« Après un recul de quelques points au premier trimestre lié aux mouvements sociaux, et un mois d’avril pénalisé par le décalage des vacances de Pâques, la reprise s’est installée en mai et le mois de juin a été excellent, porté notamment par la Coupe du monde féminine de football », précise Corinne Ménégaux, qui a pris la direction de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris il y a 9 mois.
De quoi espèrer une nouvelle année record, après les 24,5 millions d’arrivées hôtelières enregistrées en 2018 dans le Grand Paris (Paris et trois départements limitrophes). Encore ce chiffre ne prend-il pas en compte les 2 millions de personnes qui ont séjourné chez Airbnb (65 000 logements à Paris) et les visiteurs qui dorment chez de la famille ou des amis. Au total, le Grand Paris a accueilli 38 millions de touristes l’an dernier.
Si juillet et août n’ont pas été aussi bons qu’espéré et terminent à l’étale (les Britanniques et les clientèles du Golfe ont fait défaut), la rentrée devrait inverser la tendance. Les réservations aériennes long-courriers sont en hausse de 1,3% en octobre, 5,6% en novembre et 13,9% en décembre.
« Il n’y a pas de surtourisme à Paris. L’acceptation par les Parisiens reste bonne et la mixité entre loisirs et affaires reste l’un de nos atouts », estime Corinne Ménégaux.
Les voyageurs d’affaires, qui représentaient 48,7 % des arrivées hôtelières en 2018, restent une cible majeure, notamment parce qu’ils sont moins sensibles aux aléas conjoncturels. Paris, qui a retrouvé son rang de première capitale mondiale pour l’accueil des grands congrès l’année dernière selon le classement ICCA (International Congress and Convention Association), continue à recevoir des manifestations majeures, comme le Congrès de Cardiologie qui a réuni 33 000 personnes au début du mois de septembre.
Des événements culturels pour tous les âges
Après Toutankhamon devenue l’exposition la plus visitée de tous les temps en France (1,3 million de visiteurs début septembre), le calendrier des prochains mois avec des expositions comme Bacon à Beaubourg, Toulouse-Lautrec au Grand Palais, Degas à l’Opéra et Vinci au Louvre, devraient aussi soutenir la fréquentation.
Paris sera également la destination phare des millénials et des fans de jeux vidéo d’ici à la fin de l’année, avec la Paris Games Week (salon du jeu vidéo), le Comic con (pop culture), Paris Manga et une rétrospective autour de l’univers de Tolkien à la Bibliothèque Nationale ; sans oublier la finale du Mondial des League of Legends (eSport), avec 50 000 personnes attendues !
En 2020, Paris va poursuivre ses efforts auprès des marchés majeurs comme les Etats-Unis ou la Chine, mais aussi dans les régions alors que les Français ont représenté 54% des arrivées hôtelières au premier semestre. La capitale investit chaque année 5 M€ en promotion, un budget qui peut être triplé avec l’abondement des partenaires privés.
Autre chantier, dès janvier : une refonte du système d’adhésion à l’office du tourisme, avec une cotisation à partir de 200 € par an qui variera en fonction des services rendus. Objectif : doper le nombre de partenaires (1700 aujourd’hui).
Enfin, la capitale pourra s’appuyer sur plusieurs événements pour faire le buzz, comme la réouverture du musée Carnavalet consacré à l’histoire de Paris, de la Samaritaine métamorphosée ou encore des inaugurations de la Collection Pinault dédiée à l’art contemporain dans l’ancienne Bourse de Commerce et, à deux pas, de l’immeuble de la poste du Louvre reconverti en lieu trendy et en hôtel.
Massene DIOP Leral
De quoi espèrer une nouvelle année record, après les 24,5 millions d’arrivées hôtelières enregistrées en 2018 dans le Grand Paris (Paris et trois départements limitrophes). Encore ce chiffre ne prend-il pas en compte les 2 millions de personnes qui ont séjourné chez Airbnb (65 000 logements à Paris) et les visiteurs qui dorment chez de la famille ou des amis. Au total, le Grand Paris a accueilli 38 millions de touristes l’an dernier.
Si juillet et août n’ont pas été aussi bons qu’espéré et terminent à l’étale (les Britanniques et les clientèles du Golfe ont fait défaut), la rentrée devrait inverser la tendance. Les réservations aériennes long-courriers sont en hausse de 1,3% en octobre, 5,6% en novembre et 13,9% en décembre.
« Il n’y a pas de surtourisme à Paris. L’acceptation par les Parisiens reste bonne et la mixité entre loisirs et affaires reste l’un de nos atouts », estime Corinne Ménégaux.
Les voyageurs d’affaires, qui représentaient 48,7 % des arrivées hôtelières en 2018, restent une cible majeure, notamment parce qu’ils sont moins sensibles aux aléas conjoncturels. Paris, qui a retrouvé son rang de première capitale mondiale pour l’accueil des grands congrès l’année dernière selon le classement ICCA (International Congress and Convention Association), continue à recevoir des manifestations majeures, comme le Congrès de Cardiologie qui a réuni 33 000 personnes au début du mois de septembre.
Des événements culturels pour tous les âges
Après Toutankhamon devenue l’exposition la plus visitée de tous les temps en France (1,3 million de visiteurs début septembre), le calendrier des prochains mois avec des expositions comme Bacon à Beaubourg, Toulouse-Lautrec au Grand Palais, Degas à l’Opéra et Vinci au Louvre, devraient aussi soutenir la fréquentation.
Paris sera également la destination phare des millénials et des fans de jeux vidéo d’ici à la fin de l’année, avec la Paris Games Week (salon du jeu vidéo), le Comic con (pop culture), Paris Manga et une rétrospective autour de l’univers de Tolkien à la Bibliothèque Nationale ; sans oublier la finale du Mondial des League of Legends (eSport), avec 50 000 personnes attendues !
En 2020, Paris va poursuivre ses efforts auprès des marchés majeurs comme les Etats-Unis ou la Chine, mais aussi dans les régions alors que les Français ont représenté 54% des arrivées hôtelières au premier semestre. La capitale investit chaque année 5 M€ en promotion, un budget qui peut être triplé avec l’abondement des partenaires privés.
Autre chantier, dès janvier : une refonte du système d’adhésion à l’office du tourisme, avec une cotisation à partir de 200 € par an qui variera en fonction des services rendus. Objectif : doper le nombre de partenaires (1700 aujourd’hui).
Enfin, la capitale pourra s’appuyer sur plusieurs événements pour faire le buzz, comme la réouverture du musée Carnavalet consacré à l’histoire de Paris, de la Samaritaine métamorphosée ou encore des inaugurations de la Collection Pinault dédiée à l’art contemporain dans l’ancienne Bourse de Commerce et, à deux pas, de l’immeuble de la poste du Louvre reconverti en lieu trendy et en hôtel.
Massene DIOP Leral