Le procès en appel de Mactar Diokhané et Cie a été appelé hier devant la barre de la Chambre criminelle. Poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, apologie du terrorisme et blanchiment de capitaux, les accusés ont été condamnés en première instance à des peines allant de 5 à 20 ans de réclusion criminelle. Trouvant cette décision injuste, les mis en cause ont tous interjeté appel. Mouhamed Guèye, Mouhamed Ndiaye, Ibrahima Diallo, Latyr Niang, Abdou Hakim Mbacké Bao, Lamine Coulibaly, Abou Diallo, Cheikh Ibrahima Ba, Ibrahima Mballo et Abdou Aziz Dia ont défilé hier devant la barre sauf le présumé cerveau de l’affaire, Mactar Diokhané.
Selon le président Chimère Diouf, ce dernier aurait la santé fragile. «La cause est indéterminée jusqu'au moment où je vous parle et je ne détiens aucune preuve qui justifie sa non-comparution. Je n’ai reçu aucun acte de l'administration pénitentiaire et on n’a aucune justification pour ça. Et pour justifier l’absence d’un accusé, il faut forcément un motif», a indiqué le magistrat Diouf qui poursuit : «Certains ont révélé qu'il est malade, tandis que d’autres ont souligné le contraire. Dans ces conditions, je ne peux pas juger cette affaire à son insu. Surtout que la loi dit clairement que la comparution de l'accusé est nécessaire. Néanmoins, nous allons saisir l'administration pénitentiaire pour recueillir les véritables raisons de sa non-comparution. Si quelqu'un est absent, cela risque de pénaliser les autres». A la suite de cela, le président de la Chambre a renvoyé cette affaire au 30 janvier prochain. Pour rappel, les 11 accusés ont été condamnés à des peines allant de 5 à 20 ans de prison, pour apologie du terrorisme, association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux. Les mis en cause, dont Mactar Diokhané, le cerveau présumé, sont soupçonnés d'avoir cherché à créer une base djihadiste au Sénégal avec le soutien de Bokko Haram.
Selon le président Chimère Diouf, ce dernier aurait la santé fragile. «La cause est indéterminée jusqu'au moment où je vous parle et je ne détiens aucune preuve qui justifie sa non-comparution. Je n’ai reçu aucun acte de l'administration pénitentiaire et on n’a aucune justification pour ça. Et pour justifier l’absence d’un accusé, il faut forcément un motif», a indiqué le magistrat Diouf qui poursuit : «Certains ont révélé qu'il est malade, tandis que d’autres ont souligné le contraire. Dans ces conditions, je ne peux pas juger cette affaire à son insu. Surtout que la loi dit clairement que la comparution de l'accusé est nécessaire. Néanmoins, nous allons saisir l'administration pénitentiaire pour recueillir les véritables raisons de sa non-comparution. Si quelqu'un est absent, cela risque de pénaliser les autres». A la suite de cela, le président de la Chambre a renvoyé cette affaire au 30 janvier prochain. Pour rappel, les 11 accusés ont été condamnés à des peines allant de 5 à 20 ans de prison, pour apologie du terrorisme, association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux. Les mis en cause, dont Mactar Diokhané, le cerveau présumé, sont soupçonnés d'avoir cherché à créer une base djihadiste au Sénégal avec le soutien de Bokko Haram.
Ndèye Fatou Kébé