La prison centrale de Bukavu est “surpeuplée, les conditions de vie sont très difficiles” pour les détenus et “la rupture totale du stock des médicaments pour les soins des prisonniers explique le nombre élevé de 45 décès de janvier à ce jour”, a dénoncé le syndicat du personnel soignant dans un memorandum adressé au gouverneur de la province du Sud-Kivu.
Cette situation a déclenché une grève du personnel soignant. Ces personnels déplorent en effet, «365 cas de malnutrition aiguë» parmi les détenus suite au manque de ration alimentaire adéquate, 13 cas de VIH sida et 23 cas de tuberculose.
Cette grève consiste à “arrêter toutes les prestations des soins au profit des détenus, mais aussi toute autre intervention sanitaire dans cette maison carcérale”, a expliqué Pamela Musimwa, cheffe de l‘équipe médicale de la prison centrale de Bukavu.
Le texte est signé par des médecins, infirmiers, pharmaciens, aumôniers catholiques et protestants, ainsi que par les gardiens.
Théorodore Seme est conseiller pénitentiaire au ministère provincial de la Justice et des droits humains. Il reconnaît la situation et promet qu’une solution est en cours : «Au niveau du gouvernement, il y a un travail qui est en train de se faire. Et la solution est en train d’être trouvée par rapport à leurs revendications, non seulement pour la prison de Bukavu, mais pour les autres prisons aussi qui ont parfois les mêmes problèmes. Ils auront une solution dans les deux jours qui suivent. »
Cette situation a déclenché une grève du personnel soignant. Ces personnels déplorent en effet, «365 cas de malnutrition aiguë» parmi les détenus suite au manque de ration alimentaire adéquate, 13 cas de VIH sida et 23 cas de tuberculose.
Cette grève consiste à “arrêter toutes les prestations des soins au profit des détenus, mais aussi toute autre intervention sanitaire dans cette maison carcérale”, a expliqué Pamela Musimwa, cheffe de l‘équipe médicale de la prison centrale de Bukavu.
Le texte est signé par des médecins, infirmiers, pharmaciens, aumôniers catholiques et protestants, ainsi que par les gardiens.
Théorodore Seme est conseiller pénitentiaire au ministère provincial de la Justice et des droits humains. Il reconnaît la situation et promet qu’une solution est en cours : «Au niveau du gouvernement, il y a un travail qui est en train de se faire. Et la solution est en train d’être trouvée par rapport à leurs revendications, non seulement pour la prison de Bukavu, mais pour les autres prisons aussi qui ont parfois les mêmes problèmes. Ils auront une solution dans les deux jours qui suivent. »
“Les revendications du personnel soignant sont fondées, mais la procédure utilisée n’est pas appropriée”, a réagi José Ntumba, directeur de la prison centrale de Bukavu.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, a de son côté indiqué que la situation dans cet établissement pénitentiaire était “à l‘étude”.
Construite à l‘époque coloniale comme la grande majorité des prisons congolaises, celle de Bukavu a une capacité d’accueil de 350 détenus, mais la population carcérale y est actuellement de 1.850 prisonniers.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, a de son côté indiqué que la situation dans cet établissement pénitentiaire était “à l‘étude”.
Construite à l‘époque coloniale comme la grande majorité des prisons congolaises, celle de Bukavu a une capacité d’accueil de 350 détenus, mais la population carcérale y est actuellement de 1.850 prisonniers.