A la suite des investigations qu’ils ont menées, les éléments du Dahira Moukhadimatoul Khidma ont mis la main sur trois individus qui s'adonnent à des pratiques interdites dans le périmètre de Touba, n'en valaient pas la peine. Il y a quelques jours, des habitants du quartier Touba Darou Miname ont alerté les membres du Dahira Moukhadimatoul Khidma, une structure chargée par le khalife général des Mourides de veiller au respect des interdits dans la capitale du Mouridisme, sur les agissements du nommé Ahma Dieng. Ce dernier a pris en location, dans ce quartier, une chambre, renseigne L'As.
Cette pièce servait de chambre de passe pour ses clients qui voulaient un endroit secret où ils pouvaient entretenir des rapports sexuels avec des femmes. Pour prendre en flagrants délits Ahma Dieng et ses acolytes et les faire tomber, les éléments du Dahira Moukhadimatoul Khidma ont mis en branle un dispositif de surveillance.
Une tactique payante, puisqu'un soir ils ont surpris dans la chambre les nommés Serigne Modou Mbaye et Sokhna Faty Diagne en train de s’adonner à une chaude partie de jambes en l'air dans la chambre que leur avait fournie Ahma Dieng. Nus comme un ver, Serigne Modou Mbaye et Sokhna Faty Diagne ont été menottés et arrêtés en même temps que leur hébergeur, Ahma Dieng.
A l'enquête ainsi que devant le magistrat instructeur, ils ont fait des aveux circonstanciés. Si on ignore les raisons pour lesquelles Serigne Modou Mbaye a été libéré avant même le procès, Sokhna Faty Diagne et Ahma Dieng ont comparu pour répondre des délits de proxénétisme et de prostitution irrégulière parce que n'ayant pas de carnet sanitaire.
Devant le juge, Ahma déclare que c'est Serigne Modou Mbaye qui l'a appelé pour lui dire qu'il était en route vers son domicile pour lui rendre visite. Mais lorsqu'il est arrivé chez lui, il était en compagnie de Sokhna Faty Diagne. Après les avoir accueillis dans sa chambre à coucher, Ahma déclare les avoir laissés seuls. Une version différente de celle faite par le prévenu à l'enquête lorsqu'il avouait avoir monnayé la passe à dix mille . Quant à Sokhna Faty Diagne qui a fondu en larmes à la barre, elle a juré qu'elle ne s'est jamais adonnée à la prostitution.
Elle a connu Serigne Modou Mbaye le même jour et a eu des rapports sexuels avec lui, mais sous la contrainte. Des allégations qui n'ont pas convaincu le procureur de la République. «En vérité, Ahma a louait cette chambre à toute personne désirant entretenir des rapports sexuels avec un quelconque partenaire. C'est ce qui a irrité les habitants de ce quartier qui l'ont dénoncé aux éléments du Dahira Moukhadimatoul Khidma. En somme, c'est une chambre pour des passes en plein cœur de Touba. Il est constant qu'il y a eu des rapports sexuels dans cette chambre et que Sokhna Faty Diagne et Serigne Modou ne se connaissaient pas. Ce qui veut dire qu'il y a clairement eu prostitution. Les faits sont constants et les éléments du délit de proxénétisme et de prostitution sont clairement établis, a soutenu le procureur qui a requis un mois assorti de sursis et six mois ferme pour Ahma Dieng. Dans sa plaidoirie, Me Assane Dioma Ndiaye a invité le tribunal à ne pas aller au-delà des faits. Parce que selon lui, rien dans le dossier ne permet d'assoir les charges de prostitution et de proxénétisme reprochées aux deux prévenus. Au terme de sa plaidoirie, Me Assane Dioma Ndiaye a sollicité la relaxe pure et simple e faveur de Ahma Dieng et Sokhna Faty Diagne. Contre toute attente, le tribunal a prononcé la relaxe au bénéfice du doute pour les prévenus. Et ce, malgré les aveux circonstanciés et les preuves accablantes réunies contre les prévenus.
Cette pièce servait de chambre de passe pour ses clients qui voulaient un endroit secret où ils pouvaient entretenir des rapports sexuels avec des femmes. Pour prendre en flagrants délits Ahma Dieng et ses acolytes et les faire tomber, les éléments du Dahira Moukhadimatoul Khidma ont mis en branle un dispositif de surveillance.
Une tactique payante, puisqu'un soir ils ont surpris dans la chambre les nommés Serigne Modou Mbaye et Sokhna Faty Diagne en train de s’adonner à une chaude partie de jambes en l'air dans la chambre que leur avait fournie Ahma Dieng. Nus comme un ver, Serigne Modou Mbaye et Sokhna Faty Diagne ont été menottés et arrêtés en même temps que leur hébergeur, Ahma Dieng.
A l'enquête ainsi que devant le magistrat instructeur, ils ont fait des aveux circonstanciés. Si on ignore les raisons pour lesquelles Serigne Modou Mbaye a été libéré avant même le procès, Sokhna Faty Diagne et Ahma Dieng ont comparu pour répondre des délits de proxénétisme et de prostitution irrégulière parce que n'ayant pas de carnet sanitaire.
Devant le juge, Ahma déclare que c'est Serigne Modou Mbaye qui l'a appelé pour lui dire qu'il était en route vers son domicile pour lui rendre visite. Mais lorsqu'il est arrivé chez lui, il était en compagnie de Sokhna Faty Diagne. Après les avoir accueillis dans sa chambre à coucher, Ahma déclare les avoir laissés seuls. Une version différente de celle faite par le prévenu à l'enquête lorsqu'il avouait avoir monnayé la passe à dix mille . Quant à Sokhna Faty Diagne qui a fondu en larmes à la barre, elle a juré qu'elle ne s'est jamais adonnée à la prostitution.
Elle a connu Serigne Modou Mbaye le même jour et a eu des rapports sexuels avec lui, mais sous la contrainte. Des allégations qui n'ont pas convaincu le procureur de la République. «En vérité, Ahma a louait cette chambre à toute personne désirant entretenir des rapports sexuels avec un quelconque partenaire. C'est ce qui a irrité les habitants de ce quartier qui l'ont dénoncé aux éléments du Dahira Moukhadimatoul Khidma. En somme, c'est une chambre pour des passes en plein cœur de Touba. Il est constant qu'il y a eu des rapports sexuels dans cette chambre et que Sokhna Faty Diagne et Serigne Modou ne se connaissaient pas. Ce qui veut dire qu'il y a clairement eu prostitution. Les faits sont constants et les éléments du délit de proxénétisme et de prostitution sont clairement établis, a soutenu le procureur qui a requis un mois assorti de sursis et six mois ferme pour Ahma Dieng. Dans sa plaidoirie, Me Assane Dioma Ndiaye a invité le tribunal à ne pas aller au-delà des faits. Parce que selon lui, rien dans le dossier ne permet d'assoir les charges de prostitution et de proxénétisme reprochées aux deux prévenus. Au terme de sa plaidoirie, Me Assane Dioma Ndiaye a sollicité la relaxe pure et simple e faveur de Ahma Dieng et Sokhna Faty Diagne. Contre toute attente, le tribunal a prononcé la relaxe au bénéfice du doute pour les prévenus. Et ce, malgré les aveux circonstanciés et les preuves accablantes réunies contre les prévenus.