« Dans le cas de Karim Wade, le Groupe de travail n’a pas demandé la libération immédiate parce qu’il avait un procès en cours. » Cette précision est de Roland Adjovi, vice-président du Groupe de travail des Nations unies. Le juriste béninois qui s’exprimait hier au micro de Radio France internationale (RFI) prend ainsi le contre-pied des avocats du fils de l’ex-Président Wade qui, lorsque l’organe a délivré son avis en avril 2015, avaient exigé la libération de leur client condamné à six ans ferme pour enrichissement illicite. Si l’on se fie aux propos de l’invité Afrique-matin de RFI, le Groupe de travail n’a pas fait une telle exigence car il « n’estimait pas que la violation de ses droits ait fondamentalement faussé le jeu de la procédure pénale ».
D’après le vice-président, « le Groupe de travail a reconnu que les droits de Karim Wade avaient été violés en raison de la détention préventive prolongée et a demandé au Sénégal de réparer comme il le jugerait approprié ». Lorsque le journaliste lui a demandé s’ils répondaient par une demande de libération immédiate ou pas lorsqu’une requête individuelle leur était soumise, Roland Adjovi a répondu par la négative. « Non. Dans la grande majorité des cas, je dirais 75%-80%, nous concluons que les conditions de la détention arbitraire sont telles que la libération seule peut réparer le préjudice. Donc nous demandons la libération », s’est contenté de dire le juriste.
Quid de la réparation en cas de détention arbitraire constaté par le Groupe de travail ? « Il y a à peu près 10% de cas où on estime que la libération n’est pas la seule réparation ou la réparation la plus appropriée, et on demande juste à l’Etat de réparer le préjudice subi », explique le fonctionnaire qui faisait allusion au cas du journaliste Alagie Ceesay qui n’a pas été libéré par les autorités gambiennes malgré leur avis. Faisant une comparaison avec l’affaire Karim Wade, il a laissé entendre que c’était le cas. Et le journaliste de RFI de lui demander ce qui a été retenu concrètement dans le cas Karim Wade. Réponse du vice-président du Groupe de travail des Nations unies : « Il peut s’agir d’une réduction de peine, mais il peut s’agir aussi d’une compensation financière à proportion de la violation qui a été subie. »
EnQuête
D’après le vice-président, « le Groupe de travail a reconnu que les droits de Karim Wade avaient été violés en raison de la détention préventive prolongée et a demandé au Sénégal de réparer comme il le jugerait approprié ». Lorsque le journaliste lui a demandé s’ils répondaient par une demande de libération immédiate ou pas lorsqu’une requête individuelle leur était soumise, Roland Adjovi a répondu par la négative. « Non. Dans la grande majorité des cas, je dirais 75%-80%, nous concluons que les conditions de la détention arbitraire sont telles que la libération seule peut réparer le préjudice. Donc nous demandons la libération », s’est contenté de dire le juriste.
Quid de la réparation en cas de détention arbitraire constaté par le Groupe de travail ? « Il y a à peu près 10% de cas où on estime que la libération n’est pas la seule réparation ou la réparation la plus appropriée, et on demande juste à l’Etat de réparer le préjudice subi », explique le fonctionnaire qui faisait allusion au cas du journaliste Alagie Ceesay qui n’a pas été libéré par les autorités gambiennes malgré leur avis. Faisant une comparaison avec l’affaire Karim Wade, il a laissé entendre que c’était le cas. Et le journaliste de RFI de lui demander ce qui a été retenu concrètement dans le cas Karim Wade. Réponse du vice-président du Groupe de travail des Nations unies : « Il peut s’agir d’une réduction de peine, mais il peut s’agir aussi d’une compensation financière à proportion de la violation qui a été subie. »
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