Poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure : Bara Kandji écope de 2 ans de prison


Rédigé le Vendredi 25 Novembre 2022 à 12:32 | Lu 141 fois | 0 commentaire(s)




Poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure : Bara Kandji écope de 2 ans de prison
La Chambre criminelle de Mbour, dans sa deuxième session, a attrait à la barre Bara Kandji. Ce dernier est poursuivi pour viol, pédophilie sur enfant de moins de 13 ans et détournement de mineure. Reconnu coupable pour détournement de mineure et pédophilie, il a écopé de deux ans.

En effet, tout est parti d’une affaire qui a eu lieu le 12 septembre 2021, au centre commercial de Mbour. Le sieur Kandji qui habite dans le quartier populaire de Thiocé, fréquente régulièrement la salle de jeux qui se trouve dans le centre commercial. Là, il aperçoit une gamine répondant au nom de F.N qu’il a hélée. Cette dernière est venue répondre à l’homme qui venait de souffler ses 29 bougies. Le sieur Kandji lui promet de lui acheter de la pomme et de la banane, avant de la tirer vers les toilettes, informe "L'As".


Là, il y avait une chambre de fortune fermée d’un rideau, dans laquelle il y avait une table. Dès que la fille arrive, Bacary la tire et l’allonge sur la table. Il enlève son pantalon et frotte son sexe contre celui de sa victime jusqu’à éjaculer. Pour intimider sa proie, il sort un couteau et lui intime l’ordre de garder secrète cette scène, à défaut de quoi il pourrait lui ôter la vie, l’a-t-il menacée.

Malheureusement pour lui, la maman de la victime qui était partie récupérer son argent auprès de ses clients, était revenue tôt à la maison. Constatant que sa fille avait une démarche bizarre -elle boitillait-, Khady Thiam l’appelle et lui demande ce qui était à l’origine de cette démarche. Cette dernière, ayant peur de raconter sa mésaventure, avance qu’elle était blessée à la suite d’un faux-pas. Mais la mère adoptive, très curieuse, l’appelle dans la chambre pour avoir une idée plus nette.

Khady Thiam a eu la peur de sa vie en constatant que le slip de sa fille adoptive était tacheté de liquide ressemblant à du sperme. Elle ameute sa voisine répondant au nom de Fatou Sarr. Les deux pressent de questions F.N., qui finit par raconter toute l’histoire qui n’en était pas à sa première, puisque, dit-elle, elle avait déjà subi les assauts de ce maniaque il y a de cela quelques jours, mais le premier jour, le sieur Kandji n’avait pas versé de l’eau (éjaculé) sur elle.

En donnant le portrait-robot de son bourreau, Fatou Sarr a immédiatement réalisé qu’il s’agissait de Bara, qui n’en était pas à sa première victime, puisque sa propre fille en avait été victime dans un passé récent. C’est à cet instant que la maman de la victime s’est rendue au district sanitaire pour obtenir un certificat médical. Il lui sera conseillé ainsi d’aller à la police, où elle a déposé une plainte le samedi. Mais du fait que le week-end, les structures sanitaires manquent de personnel, on lui a recommandé de revenir le lundi pour se faire délivrer un certificat médical.

Le lendemain (dimanche) alors que la maman amenait sa fille chez un marabout pour lui tirer les jambes, une manière de lui remettre les os en place, elle rencontre Bara devant la salle de jeu. La fille saute et dit à sa maman qu’elle a vu son bourreau. Sans hésiter, la dame court à la police où deux éléments l’ont accompagné pour cueillir le mis en cause. Aussi bien durant l’enquête préliminaire comme en atteste le procès-verbal que lors de l’audition par le juge d’instruction, le prévenu a changé plusieurs fois de version.

Des fois, il affirme ne pas reconnaître sa victime, des fois, il soutient l’avoir vue une fois ou deux. Devant la barre, il a changé de fusil d’épaule. Il dit d’abord ne l’avoir jamais rencontrée, avant de revenir pour dire qu’il l’avait rencontrée deux fois, et que la première fois, c’est la fillette qui lui avait lancé une mangue. Toutefois, il a refusé de répondre à la question relative aux actes commis sur F. N. Quant à la victime, malgré son jeune âge, elle a raconté les évènements en soutenant que la deuxième fois son bourreau avait versé de l’eau collante sur lui avant de la menacer.

D’ailleurs, le lieu du crime correspond exactement à la description que la fillette en a faite, ce qui a été corroboré d’ailleurs par la descente des policiers sur les lieux pour vérification. Au vu de la gravité des faits, le procureur a demandé à la cour de condamner le détenu à 10 ans de prison. Pour l’avocat du sieur Kandji, son client souffre de problèmes psychiques et sa place devrait être dans les hôpitaux, d’autant plus que la partie civile n’a pas demandé des dommages et intérêts.
 
 


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