« Maintenant que nous avons terminé avec le référendum, il faudrait penser aux Législatives. Ce qui s’est passé en 2012, nous n’accepterons pas que cela se reproduise. La formule utilisée pour donner des quotas aux différentes sous-coalitions de Benno Bokk Yakaar ne pourra pas être acceptée en 2017. Parce qu’entre-temps, il y a des partis qui ont chuté, il y a d’autres qui ont travaillé et qui ont grandi ». Ces propos sont de Mohamed Moustapha Diagne, leader de Synergie républicaine, qui s'exprime dans les colonnes du Populaire. Ce compagnon de la première heure du Président Macky Sall de renchérir : « Moi, je ne suis pas dans la prétention, mais je sais qu’aujourd’hui, Synergie républicaine pèse beaucoup plus que certains soi-disant grands partis membres de Bby. Je pense qu’aujourd’hui, le Président ne peut pas faire l’économie d’élections de représentativité au sein de la mouvance présidentielle pour qu’on sache qui est qui. J’estime qu’il faudra qu’on organise des primaires avant les investitures ». Sinon, prévient-il, « ce qui risque de se passer, c’est que nous allons assister à la mise en place de listes parallèles un peu partout. Les gens sont libres, et ils vont prendre leurs responsabilités. Nous accepterons pas que certains partis continuent, de façon injuste et injustifiée, d’être devant et les autres derrière ».
« Et pour cela, il faudra des discussions sérieuses et équitables. Il faudrait que les gens pensent à la nouvelle génération. C’est un combat que nous menons, et ça ne se décrète pas. Il faudrait que ceux qui sont là depuis les indépendances puissent comprendre qu’il est temps de passer la main. Et c’est à partir de cela que la démocratie va souffler. Nous appelons à des primaires de la majorité présidentielle avant d’aller aux Législatives. On n’acceptera pas que les gens se cachent derrière les coalitions pour demander des quotas », assène-t-il.
« Et pour cela, il faudra des discussions sérieuses et équitables. Il faudrait que les gens pensent à la nouvelle génération. C’est un combat que nous menons, et ça ne se décrète pas. Il faudrait que ceux qui sont là depuis les indépendances puissent comprendre qu’il est temps de passer la main. Et c’est à partir de cela que la démocratie va souffler. Nous appelons à des primaires de la majorité présidentielle avant d’aller aux Législatives. On n’acceptera pas que les gens se cachent derrière les coalitions pour demander des quotas », assène-t-il.