L’attaque a eu lieu à environ 10 km d’une base de casques bleus. Le premier bilan donné par la société civile faisait état de 14 personnes tuées vers six heures du matin. Il est désormais porté à 19.
Monusco et FARDC se sont rapidement coordonnées. Une première réunion s’est tenue dans l’avant-midi à Beni. Une mission conjointe a été dépêchée dans la zone où s’est déroulé le massacre.
Toutefois dans cette opération d’intervention rapide, la Monusco a précisé sa mission : il n’y aura pas de poste avancé ou un repositionnement des troupes dans la zone. En revanche, les casques bleus se chargeront de protéger les civils et de tenter de retrouver les coupables. Aucune donnée n’a été communiquée sur la durée et la nature de l’opération.
Un regret toutefois pour la Monusco : cette fois encore, le système d’alerte communautaire n’a pas fonctionné.
Mathias Gillmann, coordonnateur du groupe de communication des Nations unies et porte-parole intérimaire de la Monsuco, explique : « Des attaques sont perpétrées par des ADF, au milieu de la nuit, en brousse, ce sont des gens qui sont pris au hasard et tués à la machette dans une zone géographique qu'il nous est évidemment impossible de couvrir complètement. »
Plus de cent personnes tuées depuis le 30 octobre dans au moins quinze attaques. La Monusco insiste sur une approche plus globale pour lutter contre ces violences : « Il y a un ensemble d'acteurs à Beni, les ADF mais aussi d'autres groupes armés, qui vivent de l'économie de la guerre et qui ont intérêt à ce que l'instabilité et l'insécurité continuent de régner. »
Pendant ce temps, l’installation du quartier général avancé des Forces armées de la RDC (FARDC) à Beni (Nord-Kivu) commence à se mettre en place.
Monusco et FARDC se sont rapidement coordonnées. Une première réunion s’est tenue dans l’avant-midi à Beni. Une mission conjointe a été dépêchée dans la zone où s’est déroulé le massacre.
Toutefois dans cette opération d’intervention rapide, la Monusco a précisé sa mission : il n’y aura pas de poste avancé ou un repositionnement des troupes dans la zone. En revanche, les casques bleus se chargeront de protéger les civils et de tenter de retrouver les coupables. Aucune donnée n’a été communiquée sur la durée et la nature de l’opération.
Un regret toutefois pour la Monusco : cette fois encore, le système d’alerte communautaire n’a pas fonctionné.
Mathias Gillmann, coordonnateur du groupe de communication des Nations unies et porte-parole intérimaire de la Monsuco, explique : « Des attaques sont perpétrées par des ADF, au milieu de la nuit, en brousse, ce sont des gens qui sont pris au hasard et tués à la machette dans une zone géographique qu'il nous est évidemment impossible de couvrir complètement. »
Plus de cent personnes tuées depuis le 30 octobre dans au moins quinze attaques. La Monusco insiste sur une approche plus globale pour lutter contre ces violences : « Il y a un ensemble d'acteurs à Beni, les ADF mais aussi d'autres groupes armés, qui vivent de l'économie de la guerre et qui ont intérêt à ce que l'instabilité et l'insécurité continuent de régner. »
Pendant ce temps, l’installation du quartier général avancé des Forces armées de la RDC (FARDC) à Beni (Nord-Kivu) commence à se mettre en place.