C’est comme un tremblement de terre pour Khady Diallo. La tontine qu’elle gardait par devers elle a disparu. Et c’est deux millions de FCFA subtilisés par un voisin, réputé voleur notoire. Mais le prévenu Mamadou Diallo est connu du fichier de la Police. Mais à la barre, il nie catégoriquement les faits.
«Je n’ai pas pris l’argent. C’est vrai que je fréquente chez Khady mais je ne suis pas l’auteur du vol comme elle le soutient. C’est avec mes économies que j’ai acheté cette moto. Je travaillais à Keur Massar où vit mon frère», a-t-il déclaré.
La partie civile ne le croit pas du tout. En effet, dès après le vol, le prévenu a changé de train de vie. Il s’est acheté une moto Jakarta à 450 000 FCFA, a fait carreler sa chambre et a versé sa dot de 200 000 FCFA. A ces dépenses effectuées s’ajoute le fait que les tirelires ont été retrouvées dans le champ du père du prévenu.
«Le dimanche, ma maman était allée à une cérémonie de mariage. Ce jour-là , Mamadou était à la maison vers 20h. Il a offert des biscuits aux enfants, m’a montré des images de son séjour à Ziguinchor sur sa tablette, puis il était parti charger son téléphone portable. Il est resté près de 3 heures», a déclaré Saliou Tall, fils de la plaignante.
«Il n’y a pas de certitude que c’est mon client qui a pris l’argent. C’est une procédure honteuse fondée sur des suspicions. La partie civile n’a pas produit d’écrits pour prouver qu’elle avait gardé de l’argent. Contrairement à ce qu’elle dit, la Police a constaté que l’armoire n’a subi aucune effraction. Il y a un doute sérieux et le doute doit profiter au prévenu», a plaidé Me Sène, l’avocat de la défense.
Le parquet a requis l’application de la loi. L’affaire a été mise en délibéré pour le 20 juillet.
Bes Bi
«Je n’ai pas pris l’argent. C’est vrai que je fréquente chez Khady mais je ne suis pas l’auteur du vol comme elle le soutient. C’est avec mes économies que j’ai acheté cette moto. Je travaillais à Keur Massar où vit mon frère», a-t-il déclaré.
La partie civile ne le croit pas du tout. En effet, dès après le vol, le prévenu a changé de train de vie. Il s’est acheté une moto Jakarta à 450 000 FCFA, a fait carreler sa chambre et a versé sa dot de 200 000 FCFA. A ces dépenses effectuées s’ajoute le fait que les tirelires ont été retrouvées dans le champ du père du prévenu.
«Le dimanche, ma maman était allée à une cérémonie de mariage. Ce jour-là , Mamadou était à la maison vers 20h. Il a offert des biscuits aux enfants, m’a montré des images de son séjour à Ziguinchor sur sa tablette, puis il était parti charger son téléphone portable. Il est resté près de 3 heures», a déclaré Saliou Tall, fils de la plaignante.
«Il n’y a pas de certitude que c’est mon client qui a pris l’argent. C’est une procédure honteuse fondée sur des suspicions. La partie civile n’a pas produit d’écrits pour prouver qu’elle avait gardé de l’argent. Contrairement à ce qu’elle dit, la Police a constaté que l’armoire n’a subi aucune effraction. Il y a un doute sérieux et le doute doit profiter au prévenu», a plaidé Me Sène, l’avocat de la défense.
Le parquet a requis l’application de la loi. L’affaire a été mise en délibéré pour le 20 juillet.
Bes Bi