Le ministre de la Gouvernance locale, Abdoulaye Diouf Sarr, assis juste à côté de son « ennemi », le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, la scène est rare pour être soulignée, selon Le Quotidien. Ce, surtout lorsque les deux responsables « apériste » et socialiste discutent de… l’Acte 3 de la décentralisation. Une réforme qui a mis à nu leurs divergences politiques. D’ailleurs, Khalifa Sall, un des plus grands détracteurs de cette réforme, n’a pas manqué de confier que « c’est la première fois qu’ (il) participe à une réunion sur l’Acte 3 ». « Pour des raisons assez simples, j’avais mon opinion là -dessus, mais aussi je n’étais pas souvent invité. Alors, c’est une première. Vous connaissez ma position sur cette question, c’est une loi qui est applicable, il s’agit donc aujourd’hui de voir comment la rendre plus applicable, mieux opérationnelle afin qu’elle serve l’intérêt général », a déclaré Khalifa Sall, hier.
Cette rencontre visait à évaluer la première année de la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation. C’était aussi une réunion préparatoire au Conseil interministériel, prévu à la fin de ce mois, dédié à cette réforme. Au cours de son intervention, le maire de Dakar a invité les autorités à travailler avec les collectivités locales dans la politique de la décentralisation. « Cette volonté de discuter et de dialogue est une très bonne chose parce que la décentralisation, par essence, est inclusive et participative. Si on veut qu’elle soit efficace, qu’elle permette à tous les acteurs de se retrouver ensemble pour échanger sur ce qui les concerne », plaide le maire de Dakar.
De son côté, le ministre de la Gouvernance locale, Abdoulaye Diouf Sarr a promis de multiplier l’organisation de telles rencontres. Toutefois, M. Sarr à tenu à rappeler que l’Acte 3 a fait l’objet d’une évaluation « très interactive et qui a intégré tous les acteurs au niveau national ». « Au niveau des régions, les gouverneurs ont organisé des Crd et des panels pour échanger sur les ajustements suite à la première année de mise en œuvre », a dit le ministre.
Cette rencontre visait à évaluer la première année de la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation. C’était aussi une réunion préparatoire au Conseil interministériel, prévu à la fin de ce mois, dédié à cette réforme. Au cours de son intervention, le maire de Dakar a invité les autorités à travailler avec les collectivités locales dans la politique de la décentralisation. « Cette volonté de discuter et de dialogue est une très bonne chose parce que la décentralisation, par essence, est inclusive et participative. Si on veut qu’elle soit efficace, qu’elle permette à tous les acteurs de se retrouver ensemble pour échanger sur ce qui les concerne », plaide le maire de Dakar.
De son côté, le ministre de la Gouvernance locale, Abdoulaye Diouf Sarr a promis de multiplier l’organisation de telles rencontres. Toutefois, M. Sarr à tenu à rappeler que l’Acte 3 a fait l’objet d’une évaluation « très interactive et qui a intégré tous les acteurs au niveau national ». « Au niveau des régions, les gouverneurs ont organisé des Crd et des panels pour échanger sur les ajustements suite à la première année de mise en œuvre », a dit le ministre.