L’incendie qui s’est déclaré aux environs de 3 heures du matin, vendredi, au parc de bois, plus connu sous le nom de «Parc Lambaye », a gravement endommagé les lignes électriques à haute tension qui alimentent Dakar et causé d’importants dégâts matériels estimés à plusieurs centaines de millions F Cfa. En visite sur les lieux du sinistre, dans l’après-midi, le Directeur général de la Senelec a exprimé sa solidarité aux victimes et présenté ses excuses aux populations de Dakar, privées d’électricité depuis 7 heures de la matinée.
«L’électricité est, pour l’essentiel, produite hors de Dakar. On a les 105 mégawatts à Tobène ; les 90 mégawatts à Kahone (Kaolack) avec la C7, on a Manantali, le Cap des Biches. Tous ces sites de production alimentent Dakar. Ce qui fait qu’une bonne partie de Dakar sera privée d’électricité jusqu’à réparation. Car, sur les 250 mégawatts qui permettent d’alimenter Dakar en moyenne dans cette période où il fait moins chaud, on a un déficit de 105 mégawatts », a-t-il expliqué à la presse.
Sur la posture que les dirigeants de la Sénélec vont adopter, Mouhamadou Maktar Cissé n’a pas usé de détours pour indiquer que la justice sera saisie.
«Nous sommes obligés de prendre des mesures conservatoires en portant plainte contre X. On ne sait pas encore ce qui est à l’origine de l’incendie, peut -être que c’est un acte malveillant. Nous allons mener une enquête technique, mais nous porterons plainte pour la préservation des droits de la Senelec et certainement, l’Etat agira de même à travers ses services compétents », a-t-il annoncé.
Le Dg de la Senelec a profité de l’occasion pour encore sonner l’alerte sur les branchements clandestins et les constructions anarchiques sur les installations de la Sénélec. «Les branchements et l’occupation anarchique de nos emprises constituent épée de Damoclès. Derrière le mur du poste le plus important qui se trouve être celui de Hann, on a noté des constructions.
A plusieurs reprises, il y a des décisions de justice, mais elles n’ont jamais été appliquées. Des gens construisent des immeubles, ouvrent des restaurants, construisent sur les câbles enterrés de la Senelec et des fois, quand des pannes sont notées, les techniciens mettent plusieurs heures à la recherche des câbles enfouis dans les maisons.
Des poteaux sont emprisonnés dans les maisons et des usines. Pas plus tard que le 7 septembre, au cours d’une visite à Rufisque avec la presse, nous avions sonné l’alerte. Aujourd’hui, l’histoire nous a donné raison. Nous pensons qu’avec ce qui s’est passé, des mesures vont enfin être prises pour que de tels incidents ne se reproduisent pas », a expliqué Maktar Cissé.
Source : L’Observateur
«L’électricité est, pour l’essentiel, produite hors de Dakar. On a les 105 mégawatts à Tobène ; les 90 mégawatts à Kahone (Kaolack) avec la C7, on a Manantali, le Cap des Biches. Tous ces sites de production alimentent Dakar. Ce qui fait qu’une bonne partie de Dakar sera privée d’électricité jusqu’à réparation. Car, sur les 250 mégawatts qui permettent d’alimenter Dakar en moyenne dans cette période où il fait moins chaud, on a un déficit de 105 mégawatts », a-t-il expliqué à la presse.
Sur la posture que les dirigeants de la Sénélec vont adopter, Mouhamadou Maktar Cissé n’a pas usé de détours pour indiquer que la justice sera saisie.
«Nous sommes obligés de prendre des mesures conservatoires en portant plainte contre X. On ne sait pas encore ce qui est à l’origine de l’incendie, peut -être que c’est un acte malveillant. Nous allons mener une enquête technique, mais nous porterons plainte pour la préservation des droits de la Senelec et certainement, l’Etat agira de même à travers ses services compétents », a-t-il annoncé.
Le Dg de la Senelec a profité de l’occasion pour encore sonner l’alerte sur les branchements clandestins et les constructions anarchiques sur les installations de la Sénélec. «Les branchements et l’occupation anarchique de nos emprises constituent épée de Damoclès. Derrière le mur du poste le plus important qui se trouve être celui de Hann, on a noté des constructions.
A plusieurs reprises, il y a des décisions de justice, mais elles n’ont jamais été appliquées. Des gens construisent des immeubles, ouvrent des restaurants, construisent sur les câbles enterrés de la Senelec et des fois, quand des pannes sont notées, les techniciens mettent plusieurs heures à la recherche des câbles enfouis dans les maisons.
Des poteaux sont emprisonnés dans les maisons et des usines. Pas plus tard que le 7 septembre, au cours d’une visite à Rufisque avec la presse, nous avions sonné l’alerte. Aujourd’hui, l’histoire nous a donné raison. Nous pensons qu’avec ce qui s’est passé, des mesures vont enfin être prises pour que de tels incidents ne se reproduisent pas », a expliqué Maktar Cissé.
Source : L’Observateur