Etudiante de son état, Mariétou travaille en même temps comme femme de ménage chez le sieur Touré. Du lundi au vendredi, elle passe la nuit dans son lieu de travail et partage le même lit avec son employeur. Une fois, ce dernier l’aurait réveillée tard la nuit, précisément vers 3 heures du matin, pour juste lui demander de remplir les bouteilles d’eau vides de la maison. Elle a catégoriquement refusé. La jeune étudiante raconte que M. Touré l’a rouée de plusieurs coups de poing. Elle n’a dû son salut qu’à ses voisins qui sont venus à sa rescousse et à temps. Sortie d’hôpital et munie d’un certificat médical qui atteste une ITT de 10 jours, elle a traduit en justice M. Touré, détaille L'As.
A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu, qui est marié et père de 6 enfants, a nié avoir levé la main sur la partie civile. Au contraire, dit-il, c’est la plaignante qui était très agitée et l’a même blessé. «J'habite à l'avenue Lamine Guèye où j'occupe un studio en location. J'ai connu Mariétou à travers mon travail. Elle était venue me voir pour que je lui décode son iPhone 6. Et depuis, on garde des rapports amicaux. Elle m'a dit qu'elle est étudiante et travaille parfois comme femme de ménage pour pouvoir satisfaire ses besoins. Vu que je cherchais une bonne, je l'ai embauchée», a-t-il précisé.
Poursuivant, il déclare qu’à la base, il avait convenu avec la partie civile que celle-ci allait rentrer chez elle chaque soir après avoir terminé les tâches ménagères. C'est-à -dire qu'elle devait s'occuper du ménage et de temps en temps du dîner. «Par la suite, elle a décidé de rentrer les weekends à Boune et je la déposais souvent, vu que par les mêmes occasions, je rejoignais mon domicile à Rufisque. Un jour, elle m'a demandé de la laisser passer la nuit. Elle dormait sur mon lit à sa propre demande. Je lui ai même proposé d'aller dormir dans le salon, mais elle préférait ma compagnie. Quelque temps après, elle a commencé à changer de comportement en prenant ses aises. Elle a décidé de faire le ménage tous les jours, sans mon aval, mais j'ai préféré me taire. Le jour des faits, vers minuit, je lui ai demandé de remplir les bouteilles d'eau, puisque la journée, la pression reste faible contrairement au soir. Elle a refusé. Sous le coup de la nervosité, j'ai confisqué son téléphone avant de le jeter contre le mur. Elle a répliqué en fracassant mon ordinateur portable. J'ai tenté ensuite de la maîtriser, mais elle jetait tout ce qui était à sa portée, même les vaisselles, jusqu'à finir par me blesser avec un couteau. Ce sontles voisins, alertés par les cris, qui sont venus nous séparer», a-t-il dit pour se dédouaner. Donnant une autre version, la partie civile, Mariétou, déclare que son travail dans cette maison se limitait à faire le ménage et la cuisine, du lundi au vendredi. «Et comme il habite seul, il n'y a pas grand-chose à faire la journée. Au premier jour, il m'a dit qu’il ne passait pas la nuit dans l’appartement, et qu'il rentrait tous les jours à Rufisque. Une semaine plus tard, il a commencé à passer la nuit, prétextant qu’il a des problèmes avec sa femme. Il s'était engagé à me donner le transport chaque week-end. Je dormais avec lui certes, mais ce n'est pas ce qui était convenu au début. Vu que j'habite à Boune, je ne pouvais pas rentrer après mon service. Le jour des faits, il m'a demandé vers 3h du matin d'aller remplir les bouteilles d'eau et j'ai refusé. Il a confisqué mon téléphone avant de me rouer de coups. J'ai aussitôt crié pour alerter le voisinage», a indiqué la plaignante.
Pour le parquet, la relation entre les deux parties est bizarre. «La manière dont l’employée a défié son employeur en dit long sur le type de relation qu'ils ont», a soutenu le représentant du ministère public avant de requérir l’application de la loi. Le témoin déclare avoir entendu des cris hystériques et est allé aussitôt s'enquérir de la situation. «J'ai trouvé M. Touré la main ensanglantée et Mariétou qui pleurait. J'ai trouvé plusieurs débris de verres, un peu partout sur les carreaux. Je n'ai pas vu de blessures sur Mariétou. J'ai juste vu des bleues sur sa main», raconte le témoin, déchargeant ainsi le prévenu. Le conseil de Mariétou trouve que le prévenu considérait la femme de ménage comme un objet. «Il l'a rouée de coups et personne ne peut le nier. Je doute qu'il ait eu ce jour-là toute sa lucidité. Mariétou est actuellement ma bonne. Elle travaille chez moi depuis quelque temps. Elle s'est toujours montrée responsable», a souligné la robe noire qui a réclamé la somme de 300.000 Fcfa pour la réparation du préjudice. Le tribunal va rendre son verdict le 6 décembre prochain
A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu, qui est marié et père de 6 enfants, a nié avoir levé la main sur la partie civile. Au contraire, dit-il, c’est la plaignante qui était très agitée et l’a même blessé. «J'habite à l'avenue Lamine Guèye où j'occupe un studio en location. J'ai connu Mariétou à travers mon travail. Elle était venue me voir pour que je lui décode son iPhone 6. Et depuis, on garde des rapports amicaux. Elle m'a dit qu'elle est étudiante et travaille parfois comme femme de ménage pour pouvoir satisfaire ses besoins. Vu que je cherchais une bonne, je l'ai embauchée», a-t-il précisé.
Poursuivant, il déclare qu’à la base, il avait convenu avec la partie civile que celle-ci allait rentrer chez elle chaque soir après avoir terminé les tâches ménagères. C'est-à -dire qu'elle devait s'occuper du ménage et de temps en temps du dîner. «Par la suite, elle a décidé de rentrer les weekends à Boune et je la déposais souvent, vu que par les mêmes occasions, je rejoignais mon domicile à Rufisque. Un jour, elle m'a demandé de la laisser passer la nuit. Elle dormait sur mon lit à sa propre demande. Je lui ai même proposé d'aller dormir dans le salon, mais elle préférait ma compagnie. Quelque temps après, elle a commencé à changer de comportement en prenant ses aises. Elle a décidé de faire le ménage tous les jours, sans mon aval, mais j'ai préféré me taire. Le jour des faits, vers minuit, je lui ai demandé de remplir les bouteilles d'eau, puisque la journée, la pression reste faible contrairement au soir. Elle a refusé. Sous le coup de la nervosité, j'ai confisqué son téléphone avant de le jeter contre le mur. Elle a répliqué en fracassant mon ordinateur portable. J'ai tenté ensuite de la maîtriser, mais elle jetait tout ce qui était à sa portée, même les vaisselles, jusqu'à finir par me blesser avec un couteau. Ce sontles voisins, alertés par les cris, qui sont venus nous séparer», a-t-il dit pour se dédouaner. Donnant une autre version, la partie civile, Mariétou, déclare que son travail dans cette maison se limitait à faire le ménage et la cuisine, du lundi au vendredi. «Et comme il habite seul, il n'y a pas grand-chose à faire la journée. Au premier jour, il m'a dit qu’il ne passait pas la nuit dans l’appartement, et qu'il rentrait tous les jours à Rufisque. Une semaine plus tard, il a commencé à passer la nuit, prétextant qu’il a des problèmes avec sa femme. Il s'était engagé à me donner le transport chaque week-end. Je dormais avec lui certes, mais ce n'est pas ce qui était convenu au début. Vu que j'habite à Boune, je ne pouvais pas rentrer après mon service. Le jour des faits, il m'a demandé vers 3h du matin d'aller remplir les bouteilles d'eau et j'ai refusé. Il a confisqué mon téléphone avant de me rouer de coups. J'ai aussitôt crié pour alerter le voisinage», a indiqué la plaignante.
Pour le parquet, la relation entre les deux parties est bizarre. «La manière dont l’employée a défié son employeur en dit long sur le type de relation qu'ils ont», a soutenu le représentant du ministère public avant de requérir l’application de la loi. Le témoin déclare avoir entendu des cris hystériques et est allé aussitôt s'enquérir de la situation. «J'ai trouvé M. Touré la main ensanglantée et Mariétou qui pleurait. J'ai trouvé plusieurs débris de verres, un peu partout sur les carreaux. Je n'ai pas vu de blessures sur Mariétou. J'ai juste vu des bleues sur sa main», raconte le témoin, déchargeant ainsi le prévenu. Le conseil de Mariétou trouve que le prévenu considérait la femme de ménage comme un objet. «Il l'a rouée de coups et personne ne peut le nier. Je doute qu'il ait eu ce jour-là toute sa lucidité. Mariétou est actuellement ma bonne. Elle travaille chez moi depuis quelque temps. Elle s'est toujours montrée responsable», a souligné la robe noire qui a réclamé la somme de 300.000 Fcfa pour la réparation du préjudice. Le tribunal va rendre son verdict le 6 décembre prochain