Des témoins racontent que le problème entre le maçon Bassirou Mbaye et une partie des populations de Ndièye, remonte à la construction de la Grande mosquée du village, dont il avait la charge. Un témoin rejoue le film du drame :
« A un moment donné, alors qu’il avait presque fini la construction, les villageois l'ont tout simplement retiré du projet. Il y a eu des accrochages et il est parti de la mosquée. Quelqu’un lui a alors offert un terrain qui se situe en face de son domicile. Il a ainsi entrepris d’y construire une mosquée.
Mais quand les villageois ont eu vent de son projet, ils sont revenus à la charge, pour lui interdire de construire sa propre mosquée. Bassirou Mbayé est allé chercher avant de l'obtenir, une autorisation auprès des autorités. Ce matin (NDRL : hier), alors qu’il était dans le chantier avec son fils, des villageois se sont pointés pour détruire ce qu’il avait commencé à construire. Ils étaient armés de haches et marteaux-piqueurs.
Le vieux a refusé de transiger. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Quand des riverains et voisins ont voulu s’interposer, Bassirou a dit qu’il préférait mourir que de reculer devant ses agresseurs. Il a reçu plusieurs coups de machettes. Son fils a également de graves blessures au bras ».
La gendarmerie a déployé plusieurs éléments sur place, qui ont procédé à plusieurs arrestations de suspects, dont des notables du village.
« A un moment donné, alors qu’il avait presque fini la construction, les villageois l'ont tout simplement retiré du projet. Il y a eu des accrochages et il est parti de la mosquée. Quelqu’un lui a alors offert un terrain qui se situe en face de son domicile. Il a ainsi entrepris d’y construire une mosquée.
Mais quand les villageois ont eu vent de son projet, ils sont revenus à la charge, pour lui interdire de construire sa propre mosquée. Bassirou Mbayé est allé chercher avant de l'obtenir, une autorisation auprès des autorités. Ce matin (NDRL : hier), alors qu’il était dans le chantier avec son fils, des villageois se sont pointés pour détruire ce qu’il avait commencé à construire. Ils étaient armés de haches et marteaux-piqueurs.
Le vieux a refusé de transiger. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Quand des riverains et voisins ont voulu s’interposer, Bassirou a dit qu’il préférait mourir que de reculer devant ses agresseurs. Il a reçu plusieurs coups de machettes. Son fils a également de graves blessures au bras ».
La gendarmerie a déployé plusieurs éléments sur place, qui ont procédé à plusieurs arrestations de suspects, dont des notables du village.