Qui pour comprendre les aspirations de la Jeunesse ?
La politique n’est pas une suite arithmétique mais au moins elle est prévisible. Ces élections locales auront eu le mérite de montrer à nos dirigeants que l’émergence, ce n’est pas seulement la glorification des chiffres de la croissance mais le bien être que les jeunes ressentent dans leur pays et leur fierté d’y appartenir.
Et qui peut dire qu’aujourd’hui les jeunes sont heureux ? Les résultats issus des grandes villes (Dakar, Ziguinchor, Kédougou, Thiès) ne sont que le reflet du désespoir des jeunes qui ne veulent plus être bernés, car les trois (3) milliards dépensés par la majorité présidentielle lors de ces locales pouvaient servir à éradiquer une partie du chômage qui sévit au Sénégal, comment me dira-t-on, mais en développant l’économie solidaire dans nos quartiers et dans les ateliers (la Jeunesse Patronale du Sénégal a initié un programme allant dans ce sens, mais fait face à un manque de l’aide de l’état), une économie solidaire qui ne nécessite pas des moyens colossaux mais dont la portée d’action est extraordinaire avec déjà une adhésion des jeunes qui se sentent utile à quelque chose de plus grand qu’eux « le Sénégal ».
Pour régler un problème simple, il n’y a pas besoin de faire appel à des experts, et le drame en Afrique est que nos dirigeants ne comprennent pas les signaux lancés par la Jeunesse, soit ils disent que la Jeunesse est manipulée par les politiciens ou bien que celle-ci est ignorante et indisciplinée, mais jamais ils ne se posent des questions sur comment cette Jeunesse en est arrivée là . Il ne suffit pas de distribuer de l’argent, mais connaitre les aspirations profondes des jeunes sénégalais qui veulent avoir un travail décent qui les rendent autonomes et dignes, et tout le monde sait que la fonction publique ne peut plus absorber la masse de jeunes demandeurs d’emploi, alors l’entreprenariat dans une économie solidaire peut être la solution et toute cette manne détournée dans les caisses de l’état pouvait servir à financer les projets innovants et les jeunes talents qui foisonnent partout. La Jeunesse entreprenante bien comprise et aidée a toujours été un levier de développement mais ignorée et combattue, elle se révèle toujours être le maitre de la rue publique et par ricochet de l’électorat, et le constat fait est que les collaborateurs du président ignorent cette Jeunesse qui ne demande qu’à travailler pour ce pays, rien d’autre. Il est temps que le Président entende cette Jeunesse qui a une fois cru en lui jusqu’à le porter à la magistrature suprême, et s’entoure de gens ayant en bandoulière les préoccupations des populations.
La meilleure des politiques est celle qui pousse les citoyens à vouloir rester dans leur pays et y réussir, posons-nous la question à savoir si c’est le cas aujourd’hui au Sénégal.
La JPS reste républicaine et est prête à accompagner l’Etat dans sa politique de la Jeunesse car on ne peut faire le bonheur de celle-ci sans sa participation.
Toumany Etienne Camara
Président de la Jeunesse Patronale du Sénégal .Rapporte Vipeoples .
La politique n’est pas une suite arithmétique mais au moins elle est prévisible. Ces élections locales auront eu le mérite de montrer à nos dirigeants que l’émergence, ce n’est pas seulement la glorification des chiffres de la croissance mais le bien être que les jeunes ressentent dans leur pays et leur fierté d’y appartenir.
Et qui peut dire qu’aujourd’hui les jeunes sont heureux ? Les résultats issus des grandes villes (Dakar, Ziguinchor, Kédougou, Thiès) ne sont que le reflet du désespoir des jeunes qui ne veulent plus être bernés, car les trois (3) milliards dépensés par la majorité présidentielle lors de ces locales pouvaient servir à éradiquer une partie du chômage qui sévit au Sénégal, comment me dira-t-on, mais en développant l’économie solidaire dans nos quartiers et dans les ateliers (la Jeunesse Patronale du Sénégal a initié un programme allant dans ce sens, mais fait face à un manque de l’aide de l’état), une économie solidaire qui ne nécessite pas des moyens colossaux mais dont la portée d’action est extraordinaire avec déjà une adhésion des jeunes qui se sentent utile à quelque chose de plus grand qu’eux « le Sénégal ».
Pour régler un problème simple, il n’y a pas besoin de faire appel à des experts, et le drame en Afrique est que nos dirigeants ne comprennent pas les signaux lancés par la Jeunesse, soit ils disent que la Jeunesse est manipulée par les politiciens ou bien que celle-ci est ignorante et indisciplinée, mais jamais ils ne se posent des questions sur comment cette Jeunesse en est arrivée là . Il ne suffit pas de distribuer de l’argent, mais connaitre les aspirations profondes des jeunes sénégalais qui veulent avoir un travail décent qui les rendent autonomes et dignes, et tout le monde sait que la fonction publique ne peut plus absorber la masse de jeunes demandeurs d’emploi, alors l’entreprenariat dans une économie solidaire peut être la solution et toute cette manne détournée dans les caisses de l’état pouvait servir à financer les projets innovants et les jeunes talents qui foisonnent partout. La Jeunesse entreprenante bien comprise et aidée a toujours été un levier de développement mais ignorée et combattue, elle se révèle toujours être le maitre de la rue publique et par ricochet de l’électorat, et le constat fait est que les collaborateurs du président ignorent cette Jeunesse qui ne demande qu’à travailler pour ce pays, rien d’autre. Il est temps que le Président entende cette Jeunesse qui a une fois cru en lui jusqu’à le porter à la magistrature suprême, et s’entoure de gens ayant en bandoulière les préoccupations des populations.
La meilleure des politiques est celle qui pousse les citoyens à vouloir rester dans leur pays et y réussir, posons-nous la question à savoir si c’est le cas aujourd’hui au Sénégal.
La JPS reste républicaine et est prête à accompagner l’Etat dans sa politique de la Jeunesse car on ne peut faire le bonheur de celle-ci sans sa participation.
Toumany Etienne Camara
Président de la Jeunesse Patronale du Sénégal .Rapporte Vipeoples .