La vie de cet homme s’est confondue avec l’entreprise qu’il a dirigée pendant plus d’une vingtaine d’années et qui se trouve être la première industrie sénégalaise. De leur création en 1981 jusqu’en 2000, les Industries chimiques du Sénégal n’ont eu qu’un seul patron : M. Pierre Kama. M. Kama a, en effet, d’abord dirigé la société d’études créée en 1977 dans le cabinet du Premier ministre Abdou Diouf pour la création d’une industrie chimique. Elle sera transformée en société d’exploitation en novembre 1980.
C’est donc tout naturellement qu’il sera placé à la tête de la société lors de sa création. Les premières années sont très difficiles. Les pertes s’accumulent. Les bailleurs de fonds perdent patience. Cependant, M. Kama croit en son affaire. Il a le soutien des plus hautes autorités du pays et notamment du président de la République, Abdou Diouf, dont il est l’un des proches. L’alliance stratégique avec l’Inde représente à coup sûr le plus grand coup de génie de M. Kama.
« Le marché de l’acide phosphorique est un marché particulier. L’Inde en est un marché directeur et très rentable, qui représente deux millions de tonnes d’acide phosphorique. C’est un atout et une prouesse que d’y écouler la quasi-totalité de sa production », expliquait-il encore en 2000. Après les Ics, il se consacrera au complexe hôtelier Laguna Beach de Mbodiène, dont il fut l’un des actionnaires et dirigeants.
C’est donc tout naturellement qu’il sera placé à la tête de la société lors de sa création. Les premières années sont très difficiles. Les pertes s’accumulent. Les bailleurs de fonds perdent patience. Cependant, M. Kama croit en son affaire. Il a le soutien des plus hautes autorités du pays et notamment du président de la République, Abdou Diouf, dont il est l’un des proches. L’alliance stratégique avec l’Inde représente à coup sûr le plus grand coup de génie de M. Kama.
« Le marché de l’acide phosphorique est un marché particulier. L’Inde en est un marché directeur et très rentable, qui représente deux millions de tonnes d’acide phosphorique. C’est un atout et une prouesse que d’y écouler la quasi-totalité de sa production », expliquait-il encore en 2000. Après les Ics, il se consacrera au complexe hôtelier Laguna Beach de Mbodiène, dont il fut l’un des actionnaires et dirigeants.