A. Ngom, 27 ans et El H. M. Diakhaté alias Momo, 30 ans, ont été attraits ce 10 août, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ils sont respectivement poursuivis pour proxénétisme et complicité de proxénétisme, notamment accueil et embauche de personnes à des fins d’exploitation sexuelle.
Face aux juges, les mis en cause se sont expliqués. Le principal accusé qui s’active dans la location d’appartements ignore d’ailleurs les charges qui pèsent sur sa personne.
« Je ne comprends même pas ce qui se passe. C’est un vendredi que Momo (complice) m’a amené des clientes qui voulaient un appartement meublé. Après discussion, elles m’ont versé 90 000Fcfa pour 3 jours de location d’un appartement avec 2 chambres et salon, à raison de 30. 000 Fcfa par jour. Je possède des appartements que je loue depuis 2015. Ils se trouvent à la cité Mixta », a expliqué A. Ngom qui soutient être absent des lieux lorsque le groupe a été arrêté dans l’appartement.
« C’est le samedi que j’ai été mis au parfum de l’arrestation de Momo et des filles. Ce sont mes amis au niveau de la cité qui m’ont appelé pour m’informer de la présence des policiers dans mon appartement. Pour ce qui est des filles, je ne les connais pas, je leur ai juste loué le cadre. C’est une fille parmi elles qui m’a donné les 90.000 Fcfa et Momo était présent », a dit le prévenu.
Poursuivi pour complicité de proxénétisme, Momo a expliqué avoir aidé les filles sans rien attendre en retour.
« J’ai été arrêté au niveau du jardin par 2 agents de police. Ils m’ont confondu avec un autre individu qu’on appelle aussi Momo. Quand ils m’ont arrêté ils m’ont juste dit que c’était le mauvais jour pour moi. Je leur ai demandé ce que j’avais fait, il m’ont palpé sans rien trouver sur moi. Ils m’ont par la suite amené faire le tour de quelques appartements dont celui des clientes que j’avais mis en rapport avec A. Ngom. Là -bas, ils ont trouvé les filles avec plusieurs téléphones et des préservatifs. Elles étaient au nombre de 4 », a raconté le prévenu. Interpellé sur son lien avec ces filles qui, selon le procès verbal d’enquête, ont reconnu être des belles de nuit, il précise : « Les filles, je les ai connues à Ouest Foire où je travaillais en tant que frigoriste. Je savais qu’elles étaient des prostituées, mais elles ne me donnaient rien de ce qu’elles gagnaient. Je les ai simplement mises en relation avec le bailleur, un service que je leur ai rendu sans rien attendre en retour », a-t-il déclaré.
Pour la défense, A. Ngom ne peut être poursuivi pour proxénétisme du moment qu’il ignorait que les filles s’adonnaient à la prostitution.
« Mon client a conformément à la réglementation loué un appartement meublé à des clients et ce n’est pas interdit », a confié l’avocat. Dans sa plaidoirie, le conseil a demandé que son client soit relaxé de même que son ami Momo qui ne peut être complice en raison de l’inexistence du délit de proxénétisme.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé les prévenus pour absence de preuve concordante…
Face aux juges, les mis en cause se sont expliqués. Le principal accusé qui s’active dans la location d’appartements ignore d’ailleurs les charges qui pèsent sur sa personne.
« Je ne comprends même pas ce qui se passe. C’est un vendredi que Momo (complice) m’a amené des clientes qui voulaient un appartement meublé. Après discussion, elles m’ont versé 90 000Fcfa pour 3 jours de location d’un appartement avec 2 chambres et salon, à raison de 30. 000 Fcfa par jour. Je possède des appartements que je loue depuis 2015. Ils se trouvent à la cité Mixta », a expliqué A. Ngom qui soutient être absent des lieux lorsque le groupe a été arrêté dans l’appartement.
« C’est le samedi que j’ai été mis au parfum de l’arrestation de Momo et des filles. Ce sont mes amis au niveau de la cité qui m’ont appelé pour m’informer de la présence des policiers dans mon appartement. Pour ce qui est des filles, je ne les connais pas, je leur ai juste loué le cadre. C’est une fille parmi elles qui m’a donné les 90.000 Fcfa et Momo était présent », a dit le prévenu.
Poursuivi pour complicité de proxénétisme, Momo a expliqué avoir aidé les filles sans rien attendre en retour.
« J’ai été arrêté au niveau du jardin par 2 agents de police. Ils m’ont confondu avec un autre individu qu’on appelle aussi Momo. Quand ils m’ont arrêté ils m’ont juste dit que c’était le mauvais jour pour moi. Je leur ai demandé ce que j’avais fait, il m’ont palpé sans rien trouver sur moi. Ils m’ont par la suite amené faire le tour de quelques appartements dont celui des clientes que j’avais mis en rapport avec A. Ngom. Là -bas, ils ont trouvé les filles avec plusieurs téléphones et des préservatifs. Elles étaient au nombre de 4 », a raconté le prévenu. Interpellé sur son lien avec ces filles qui, selon le procès verbal d’enquête, ont reconnu être des belles de nuit, il précise : « Les filles, je les ai connues à Ouest Foire où je travaillais en tant que frigoriste. Je savais qu’elles étaient des prostituées, mais elles ne me donnaient rien de ce qu’elles gagnaient. Je les ai simplement mises en relation avec le bailleur, un service que je leur ai rendu sans rien attendre en retour », a-t-il déclaré.
Pour la défense, A. Ngom ne peut être poursuivi pour proxénétisme du moment qu’il ignorait que les filles s’adonnaient à la prostitution.
« Mon client a conformément à la réglementation loué un appartement meublé à des clients et ce n’est pas interdit », a confié l’avocat. Dans sa plaidoirie, le conseil a demandé que son client soit relaxé de même que son ami Momo qui ne peut être complice en raison de l’inexistence du délit de proxénétisme.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé les prévenus pour absence de preuve concordante…