Extrait de sa cellule n°9 de la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Kolda, le vendredi 29 juillet dernier, l’imam ratib des « Ibadous » de Kolda, Ibrahima Sèye a été conduit sous escorte de la gendarmerie à la prison de Rebeuss. Il attend d’être jugé à nouveau par la Cour d’Appel de Dakar. Car, le Parquet n’est pas satisfait de la peine de prison qui lui a été infligée, en première instance. L’enseignant a été condamné, le 1er juin dernier, à un an d’emprisonnement ferme par le tribunal de Grande Instance de Kolda.
Une peine contestée par l’écrasante majorité des populations du Fouladou qui ont côtoyé l’imam ratib. Selon Enquête, ces populations estiment que la sentence prononcée contre le Prof d’Histoire-Géographie est « très légère au vu de la gravité de ses propos incendiaires ». Ces habitants de Kolda considèrent que l’idéologie prônée par imam Sèye ne va pas dans le sens d’une bonne cohésion sociale et ne participe pas au développement d’une nation. D’ailleurs, ils militent pour qu’il soit écarté du système éducatif, car il inculque, selon eux, de mauvaises pensées à ses élèves ».
Un sentiment partagé par le chef de l’Etat qui a également contesté ce verdict. D’ailleurs, c’est lui qui demandé à ce que le parquet fasse appel de cette décision. « Si ça ne tenait qu’au gouvernement, il allait purger beaucoup plus », avait-il réagi au délibéré du tribunal de Grande Instance de Kolda. « Lorsque l’on met en péril la sécurité nationale, on doit être sanctionné de façon ferme, pour ne pas encourager d’autres personnes à emprunter la même voie. Je crois que le gouvernement doit faire appel. C’est ce qui est normal », avait-il dit.
Son cri de cœur a été entendu, selon le journal. En effet, le parquet de Kolda a interjeté appel et le dossier de l’imam ratib a été transmis au parquet général de Dakar, afin que le professeur d’Histoire et de Géographie au Lycée Alpha Molo Baldé soit jugé à nouveau. Présentement, le mis en cause séjourne à la Mac de Rebeuss, en attendant d’être fixé sur son sort.
Une peine contestée par l’écrasante majorité des populations du Fouladou qui ont côtoyé l’imam ratib. Selon Enquête, ces populations estiment que la sentence prononcée contre le Prof d’Histoire-Géographie est « très légère au vu de la gravité de ses propos incendiaires ». Ces habitants de Kolda considèrent que l’idéologie prônée par imam Sèye ne va pas dans le sens d’une bonne cohésion sociale et ne participe pas au développement d’une nation. D’ailleurs, ils militent pour qu’il soit écarté du système éducatif, car il inculque, selon eux, de mauvaises pensées à ses élèves ».
Un sentiment partagé par le chef de l’Etat qui a également contesté ce verdict. D’ailleurs, c’est lui qui demandé à ce que le parquet fasse appel de cette décision. « Si ça ne tenait qu’au gouvernement, il allait purger beaucoup plus », avait-il réagi au délibéré du tribunal de Grande Instance de Kolda. « Lorsque l’on met en péril la sécurité nationale, on doit être sanctionné de façon ferme, pour ne pas encourager d’autres personnes à emprunter la même voie. Je crois que le gouvernement doit faire appel. C’est ce qui est normal », avait-il dit.
Son cri de cœur a été entendu, selon le journal. En effet, le parquet de Kolda a interjeté appel et le dossier de l’imam ratib a été transmis au parquet général de Dakar, afin que le professeur d’Histoire et de Géographie au Lycée Alpha Molo Baldé soit jugé à nouveau. Présentement, le mis en cause séjourne à la Mac de Rebeuss, en attendant d’être fixé sur son sort.