Les mouvements d'humeur se répandent dans le secteur de l'éducation. Après le Cadre unitaire des syndicats de l'enseignement moyen et secondaire ( Cusems) la semaine dernière, cette semaine-ci, c'est au tour du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss) d'entrer dans la danse. Selon son secrétaire général Saourou Sène, leur entité a décidé de dérouler son plan d'action. Et aujourd'hui, il est prévu un débrayage à partir de 9h. Celui-ci est suivi d'assemblées générales dans le secondaire. Mais, demain, les enseignants membres du Saemss déserteront les classes, car le syndicat a décrété une grève générale.
D'après M. Sène, qui faisait face à la presse hier, s'ils en sont arrivés à cette situation, c'est que leur préavis a expiré depuis le 11 janvier 2018, sans que le gouvernement ne daigne leur donner un accusé de réception. "Le Bureau exécutif national condamne avec la dernière énergie le mutisme total du gouvernement et son manque de réaction durant la période légale du préavis, du 11 décembre 2017 au 11 janvier 2018", fulmine le syndicaliste. Ses camarades et lui fustigent les multiples manquements notés dans le secteur de l'éducation et de la formation, depuis le début de l'année scolaire 2017-2018. Cette situation, poursuit l'enseignant, "argue naturellement de façon irréversible des lendemains sombres pour le système éducatif". En fait, le Saemss rappelle que l'Etat peine à payer entièrement les indemnités du Bac et du Bfem, sans compter les ponctions sur les salaires et "une fiscalité lugubre".
En outre, M. Sène soutient que "le manque d'enseignants est plus que criard dans les établissements, bien que l'Administration procède au redéploiement tous azimuts et à la fusion de classes". Face à ces griefs, le Saemss se dit "déterminé" à faire respecter les accords signés et à faire revaloriser la fonction enseignante, conformément aux lois et dispositions en vigueur. Ainsi, à en croire le Sg, ils ont lancé le plan d'action "pour protester contre le gouvernement et l'amener à apporter des réponses structurelles aux problèmes lancinants qui plombent le secteur de l'éducation".
M. Sène est revenu sur le message à la Nation de fin d'année du chef de l'Etat, en soutenant que "c'est un discours de faire semblant pour l'éducation. Car, sur toutes les 15 minutes d'allocution, les 5 sont réservées à l'éducation pour parler de généralités". Or, se désole le syndicaliste, "tout le monde sait que si les 40 % du budget étaient réellement consacrés à l'éducation, on n'aurait pas autant d'abris provisoires. Il y est revenu de long en large, en laissant de côté le malaise enseignant né d'un système de rémunération qu'il connait bien".
Enquête
D'après M. Sène, qui faisait face à la presse hier, s'ils en sont arrivés à cette situation, c'est que leur préavis a expiré depuis le 11 janvier 2018, sans que le gouvernement ne daigne leur donner un accusé de réception. "Le Bureau exécutif national condamne avec la dernière énergie le mutisme total du gouvernement et son manque de réaction durant la période légale du préavis, du 11 décembre 2017 au 11 janvier 2018", fulmine le syndicaliste. Ses camarades et lui fustigent les multiples manquements notés dans le secteur de l'éducation et de la formation, depuis le début de l'année scolaire 2017-2018. Cette situation, poursuit l'enseignant, "argue naturellement de façon irréversible des lendemains sombres pour le système éducatif". En fait, le Saemss rappelle que l'Etat peine à payer entièrement les indemnités du Bac et du Bfem, sans compter les ponctions sur les salaires et "une fiscalité lugubre".
En outre, M. Sène soutient que "le manque d'enseignants est plus que criard dans les établissements, bien que l'Administration procède au redéploiement tous azimuts et à la fusion de classes". Face à ces griefs, le Saemss se dit "déterminé" à faire respecter les accords signés et à faire revaloriser la fonction enseignante, conformément aux lois et dispositions en vigueur. Ainsi, à en croire le Sg, ils ont lancé le plan d'action "pour protester contre le gouvernement et l'amener à apporter des réponses structurelles aux problèmes lancinants qui plombent le secteur de l'éducation".
M. Sène est revenu sur le message à la Nation de fin d'année du chef de l'Etat, en soutenant que "c'est un discours de faire semblant pour l'éducation. Car, sur toutes les 15 minutes d'allocution, les 5 sont réservées à l'éducation pour parler de généralités". Or, se désole le syndicaliste, "tout le monde sait que si les 40 % du budget étaient réellement consacrés à l'éducation, on n'aurait pas autant d'abris provisoires. Il y est revenu de long en large, en laissant de côté le malaise enseignant né d'un système de rémunération qu'il connait bien".
Enquête