A côté des pertes considérables d’oignons qui ont été enregistrées l’année dernière (plus de 100 tonnes enfouies, car les stocks qui étaient en souffrance dans la zone des Niayes, ont fini par pourrir du fait d’un manque de magasins de stockage adaptés pour la conservation des produits maraîchers), on relève dans la zone des difficultés liées à la pomme de terre.
Les acteurs locaux alertent en effet sur la commercialisation sur le marché de semences de pomme de terre, impropres à la consommation, à cause de produits nocifs utilisés pour leur conservation. Djiby Ka, exploitant maraîcher à Noflaye, n’en démord pas sur la pomme de terre impropre à la consommation qui est commercialisée par certains producteurs. Des produits toxiques qui se retrouvent dans le panier de la ménagère et dans les assiettes des populations.
«Des semences de pomme de terre, interdites à la consommation, ont été vendues aux populations. J’ai vu ces produits dans les marchés de Rufisque et au village de Sangalkam», a confié le maraîcher de Noflaye, localité située dans la zone des Niayes.
Et son compère Abdou Niang de renchérir : «les gens ont gardé leurs semences ici, jusqu’à la fin de la période des cultures, pour les vendre à vil prix à des gens véreux qui ont écoulé ces denrées sur le marché. Alors qu’il est formellement interdit de consommer les semences de pomme de terre. Elles sont traitées avec un liquide nocif».
Et de révéler dans la foulée : « Les gens ont trouvé un moyen de débarrasser la pomme de terre de l’odeur du produit. En lavant tout simplement les pommes de terre pour les introduire dans le marché. C’est dangereux pour la santé des populations».
Il faut relever cependant qu’en ce qui concerne la pomme de terre, le problème de stockage et de commercialisation ne se pose plus. Et les acteurs de révéler que c’est grâce à la collaboration avec les Indiens, par le biais de l’entreprise Sen India. Celle ci achète et assure la conservation des produits agricoles. Les exploitations de pomme de terre sont estimées à 500 ha dans les Niayes. Le kg est vendu à 240 FCFA.
En 2022, une quantité de 3000 tonnes a été produite. Sur un autre registre, l’exploitant Djiby Ka n’a pas manqué d’appeler le gouvernement à financer directement les vrais agriculteurs dans les champs, et non les organisations.
«L’Etat doit financer les vrais cultivateurs. Ceux qui sont dans les champs et non les paysans du dimanche. Qu’on donne les moyens aux paysans agricoles recrutés pour exploiter les périmètres maraîchers, au profit d’autres individus, parce qu’ils ont la terre et les moyens financiers»
Sud quotidien
Les acteurs locaux alertent en effet sur la commercialisation sur le marché de semences de pomme de terre, impropres à la consommation, à cause de produits nocifs utilisés pour leur conservation. Djiby Ka, exploitant maraîcher à Noflaye, n’en démord pas sur la pomme de terre impropre à la consommation qui est commercialisée par certains producteurs. Des produits toxiques qui se retrouvent dans le panier de la ménagère et dans les assiettes des populations.
«Des semences de pomme de terre, interdites à la consommation, ont été vendues aux populations. J’ai vu ces produits dans les marchés de Rufisque et au village de Sangalkam», a confié le maraîcher de Noflaye, localité située dans la zone des Niayes.
Et son compère Abdou Niang de renchérir : «les gens ont gardé leurs semences ici, jusqu’à la fin de la période des cultures, pour les vendre à vil prix à des gens véreux qui ont écoulé ces denrées sur le marché. Alors qu’il est formellement interdit de consommer les semences de pomme de terre. Elles sont traitées avec un liquide nocif».
Et de révéler dans la foulée : « Les gens ont trouvé un moyen de débarrasser la pomme de terre de l’odeur du produit. En lavant tout simplement les pommes de terre pour les introduire dans le marché. C’est dangereux pour la santé des populations».
Il faut relever cependant qu’en ce qui concerne la pomme de terre, le problème de stockage et de commercialisation ne se pose plus. Et les acteurs de révéler que c’est grâce à la collaboration avec les Indiens, par le biais de l’entreprise Sen India. Celle ci achète et assure la conservation des produits agricoles. Les exploitations de pomme de terre sont estimées à 500 ha dans les Niayes. Le kg est vendu à 240 FCFA.
En 2022, une quantité de 3000 tonnes a été produite. Sur un autre registre, l’exploitant Djiby Ka n’a pas manqué d’appeler le gouvernement à financer directement les vrais agriculteurs dans les champs, et non les organisations.
«L’Etat doit financer les vrais cultivateurs. Ceux qui sont dans les champs et non les paysans du dimanche. Qu’on donne les moyens aux paysans agricoles recrutés pour exploiter les périmètres maraîchers, au profit d’autres individus, parce qu’ils ont la terre et les moyens financiers»
Sud quotidien