Enquête renseigne, dans sa publication du jour, que, dans le procès de Tahibou Ndiaye, le bail de la Sotrac Mermoz a installé la polémique. Hier, les débats ont tourné autour des termes "valeur vénale" et "valeur d’acquisition" au cours du passage de l’expert immobilier Amadou Thiam devant la barre. Interrogé d’abord par Demba Ciré Bathily sur la mission qui lui a été confiée, l’expert a confié qu’il devait restituer la valeur locative de certains immeubles qui sont dans le marché locatif. Cette réponse a été jugée insatisfaisante par l’avocat de la défense qui lui a demandé si en matière immobilière, la seule valeur qui existe est celle vénale.
La réponse négative livrée par le témoin a donné à Me Bathily l’occasion de démontrer le contraire. Il a soutenu qu’il existe d’autres valeurs que celle vénale. Que les dépenses pour acquérir une maison ne correspondent nullement au prix de vente de la même maison, quelques années plus tard. D’ailleurs, sur ce point, le témoin est d’accord avec l’avocat qu’il peut bien y avoir évolution du marché. Mais il a ajouté que la valeur vénale, c’est tout coût qui se restitue par rapport à un immeuble. A la suite de Me Bathily, Me Abdourahmane So a emprunté une toute autre approche pour démonter le témoignage de l’expert. Selon l’avocat, le témoin doit accepter de faire la différence entre la valeur vénale et la valeur d’acquisition.
Évoquant cette différence, Me So a donné exemple de deux immeubles identiques situés en deux zones distinctes. Alors que concernant les terrains de Sotrac Mermoz, le témoin a estimé différemment la valeur de deux maisons du même bail : l’un à deux millions six cent et l’autre à sept millions quatre cent cinquante mille francs Cfa. A l’en croire, il a obtenu ces valeurs du code D 254/13 par la durée du bail. Interpellé sur la conversation, le témoin a reconnu avoir mis, pour le lot 99 au nom de Tahibou Ndiaye, une des sœurs prévenues au lieu de celui d’Aminata Tham.
Le procès suspendu dans l’après-midi d’hier, suite au décès de l’avocat Mohamed Salem Kanjo, reprend lundi avec d’autres témoins.
La réponse négative livrée par le témoin a donné à Me Bathily l’occasion de démontrer le contraire. Il a soutenu qu’il existe d’autres valeurs que celle vénale. Que les dépenses pour acquérir une maison ne correspondent nullement au prix de vente de la même maison, quelques années plus tard. D’ailleurs, sur ce point, le témoin est d’accord avec l’avocat qu’il peut bien y avoir évolution du marché. Mais il a ajouté que la valeur vénale, c’est tout coût qui se restitue par rapport à un immeuble. A la suite de Me Bathily, Me Abdourahmane So a emprunté une toute autre approche pour démonter le témoignage de l’expert. Selon l’avocat, le témoin doit accepter de faire la différence entre la valeur vénale et la valeur d’acquisition.
Évoquant cette différence, Me So a donné exemple de deux immeubles identiques situés en deux zones distinctes. Alors que concernant les terrains de Sotrac Mermoz, le témoin a estimé différemment la valeur de deux maisons du même bail : l’un à deux millions six cent et l’autre à sept millions quatre cent cinquante mille francs Cfa. A l’en croire, il a obtenu ces valeurs du code D 254/13 par la durée du bail. Interpellé sur la conversation, le témoin a reconnu avoir mis, pour le lot 99 au nom de Tahibou Ndiaye, une des sœurs prévenues au lieu de celui d’Aminata Tham.
Le procès suspendu dans l’après-midi d’hier, suite au décès de l’avocat Mohamed Salem Kanjo, reprend lundi avec d’autres témoins.