La création d'un parti politique par le premier chef du Gouvernement du régime issu de la deuxième alternance politique ne surprend guère dans les chaumières apéristes. Les autorités étatiques s'y attendaient fortement. Mieux, elles se préparent, depuis plusieurs mois, à l'éventualité qu'il affiche des ambitions présidentielles et déclare sa candidature à l'élection de 2019. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que Abdoul Mbaye fera face à un comité d'accueil hostile de la part de Macky Sall et de ses affidés.
Pour ces derniers, il est hors de question qu'il soit de la course à la prochaine présidentielle. Afin de l'écarter des starting-blocks, les tenants du régime invoquent sa double nationalité qui, selon eux, le disqualifie de facto d'une participation à une élection présidentielle. Ils s'appuient ainsi sur l'article 28 de la Constitution qui stipule que "Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise (…)". Un membre influent du Gouvernement et de l'Apr, qui s'est entretenu à ce sujet avec "L'As", rit d'abord sous cape et conseille à l'ancien Premier ministre de "régler au préalable la question de sa nationalité, car il en a deux.
En plus de sa nationalité sénégalaise, il a une nationalité française". Un homme averti… Abdoul Mbaye peut être certain que ses détracteurs, qui ont d'ores et déjà brandi la pernicieuse arme de la double nationalité, ne vont pas lâcher prise et qu'ils vont l'exploiter à fond. Et si jamais le désormais ex-Pca du Club Travail et Vertu (Ctv) parvient à décrocher son ticket pour être dans les starting-blocks en 2019, il ne manque pas au sein du pouvoir des voix pour lui prédire de piètres résultats. Alternant raillerie et provocation, un haut dignitaire du régime déclare : "Abdoul Mbaye, ce sera comme Ibrahima Fall, il se retrouvera avec des zéros partout".
Afin de montrer le bien-fondé de son pronostic, notre interlocuteur soutient que l'ancien Pdg de la Bst (Banque sénégalo-tunisienne) vit très loin des réalités quotidiennes sénégalaises. "Il ne connaît pas le pays, il ne peut même pas se rendre dans la banlieue. Quelqu'un comme moi peut aller vivre à Thiaroye et n'importe où dans la banlieue et composer avec les populations, mais il ne connaît que les quartiers résidentiels", clame ce responsable de l'Apr qui s'étonne, par ailleurs, de la "fâcheuse manie" qu'ont les Premiers ministres à toujours lorgner le fauteuil présidentiel.
Trouvant un début de réponse à cette attitude devenue fréquente sous nos tropiques, notre interlocuteur affirme : "Le poste de Pm donne envie, car on a un Palais, un personnel, des motards à ses services et tous les autres privilèges. C'est pourquoi, ils affichent certaines ambitions. Mais c'est la faute du président de la République qui est allé le tirer de sa retraite, alors que durant toute sa carrière, il n'a pas dépassé le poste de Directeur général".
Interrogé sur l'éventualité que le fils de Kéba Mbaye mise sur ses origines kaolackoises et foutankés pour se construire des bases affectives, un membre du Gouvernement affiche la sérénité et jure que le Fouta restera fidèle à Macky Sall. "Qu'est-ce que Abdoul Mbaye a fait pour les Kaolackois ? Rien. Le Fouta n'en parlons pas. S'il était visionnaire lorsqu'il est allé à Matam, il aurait pu se rendre à Sinthiou Bamambé faire un ziar. Malheureusement pour lui. Par conséquent, il perd son temps", tonne-t-il.
Pour ces derniers, il est hors de question qu'il soit de la course à la prochaine présidentielle. Afin de l'écarter des starting-blocks, les tenants du régime invoquent sa double nationalité qui, selon eux, le disqualifie de facto d'une participation à une élection présidentielle. Ils s'appuient ainsi sur l'article 28 de la Constitution qui stipule que "Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise (…)". Un membre influent du Gouvernement et de l'Apr, qui s'est entretenu à ce sujet avec "L'As", rit d'abord sous cape et conseille à l'ancien Premier ministre de "régler au préalable la question de sa nationalité, car il en a deux.
En plus de sa nationalité sénégalaise, il a une nationalité française". Un homme averti… Abdoul Mbaye peut être certain que ses détracteurs, qui ont d'ores et déjà brandi la pernicieuse arme de la double nationalité, ne vont pas lâcher prise et qu'ils vont l'exploiter à fond. Et si jamais le désormais ex-Pca du Club Travail et Vertu (Ctv) parvient à décrocher son ticket pour être dans les starting-blocks en 2019, il ne manque pas au sein du pouvoir des voix pour lui prédire de piètres résultats. Alternant raillerie et provocation, un haut dignitaire du régime déclare : "Abdoul Mbaye, ce sera comme Ibrahima Fall, il se retrouvera avec des zéros partout".
Afin de montrer le bien-fondé de son pronostic, notre interlocuteur soutient que l'ancien Pdg de la Bst (Banque sénégalo-tunisienne) vit très loin des réalités quotidiennes sénégalaises. "Il ne connaît pas le pays, il ne peut même pas se rendre dans la banlieue. Quelqu'un comme moi peut aller vivre à Thiaroye et n'importe où dans la banlieue et composer avec les populations, mais il ne connaît que les quartiers résidentiels", clame ce responsable de l'Apr qui s'étonne, par ailleurs, de la "fâcheuse manie" qu'ont les Premiers ministres à toujours lorgner le fauteuil présidentiel.
Trouvant un début de réponse à cette attitude devenue fréquente sous nos tropiques, notre interlocuteur affirme : "Le poste de Pm donne envie, car on a un Palais, un personnel, des motards à ses services et tous les autres privilèges. C'est pourquoi, ils affichent certaines ambitions. Mais c'est la faute du président de la République qui est allé le tirer de sa retraite, alors que durant toute sa carrière, il n'a pas dépassé le poste de Directeur général".
Interrogé sur l'éventualité que le fils de Kéba Mbaye mise sur ses origines kaolackoises et foutankés pour se construire des bases affectives, un membre du Gouvernement affiche la sérénité et jure que le Fouta restera fidèle à Macky Sall. "Qu'est-ce que Abdoul Mbaye a fait pour les Kaolackois ? Rien. Le Fouta n'en parlons pas. S'il était visionnaire lorsqu'il est allé à Matam, il aurait pu se rendre à Sinthiou Bamambé faire un ziar. Malheureusement pour lui. Par conséquent, il perd son temps", tonne-t-il.