Le Directeur général du Budget que "L'As" a joint, précise qu'il n'y a pas eu de ponctions de salaire. Selon Mouhamadou Moustapha Ba, aucun salaire n'a fait l'objet de ponction. Il se trouve, d'après lui, que le service de la Solde a constaté des dysfonctionnements qui méritent un toilettage et une remise à jour du système d'informations de la fonction publique.
Par exemple, après une fouille du système, dit-il, le ministère des Finances s'est rendu compte que 8.000 enseignants faisaient l'objet de double ou de triple ponction syndicale. Un enseignant ne pouvant adhérer qu'à un seul syndicat, il fallait interrompre cette incongruité.
Aussi, l'audit, a-t-il montré que 98 personnes recevaient leur salaire à partir d'un seul compte bancaire. Pire, dans cette affaire, plusieurs fonctionnaires percevaient des pensions familiales sans apporter les papiers justificatifs. Donc, c'est après constat de ces impairs, que les Finances ont décidé de suspendre les check-off syndicaux et certaines prestations familiales injustifiées, mais aussi de renvoyer les 98 personnes en billettage, pour qu'elles puissent se présenter physiquement au Trésor.
En somme, d'après une source digne de foi, cette affaire de ponction, qui n'a fait réagir que des syndicalistes de l'enseignement sur les 120.000 fonctionnaires, exhale un parfum de malversations qui risque de faire grand bruit les jours à venir, au terme de l'audit complet du système d'information.
Par exemple, après une fouille du système, dit-il, le ministère des Finances s'est rendu compte que 8.000 enseignants faisaient l'objet de double ou de triple ponction syndicale. Un enseignant ne pouvant adhérer qu'à un seul syndicat, il fallait interrompre cette incongruité.
Aussi, l'audit, a-t-il montré que 98 personnes recevaient leur salaire à partir d'un seul compte bancaire. Pire, dans cette affaire, plusieurs fonctionnaires percevaient des pensions familiales sans apporter les papiers justificatifs. Donc, c'est après constat de ces impairs, que les Finances ont décidé de suspendre les check-off syndicaux et certaines prestations familiales injustifiées, mais aussi de renvoyer les 98 personnes en billettage, pour qu'elles puissent se présenter physiquement au Trésor.
En somme, d'après une source digne de foi, cette affaire de ponction, qui n'a fait réagir que des syndicalistes de l'enseignement sur les 120.000 fonctionnaires, exhale un parfum de malversations qui risque de faire grand bruit les jours à venir, au terme de l'audit complet du système d'information.
