Né en 1979, marié et père de huit enfants, Mohamed Bachir C. s'est lancé dans une opération frauduleuse de multiplication de billets de banque. Son coup a non seulement foiré, mais il s'est retrouvé derrière les barreaux.
Quand le quadragénaire a appris que le marabout Modou Bakhoum était capable de lui fournir des billets factices, il lui a versé toutes ses économies. Il s'est ensuite rapproché de son collègue Seydou Diagne pour lui emprunter 3 millions de francs. Il a fait croire à M. Diagne qu'il s'est lancé dans le business de camions hydrocureurs. Et qu'il allait le rembourser dans un délai de 24h, car il avait déjà trouvé un acquéreur à Touba.
Mieux, Mohamed Bachir avait présenté Modou Bakhoum et un certain Serigne Saliou comme étant ses associés. C'est dans ces circonstances que Seydou Diagne a accordé un prêt à l'escroc, lequel lui a finalement dit que le camion était tombé en panne lorsqu'il le convoyait à Touba le 13 juin 2022. Après avoir déposé trois plaintes classées sans suite, la victime a saisi la section de Recherches le 29 septembre 2022.
Électromécanicien de profession, Mohamed Bachir C. a révélé aux pandores avoir été arnaqué par Modou Bakhoum qui lui a promis la richesse. A l'en croire, le charla- tan lui a réclamé des millions pour les sacrifices et l'achat de parfums afin de procéder à la falsification des billets de banque. Quand il a été à court de liquidité, il a inventé l'histoire de l'acquisition du véhicule pour délester sa victime de 3 millions de francs.
Allant plus loin, le natif de Guédiawaye a signalé avoir porté plainte contre son bourreau à la brigade spéciale du port et l'affaire sera plaidée le 18 octobre prochain.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar hier, le prévenu a tenté de faire croire au juge qu’il a commis une faute civile. "Le plaignant m'a prêté 3 millions francs avec un intérêt de 2 millions francs. Il ne m'a jamais demandé la destination de l'argent. Aussi, je ne lui ai jamais parlé de l'acquisition d'un camion", a-t-il contesté avec véhémence.
Sur instruction du maître des poursuites, la partie civile a fait écouter au tribunal un audio whatsApp dans lequel on entend le mis cause lui faire part de son projet imaginaire.
Là , Mohamed Bachir a avoué son forfait. "J'étais sous l'emprise de Modou Bakhoum qui m'a envoûté avec ses bains mystiques", a-t-il expliqué. Estimant le chef d'escroquerie constant, le substitut du procureur a sollicité deux ans, dont six mois ferme.
Me Michel Ndong a plaidé la relaxe du prévenu. D'après lui, c'est l'intérêt de 2 millions de francs qui a déterminé la remise. Finalement, le juge a infligé une peine de deux mois ferme au prévenu qui doit allouer 4 millions de francs à sa victime
Rewmi
Quand le quadragénaire a appris que le marabout Modou Bakhoum était capable de lui fournir des billets factices, il lui a versé toutes ses économies. Il s'est ensuite rapproché de son collègue Seydou Diagne pour lui emprunter 3 millions de francs. Il a fait croire à M. Diagne qu'il s'est lancé dans le business de camions hydrocureurs. Et qu'il allait le rembourser dans un délai de 24h, car il avait déjà trouvé un acquéreur à Touba.
Mieux, Mohamed Bachir avait présenté Modou Bakhoum et un certain Serigne Saliou comme étant ses associés. C'est dans ces circonstances que Seydou Diagne a accordé un prêt à l'escroc, lequel lui a finalement dit que le camion était tombé en panne lorsqu'il le convoyait à Touba le 13 juin 2022. Après avoir déposé trois plaintes classées sans suite, la victime a saisi la section de Recherches le 29 septembre 2022.
Électromécanicien de profession, Mohamed Bachir C. a révélé aux pandores avoir été arnaqué par Modou Bakhoum qui lui a promis la richesse. A l'en croire, le charla- tan lui a réclamé des millions pour les sacrifices et l'achat de parfums afin de procéder à la falsification des billets de banque. Quand il a été à court de liquidité, il a inventé l'histoire de l'acquisition du véhicule pour délester sa victime de 3 millions de francs.
Allant plus loin, le natif de Guédiawaye a signalé avoir porté plainte contre son bourreau à la brigade spéciale du port et l'affaire sera plaidée le 18 octobre prochain.
Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar hier, le prévenu a tenté de faire croire au juge qu’il a commis une faute civile. "Le plaignant m'a prêté 3 millions francs avec un intérêt de 2 millions francs. Il ne m'a jamais demandé la destination de l'argent. Aussi, je ne lui ai jamais parlé de l'acquisition d'un camion", a-t-il contesté avec véhémence.
Sur instruction du maître des poursuites, la partie civile a fait écouter au tribunal un audio whatsApp dans lequel on entend le mis cause lui faire part de son projet imaginaire.
Là , Mohamed Bachir a avoué son forfait. "J'étais sous l'emprise de Modou Bakhoum qui m'a envoûté avec ses bains mystiques", a-t-il expliqué. Estimant le chef d'escroquerie constant, le substitut du procureur a sollicité deux ans, dont six mois ferme.
Me Michel Ndong a plaidé la relaxe du prévenu. D'après lui, c'est l'intérêt de 2 millions de francs qui a déterminé la remise. Finalement, le juge a infligé une peine de deux mois ferme au prévenu qui doit allouer 4 millions de francs à sa victime
Rewmi