Sylla, Ahmet Mbaye, qui confirme la « décision de l’Etat de reprendre les chantiers de Thiès », arrêtés en 2004, « une mission de la Direction de la Construction a récemment effectué une tournée à Thiès pour faire, ensemble, avec les services techniques de la mairie, le tour des chantiers et les recenser ». Une démarche qui n’est pas du goût de certains proches de l’ancien maire de Thiès, Idrissa Seck, qui, d’ailleurs, laissent entendre que « ce n’est là que de la poudre aux yeux ou un simple discours politicien ». L’un d’eux, adjoint au maire préférant garder l’anonymat, d’expliquer : « Les Chantiers de Thiès sont un Programme qui a été ficelé par l’Etat dans le Programme de Construction, de Restructuration et de Réhabilitation du Patrimoine de l’Etat (PCRRPE) dirigé, à l’époque, par feu Salif Ba, ancien ministre. Un Programme qu’on a dissous dans l’Apix sans pour autant tenir compte de ces chantiers qui n’étaient pas terminés. D’ailleurs, c’est ce qui est à l’origine des difficultés que connait le Président Macky Sall dans le règlement des dettes à devoir honorer vis-à -vis des entrepreneurs, et en particulier, Bara Tall que l’Etat doit la somme de 12 milliards ». On ne saurait donc, estiment ces proches d’Idrissa Seck, « nous faire avaler la possibilité d’une reprise imminente des chantiers de Thiès, alors que ces dits contentieux n’ont toujours pas encore connu de solution ». À leur en croire, « cela, le Président Macky Sall le sait très bien, parce qu’en tant que ministre de l’Intérieur d’alors, il était le contrôleur principal sans l’avis de qui aucun entrepreneur n’a pu percevoir un paiement de quelconque nature que ce soit ».
Certains responsables Apr à Thiès de s’en inscrire en faux, soutenant que « c’est dans un contexte où chef de l’Etat qui avait la vision de développer certaines capitales régionales dans l’esprit de décongestionner la capitale, Dakar, qu’a été lancé, en 2004, le fameux Programme spécial Indépendance. Mais, aussitôt après le lancement des chantiers de Thiès, il y a eu clash (conflit) entre le Président Abdoulaye Wade et le chef du gouvernement, Idrissa Seck, chargé de l’exécution de cette vision du chef de l’Etat. Et immédiatement, les travaux ont été interrompus ». À en croire Abdoulaye Sow, conseiller départemental à Thiès, membre de l’Apr, « La mairie n’avait pas mis un seul rond dans ces chantiers de Thiès, tel qu’on le laisse croire ». Pour preuve, il indique que « déjà , aucun des entrepreneurs qui ont eu à travailler dans ces chantiers n’a été payé par les recettes perception municipales. Ces derniers ont été directement payés par le Trésor public ». En tout état de cause, le constat est que depuis lors, il y a eu beaucoup de débat sur la question quant à la nécessité de reprendre ou pas de ces chantiers. Même à l’avènement de l’alternance deux (2), avec l’arrivée du Président Macky Sall, le sujet a été agité. Aujourd’hui, force est de reconnaitre que c’est la première fois que les thiessois sentent une nette volonté de l’Etat du Sénégal de reprendre ces chantiers. Dans l’esprit, nombre de citoyens de penser que la suspension était due à un conflit juridique, pour les uns, politique, pour d’autres, entre le président de la République et son Premier ministre. Mais tous restent unanimes sur le fait qu’« il a fallu que le maire de la ville soit changé, qu’on ait un autre maire, pour qu’il y ait une volonté politique de l’Etat du Sénégal à poursuivre ces chantiers ». Et de penser que « la question du blocage, c’était plutôt un problème du maire de Thiès, Idrissa Seck, lequel était le principal élément de la sentence ». Abdoulaye Sow de soutenir que « l’histoire vient de démontrer encore une fois que ce n’était pas les chantiers d’Idrissa Seck mais bien ceux de l’Etat du Sénégal. Pour preuve, l’ancien Premier ministre n’avait pas la possibilité de les poursuivre, les finir. Tant qu’il était maire, il ne pouvait pas finir les travaux ». Le conseiller départemental, « l’Ami de Yankhoba Diattara », d’être catégorique : « maintenant il a fallu, pour le déblocage, un nouveau maire qui, lui, est beaucoup plus conciliant que le « maire rebelle » qu’a été Idrissa Seck dont la stratégie de rébellion a été un grand handicap dans la poursuite de ces chantiers. Parce que les chantiers de l’Etat, seul ce dernier a la prérogative de les poursuivre et de les arrêter quand il veut. Idrissa Seck ne peut se permettre de défier tout le temps l’autorité de l’Etat et en même temps demander à l’Etat de poursuivre ces chantiers ». À ses yeux, ce qu’on constate, maintenant, est que « l’actuel maire de la ville de Thiès n’est pas dans ces histoires de querelle entre l’Etat et la ville de Thiès ». Ibrahima Diop, enseignant de profession domicilié au quartier Mbour2, d’estimer que « le chef de l’Etat, sachant que l’actuel maire de Thiès, qui lui a préféré rester au-dessus de la mêlée, veut travailler sa ville, comprenant que sans l’appui de l’Etat il ne pourra pas terminer ces chantiers, aujourd’hui, accepte à Talla Sylla ce qu’il a refusé à Idrissa Seck. Lequel, n’était, lui, que le maître d’œuvre dans la réalisation de ces chantiers ». Ça, trouve à dire Abdoulaye Sow, « non seulement c’est de bonne guerre, mais, aussi, c’est le mérite de Talla Sylla, lequel, a compris que l’enjeu, n’est-ce pas, n’est pas de combattre le président de la République, mais de travailler pour les thiessois qui seront les principaux bénéficiaires de ces dits chantiers qui ne vont pas profiter aux populations de Fatick ou de Kaolack ou Vélingara, encore moins de Saint-Louis ».
Acte politique pour la reconquête de Thiès ?
Dans l’entourage de l’ancien Premier ministre, d’aucuns pensent qu’à travers cette reprise des chantiers, « le Président Macky Sall pose un acte politique dans la perspective de la reconquête de Thiès ». « Ça n’a pas de sens », rétorque Abdoulaye Sow selon qui, « présentement, la reconquête de Thiès, elle est terminée. Macky Sall contrôle Thiès maintenant. Il a la majorité absolue. Si les élections se tenaient demain, il allait battre Idrissa Seck à Thiès ». Et de poursuivre : « Aux dernières élections, il y avait combien de voix entre Benno Bokk Yaakaar et la Coalition And defaar Thiès d’Idrissa Seck ? 10000 voix ! Aujourd’hui, si on voit tout ce qu’il y a comme transhumance au profit du camp présidentiel, avec les maires de Pout, Khombole, Keur Mousseu, Thiénaba, Ndiéyène Sirakh, s’il y avait élection demain, Idrissa Seck serait battu ». Ce qui rassure, aujourd’hui, nombre de responsables de Benno dans la ville aux-deux-gares, est que, soutiennent-ils, « la phase du conflit entre Idrissa Seck et l’Etat du Sénégal, qui handicapait tout Programme à développer dans la ville de Thiès, et au-delà , dans le département, ça, c’est derrière nous. L’acte que pose le Chef de l’Etat, et qui va en direction des populations de Thiès, démontre que Macky Sall n’avait pas de problème avec les thiessois ». Et Abdoulaye Sow de faire remarquer : « le fait d’accepter à Talla Sylla ce qu’il refusait à Idrissa Seck, veut dire que si la cité du Rail accepte de changer de camp, l’on comprendra enfin que l’Etat n’a pas de problème avec Thiès. Seulement l’Etat ne peut continuer à financer quelqu’un qui utilise les moyens de l’Etat pour déstabiliser l’Etat. Les chantiers de Thiès, Idrissa Seck en bénéficiait et permettait l’enrichissement de ses amis et ses complices, à travers des marchés de gré-à -gré. Il utilisait tout ça pour déstabiliser le chef de l’Etat. Ça n’a pas de sens ». Aux yeux du conseiller départemental, « Talla Sylla qui sait que le président de la République n’est pas contre Thiès, lui, Macky Sall, qui a plus d’amis à Thiès qu’à Fatick, ne saurait être dans cette logique ».
Certains responsables Apr à Thiès de s’en inscrire en faux, soutenant que « c’est dans un contexte où chef de l’Etat qui avait la vision de développer certaines capitales régionales dans l’esprit de décongestionner la capitale, Dakar, qu’a été lancé, en 2004, le fameux Programme spécial Indépendance. Mais, aussitôt après le lancement des chantiers de Thiès, il y a eu clash (conflit) entre le Président Abdoulaye Wade et le chef du gouvernement, Idrissa Seck, chargé de l’exécution de cette vision du chef de l’Etat. Et immédiatement, les travaux ont été interrompus ». À en croire Abdoulaye Sow, conseiller départemental à Thiès, membre de l’Apr, « La mairie n’avait pas mis un seul rond dans ces chantiers de Thiès, tel qu’on le laisse croire ». Pour preuve, il indique que « déjà , aucun des entrepreneurs qui ont eu à travailler dans ces chantiers n’a été payé par les recettes perception municipales. Ces derniers ont été directement payés par le Trésor public ». En tout état de cause, le constat est que depuis lors, il y a eu beaucoup de débat sur la question quant à la nécessité de reprendre ou pas de ces chantiers. Même à l’avènement de l’alternance deux (2), avec l’arrivée du Président Macky Sall, le sujet a été agité. Aujourd’hui, force est de reconnaitre que c’est la première fois que les thiessois sentent une nette volonté de l’Etat du Sénégal de reprendre ces chantiers. Dans l’esprit, nombre de citoyens de penser que la suspension était due à un conflit juridique, pour les uns, politique, pour d’autres, entre le président de la République et son Premier ministre. Mais tous restent unanimes sur le fait qu’« il a fallu que le maire de la ville soit changé, qu’on ait un autre maire, pour qu’il y ait une volonté politique de l’Etat du Sénégal à poursuivre ces chantiers ». Et de penser que « la question du blocage, c’était plutôt un problème du maire de Thiès, Idrissa Seck, lequel était le principal élément de la sentence ». Abdoulaye Sow de soutenir que « l’histoire vient de démontrer encore une fois que ce n’était pas les chantiers d’Idrissa Seck mais bien ceux de l’Etat du Sénégal. Pour preuve, l’ancien Premier ministre n’avait pas la possibilité de les poursuivre, les finir. Tant qu’il était maire, il ne pouvait pas finir les travaux ». Le conseiller départemental, « l’Ami de Yankhoba Diattara », d’être catégorique : « maintenant il a fallu, pour le déblocage, un nouveau maire qui, lui, est beaucoup plus conciliant que le « maire rebelle » qu’a été Idrissa Seck dont la stratégie de rébellion a été un grand handicap dans la poursuite de ces chantiers. Parce que les chantiers de l’Etat, seul ce dernier a la prérogative de les poursuivre et de les arrêter quand il veut. Idrissa Seck ne peut se permettre de défier tout le temps l’autorité de l’Etat et en même temps demander à l’Etat de poursuivre ces chantiers ». À ses yeux, ce qu’on constate, maintenant, est que « l’actuel maire de la ville de Thiès n’est pas dans ces histoires de querelle entre l’Etat et la ville de Thiès ». Ibrahima Diop, enseignant de profession domicilié au quartier Mbour2, d’estimer que « le chef de l’Etat, sachant que l’actuel maire de Thiès, qui lui a préféré rester au-dessus de la mêlée, veut travailler sa ville, comprenant que sans l’appui de l’Etat il ne pourra pas terminer ces chantiers, aujourd’hui, accepte à Talla Sylla ce qu’il a refusé à Idrissa Seck. Lequel, n’était, lui, que le maître d’œuvre dans la réalisation de ces chantiers ». Ça, trouve à dire Abdoulaye Sow, « non seulement c’est de bonne guerre, mais, aussi, c’est le mérite de Talla Sylla, lequel, a compris que l’enjeu, n’est-ce pas, n’est pas de combattre le président de la République, mais de travailler pour les thiessois qui seront les principaux bénéficiaires de ces dits chantiers qui ne vont pas profiter aux populations de Fatick ou de Kaolack ou Vélingara, encore moins de Saint-Louis ».
Acte politique pour la reconquête de Thiès ?
Dans l’entourage de l’ancien Premier ministre, d’aucuns pensent qu’à travers cette reprise des chantiers, « le Président Macky Sall pose un acte politique dans la perspective de la reconquête de Thiès ». « Ça n’a pas de sens », rétorque Abdoulaye Sow selon qui, « présentement, la reconquête de Thiès, elle est terminée. Macky Sall contrôle Thiès maintenant. Il a la majorité absolue. Si les élections se tenaient demain, il allait battre Idrissa Seck à Thiès ». Et de poursuivre : « Aux dernières élections, il y avait combien de voix entre Benno Bokk Yaakaar et la Coalition And defaar Thiès d’Idrissa Seck ? 10000 voix ! Aujourd’hui, si on voit tout ce qu’il y a comme transhumance au profit du camp présidentiel, avec les maires de Pout, Khombole, Keur Mousseu, Thiénaba, Ndiéyène Sirakh, s’il y avait élection demain, Idrissa Seck serait battu ». Ce qui rassure, aujourd’hui, nombre de responsables de Benno dans la ville aux-deux-gares, est que, soutiennent-ils, « la phase du conflit entre Idrissa Seck et l’Etat du Sénégal, qui handicapait tout Programme à développer dans la ville de Thiès, et au-delà , dans le département, ça, c’est derrière nous. L’acte que pose le Chef de l’Etat, et qui va en direction des populations de Thiès, démontre que Macky Sall n’avait pas de problème avec les thiessois ». Et Abdoulaye Sow de faire remarquer : « le fait d’accepter à Talla Sylla ce qu’il refusait à Idrissa Seck, veut dire que si la cité du Rail accepte de changer de camp, l’on comprendra enfin que l’Etat n’a pas de problème avec Thiès. Seulement l’Etat ne peut continuer à financer quelqu’un qui utilise les moyens de l’Etat pour déstabiliser l’Etat. Les chantiers de Thiès, Idrissa Seck en bénéficiait et permettait l’enrichissement de ses amis et ses complices, à travers des marchés de gré-à -gré. Il utilisait tout ça pour déstabiliser le chef de l’Etat. Ça n’a pas de sens ». Aux yeux du conseiller départemental, « Talla Sylla qui sait que le président de la République n’est pas contre Thiès, lui, Macky Sall, qui a plus d’amis à Thiès qu’à Fatick, ne saurait être dans cette logique ».