El Malick Seck en compagnie de la Première Dame française Valérie Trierweiler et de l'homme d'affaires Attal au Quai d'Orsay
El Malick Seck en compagnie de la Première Dame française Valérie Trierweiler et de l'homme d'affaires Attal au Quai d'Orsay
Très jeune, il s’intéressa au métier de journaliste. Aussi s’approchera-t-il de la rédaction d’un hebdomadaire local Thiès Info qu’il fréquentera un temps avant de se voir autorisé de proposer des articles. Ce fut alors suffisant pour celui qu’un doyen qualifia de ‘virtuose’ d’étaler tout le talent qui sommeillait dans cette frêle créature des années 96. Il venait juste de souffler sur ses 19 ans. Il restera dans cette rédaction jusqu’à sa fermeture. Alors le jeune journaliste jettera ses balluchons au quotidien Le Matin dont il sera le correspondant. C’est alors qu’il connaîtra sa première mésaventure dans l’affaire qui l’opposa à Serigne Saliou Touré et qui fit couler beaucoup d’encre surtout quand les Talibé de ce dernier ont incendié sa maison paternelle après avoir enlevé son frère. Une affaire qui passera à la palabre avant de s’estomper.
Après un court instant de flottement dans sa vie professionnelle, El Malick Seck intégra la rédaction de l’hebdomadaire satirique Le Cafard Libéré. C’est avec cette rédaction qu’il fit la campagne présidentielle de 2000. Il suivait alors le candidat de l’Urd, Djibo Leyti Kâ. Les élections passées, il s’installa à son propre compte pour mettre en place le premier quotidien provincial du pays, Deuk-bi. Un quotidien qui fit parler de lui dès sa naissance mais qui sera heurté de plein fouet par l’affaire dite de ‘Bleu Cissokho’. Ce dernier, adjoint au maire de l‘époque, s’étant senti diffamé, avait engagé une action justice. Il écopera d’une amende qui nécessitera plus tard la saisie du matériel du journal. Un coup qui ne sapera point le moral du jeune journaliste puisqu’il mit en place aussitôt un autre quotidien qui ne connaîtra malheureusement pas la vie d’une rose.
Ainsi, El Malick se retira du circuit pendant un temps et ne fit sa réapparition qu’avec son avènement à Walf Fm en qualité de correspondant à Thiès. Son passage à ladite station ne sera que de courte durée. Il rendra sa démission pour protester contre la volonté du groupe de ne pas respecter la journée sans presse, décidée pour soutenir un confrère, Madiambal Diagne, aujourd’hui administrateur général du groupe Avenir Communication. Toujours infatigable, El Malick tentera l’expérience du journal en ligne. Ainsi, mit-il sur la toile le premier site en ligne du pays, Confidence.com qu’il vendit plus tard avant d’en rouvrir un autre Rewmi.com, lequel connaîtra le même sort que son le précèdent. Puisqu’il sera vendu avant la création de son nouveau journal, celui qui lui vaut aujourd’hui cette énième affaire en justice, 24 Heures Chrono. Le sien ligne facedakar le propulsera définitivement sur la scène médiatique. Il sera considéré par la suite comme le fondateur du peopleau Sénégal
Au-delà de son talent journalistique, l’homme que ses anciens collaborateurs expliquent comme quelqu’un sans rancune qui prend tout avec philosophie, généreux mais têtu comme une mule, est aussi connu comme étant un ‘virtuose de l’informatique’ puisqu’ayant lui-même installé les différents sites qu’il a eus à administrer. Côté volume de travail, El Malick Seck est presque une bête de travail. Ses proches aiment à dire que ‘Malick se suffit juste de deux heures de sommeil par jour’. Aussi, ce témoignage de Souleymane Jules Diop dans sa dernière chronique, dans sa partie relative au parcours académique de El Malick, en dit long, : ‘C’est parce qu’il s’est fait tout seul, hors des schémas classiques, qu’il mérite notre respect.’
Walfadjri