C’est à la veille des élections législatives du 1er juillet dernier que Ousmane Massek Ndiaye a définitivement rompu les liens avec le Pds. Ecarté des listes à la députation, ce fidèle parmi les fidèles rejoint Pape Diop, Abdoulaye Baldé, Mamadou Seck et d’autres ténors libéraux eux aussi frustrés d’être mis à l’écart des listes du Pds qui vient de quitter le pouvoir. De cette jonction naîtra la coalition Bokk Gis Gis dirigée par l’ancien maire de Dakar aux dernières législatives. Cependant, ce compagnonnage sera de courte durée. Bien que membre fondateur de cette coalition, son nom ne figurera pas sur les listes. C’est pourquoi, au lendemain de ces joutes, ses fidèles s’activent pour créer un parti pour lui. Ils soutiennent que l’homme a fait ses preuves au Pds et doit avoir une ambition nationale. C’est dans cette perspective d’ailleurs qu’il lance sa chaîne de télévision la Tsl. Mais, compte tenu de sa proximité avec le président Macky Sall, nouvellement élu, certains parient sur sa transhumance vers l’Apr. Cependant, âgé de 57 ans et cloué par une arthrose, le dernier président du Conseil économique et social est plus soucieux de sa santé que de son avenir politique.
Il avait définitivement tourné la page du Pds, mais l’homme est un libéral né, un pur produit de Wade et du Pds. En effet, très tôt, il adhère au principal parti d’opposition de l’époque et devient membre du Comité national de la jeunesse du parti dans lequel, il a par la suite exercé beaucoup de fonctions. Après avoir quitté les Jeunesses libérales, il prend vite des galons. Nommé secrétaire national adjoint chargé des cadres, c’est lui le responsable de la logistique et des finances du candidat Abdoulaye Wade aux élections présidentielle et législatives de 1993 avant de prendre la direction des finances de ce parti. Responsable de la fédération départementale Pds de Saint-Louis, c’est tout naturellement qu’il récolte les fruits de son engagement envers son «Maître» après l’alternance. En effet, il occupe le poste de Secrétaire général de la présidence de la République. C’était de 2000 à 2001, où il a, également occupé cumulativement les fonctions de directeur du programme de construction et de réhabilitation du patrimoine de l’Etat (Pcrpe). Bénéficiant de la confiance de Wade, il est nommé directeur des structures du parti en 2004. Sa mission : remobiliser le parti en proie à des querelles internes. A ce titre, il organise la vente des cartes et rencontre les responsables des organisations.
Elu député deux fois en 2002 et en 2007, Ousmane Masseck Ndiaye a été vice-président de l’Assemblée nationale en 2002. Il a également exercé plusieurs fonctions ministérielles. Il fut ministre du Tourisme de 2001 à 2004, ministre du Tourisme et des Transports Aériens de 2004 à 2007. Et enfin, ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et des Collectivités Locales de 2007 à 2009. Maire de Saint-Louis de 2002 à 2009, l’homme tombe en disgrâce quand le président Wade décide de sanctionner les ministres qui ont perdu chez eux lors des locales de 2009. Quelque temps après, il est encore désavoué par Wade qui demande à tous les responsables des Fédérations de son parti de retourner toutes les cartes, distribuées par Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye Faye. Le dernier président du Conseil économique et social du Sénégal est un cadre supérieur en gestion des entreprises. Il a démarré sa carrière à la Poste où il a été Chef de la subdivision des Achats puis Chef de Département des approvisionnements et marchés.
Charles Gaïky DIENE
walf-groupe.com
Il avait définitivement tourné la page du Pds, mais l’homme est un libéral né, un pur produit de Wade et du Pds. En effet, très tôt, il adhère au principal parti d’opposition de l’époque et devient membre du Comité national de la jeunesse du parti dans lequel, il a par la suite exercé beaucoup de fonctions. Après avoir quitté les Jeunesses libérales, il prend vite des galons. Nommé secrétaire national adjoint chargé des cadres, c’est lui le responsable de la logistique et des finances du candidat Abdoulaye Wade aux élections présidentielle et législatives de 1993 avant de prendre la direction des finances de ce parti. Responsable de la fédération départementale Pds de Saint-Louis, c’est tout naturellement qu’il récolte les fruits de son engagement envers son «Maître» après l’alternance. En effet, il occupe le poste de Secrétaire général de la présidence de la République. C’était de 2000 à 2001, où il a, également occupé cumulativement les fonctions de directeur du programme de construction et de réhabilitation du patrimoine de l’Etat (Pcrpe). Bénéficiant de la confiance de Wade, il est nommé directeur des structures du parti en 2004. Sa mission : remobiliser le parti en proie à des querelles internes. A ce titre, il organise la vente des cartes et rencontre les responsables des organisations.
Elu député deux fois en 2002 et en 2007, Ousmane Masseck Ndiaye a été vice-président de l’Assemblée nationale en 2002. Il a également exercé plusieurs fonctions ministérielles. Il fut ministre du Tourisme de 2001 à 2004, ministre du Tourisme et des Transports Aériens de 2004 à 2007. Et enfin, ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et des Collectivités Locales de 2007 à 2009. Maire de Saint-Louis de 2002 à 2009, l’homme tombe en disgrâce quand le président Wade décide de sanctionner les ministres qui ont perdu chez eux lors des locales de 2009. Quelque temps après, il est encore désavoué par Wade qui demande à tous les responsables des Fédérations de son parti de retourner toutes les cartes, distribuées par Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye Faye. Le dernier président du Conseil économique et social du Sénégal est un cadre supérieur en gestion des entreprises. Il a démarré sa carrière à la Poste où il a été Chef de la subdivision des Achats puis Chef de Département des approvisionnements et marchés.
Charles Gaïky DIENE
walf-groupe.com