«Aujourd’hui, on est là , devant la mairie, pour revendiquer nos droits, ce qui nous appartient. Après son installation à la tête de la mairie de Thiès, Dr. Babacar Diop nous avait promis de doubler la subvention à hauteur de deux millions F Cfa, mais depuis janvier dernier, donc 10 mois déjà , cette subvention tarde à venir.»
C’est là le cri du cœur de l’Amicale des étudiants ressortissants de Thiès à l’université Assane Seck de Ziguinchor (Aertz), qui dit «loger plus 100 membres, payer la location des logements, les factures d’eau et d’électricité, sans compter les frais liés aux soins de santé des étudiants malades».
Ces étudiants, qui estiment à 1 302 000 FCfa la totalité de leurs dettes, disent avoir vraiment besoin d’aide, justifient leur mouvement d’humeur par le fait que «nous vivons des situations très difficiles et n’avons reçu aucune aide venant de l’Etat».
Ils s’offusquent du fait que «le maire, Dr. Babacar Diop n’accorde aucune importance à nos conditions d’études, à nos difficultés. Jusqu’à présent, il tarde à nous donner la subvention. D’ailleurs, un de nos bailleurs nous a menacés d’expulsion». C’est dans le cadre de son 3e plan d’actions que l’Amicale des étudiants ressortissants de Thiès à l’université Assane Seck de Ziguinchor (Aertz), très tôt, ce lundi matin, a bloqué la porte d’entrée de la mairie.Selon ses responsables, «depuis que le responsable politique, Habib Niang, a véhiculé le message selon lequel il prend en charge tous les étudiants Thiessois de l’université Assane Seck, les autres autorités de Thiès se réservent de se préoccuper de notre situation, ce, au moment où nous avons le plus besoin d’aide, car nous risquons de nous retrouver dans la rue une fois rentrés, parce qu’à ce moment précis, certains bailleurs nous menacent d’expulsion si nous ne payons pas les arriérés. Nous sommes très fatigués».
Des lenteurs notées dans l’attribution des fonds de dotation des collectivités locales
L’Amicale des étudiants ressortissants de Thiès à l’université Assane Seck de Ziguinchor (Aertz), créée conformément à la loi numéro 68-08 du 26 mars 1968 portant réglementation des associations, régie par la loi n° 66.77 du 13 juillet 1966 portant Code des obligations civiles, reste une structure à caractère social, scientifique et culturel, dont les ambitions se résument à l’accueil, l’intégration et le soutien de ses membres.
Sur ce, expliquent ses membres exécutifs, «dans un contexte d’extrême difficulté depuis plusieurs mois, nous sommes à bout de nos efforts pour subvenir aux besoins de nos centaines d’étudiants en situation de précarité».
Le président, Assane Bassène, le secrétaire général, Thierno Amadou Diallo et le coordonnateur, Bocar Touré, dénoncent «les lenteurs notées dans l’attribution des fonds de dotation des collectivités locales».
Aussi de revenir sur quelques points de leurs revendications. Ils demandent que «la subvention allouée à l’Aertz soit disponible le plus rapidement possible, afin que l’amicale puisse payer ses dettes (paiement location, facture d’eau et d’électricité, etc.)», que «des alternatives pour avoir d’autres moyens soient trouvées par les autorités hautement concernées, sans plus tarder, pour décanter la situation», que «le budget alloué à l’Aertz soit augmenté pour encore subvenir aux besoins des étudiants, notamment leur octroyer des dons en tickets», que «les autorités placent la population estudiantine au cœur des populations prioritaires en matière de développement local».
Mais aussi que «les autorités s’engagent à ce que l’Aertz se dote d’un appartement qui va leur appartenir à Ziguinchor», que «les autorités permettent aux étudiants de voyager Th-Zig-Th (Aller ou retour : 415 km en passant par Gambie), par le biais de caravanes sociales à prix décent, via une subvention particulière et pérenne», que «les autorités prennent l’engagement ferme de venir rencontrer à Ziguinchor, les étudiants thiessois, pour mieux évaluer leurs conditions de vie».
Le Quotidien
C’est là le cri du cœur de l’Amicale des étudiants ressortissants de Thiès à l’université Assane Seck de Ziguinchor (Aertz), qui dit «loger plus 100 membres, payer la location des logements, les factures d’eau et d’électricité, sans compter les frais liés aux soins de santé des étudiants malades».
Ces étudiants, qui estiment à 1 302 000 FCfa la totalité de leurs dettes, disent avoir vraiment besoin d’aide, justifient leur mouvement d’humeur par le fait que «nous vivons des situations très difficiles et n’avons reçu aucune aide venant de l’Etat».
Ils s’offusquent du fait que «le maire, Dr. Babacar Diop n’accorde aucune importance à nos conditions d’études, à nos difficultés. Jusqu’à présent, il tarde à nous donner la subvention. D’ailleurs, un de nos bailleurs nous a menacés d’expulsion». C’est dans le cadre de son 3e plan d’actions que l’Amicale des étudiants ressortissants de Thiès à l’université Assane Seck de Ziguinchor (Aertz), très tôt, ce lundi matin, a bloqué la porte d’entrée de la mairie.Selon ses responsables, «depuis que le responsable politique, Habib Niang, a véhiculé le message selon lequel il prend en charge tous les étudiants Thiessois de l’université Assane Seck, les autres autorités de Thiès se réservent de se préoccuper de notre situation, ce, au moment où nous avons le plus besoin d’aide, car nous risquons de nous retrouver dans la rue une fois rentrés, parce qu’à ce moment précis, certains bailleurs nous menacent d’expulsion si nous ne payons pas les arriérés. Nous sommes très fatigués».
Des lenteurs notées dans l’attribution des fonds de dotation des collectivités locales
L’Amicale des étudiants ressortissants de Thiès à l’université Assane Seck de Ziguinchor (Aertz), créée conformément à la loi numéro 68-08 du 26 mars 1968 portant réglementation des associations, régie par la loi n° 66.77 du 13 juillet 1966 portant Code des obligations civiles, reste une structure à caractère social, scientifique et culturel, dont les ambitions se résument à l’accueil, l’intégration et le soutien de ses membres.
Sur ce, expliquent ses membres exécutifs, «dans un contexte d’extrême difficulté depuis plusieurs mois, nous sommes à bout de nos efforts pour subvenir aux besoins de nos centaines d’étudiants en situation de précarité».
Le président, Assane Bassène, le secrétaire général, Thierno Amadou Diallo et le coordonnateur, Bocar Touré, dénoncent «les lenteurs notées dans l’attribution des fonds de dotation des collectivités locales».
Aussi de revenir sur quelques points de leurs revendications. Ils demandent que «la subvention allouée à l’Aertz soit disponible le plus rapidement possible, afin que l’amicale puisse payer ses dettes (paiement location, facture d’eau et d’électricité, etc.)», que «des alternatives pour avoir d’autres moyens soient trouvées par les autorités hautement concernées, sans plus tarder, pour décanter la situation», que «le budget alloué à l’Aertz soit augmenté pour encore subvenir aux besoins des étudiants, notamment leur octroyer des dons en tickets», que «les autorités placent la population estudiantine au cœur des populations prioritaires en matière de développement local».
Mais aussi que «les autorités s’engagent à ce que l’Aertz se dote d’un appartement qui va leur appartenir à Ziguinchor», que «les autorités permettent aux étudiants de voyager Th-Zig-Th (Aller ou retour : 415 km en passant par Gambie), par le biais de caravanes sociales à prix décent, via une subvention particulière et pérenne», que «les autorités prennent l’engagement ferme de venir rencontrer à Ziguinchor, les étudiants thiessois, pour mieux évaluer leurs conditions de vie».
Le Quotidien