Le TGI de Diourbel souffre de déficit de personnels judiciaires. La réalité, c’est que, aussi bien au siège, au parquet comme au greffe, le tribunal de Diourbel souffre de manque de personnel judiciaire", a déclaré le procureur Aly Ciré Ndiaye. Il a fait ce constat mardi à l’ouverture officielle de la deuxième session de la Chambre criminelle du TGI de Diourbel qui doit juger 10 affaires.
Selon le procureur, les efforts menés par la juridiction sont souvent plombés par un déficit de personnel judiciaire. "On a besoin d’un renfort de personnels, pour que les personnes mises en cause puissent être jugées dans les meilleurs délais. C’est un droit fondamental auquel l’Etat doit faire face", a relevé le magistrat.
Il a signalé qu’au moment où se tient cette présente session, il a encore sur sa table "deux affaires (…) en attente d’être enrôlées pour la prochaine chambre".
Le représentant du ministère public déplore le fait que seuls deux juges assurent la prise en charge de plus de 400 dossiers. C’est selon lui cette situation qui explique le retard noté dans "les procédures qui peinent à être clôturées".
A sa suite, le représentant du bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Me Assane Dioma Ndiaye, a salué la régularité de la tenue de ces sessions de la Chambre criminelle et "le travail hardi des juges d’instruction".
"Il est heureux que le procureur ait mis le doigt sur les difficultés du Tribunal de Grande Instance. Diourbel doit disposer d’un tribunal de son rang, parce qu’il a jadis été le berceau de tous les grands magistrats (…)", a-t-il plaidé. Au vu de cette situation, déclare-t-il, le fait que cette ville n’arrive pas à être dotée d’un "tribunal digne de ce nom pose problème".
S’adressant aux autorités qui ont annoncé un projet de construction d’un palais, le représentant du bâtonnier de l’Ordre des avocats les a invités à "faire en sorte que la justice soit rendue" à Diourbel, "dans des conditions dignes" et à également, renforcer le personnel.
Le président du Tribunal de Grande Instance de Diourbel, Magatte Diop, a appuyé ces doléances visant de meilleures conditions de travail dans cette juridiction. Il estime qu’il n’est "pas évident que seuls trois magistrats puissent faire fonctionner une juridiction de cette envergure".
"J’ai toujours dit que les gens le considèrent comme une juridiction de deuxième classe. Nos textes ne sont pas mis à jour, mais ne serait-ce que pour Touba qui est la deuxième ville du Sénégal, cela devait servir de déclic pour que l’on puisse mettre davantage la juridiction de Diourbel sur orbite", a-t-il dit.
"Le déficit infrastructurel, c’est le plus grand mal que la juridiction de Diourbel, a connu parce que les conditions de travail sont extrêmement difficiles et ça impacte toujours négativement sur le fonctionnement de la justice", a-t-il ajouté.
S’agissant du deuxième manquement ayant trait au déficit en personnel, il a assuré que les pouvoirs publics vont faire des efforts pour y remédier. "Je sais qu’au niveau de l’administration centrale, des mesures sont en train d’être prises (…) mais on m’a toujours promis que le tribunal de Diourbel sera renforcé en personnel, aussi bien en magistrats qu’en greffiers."
Selon le procureur, les efforts menés par la juridiction sont souvent plombés par un déficit de personnel judiciaire. "On a besoin d’un renfort de personnels, pour que les personnes mises en cause puissent être jugées dans les meilleurs délais. C’est un droit fondamental auquel l’Etat doit faire face", a relevé le magistrat.
Il a signalé qu’au moment où se tient cette présente session, il a encore sur sa table "deux affaires (…) en attente d’être enrôlées pour la prochaine chambre".
Le représentant du ministère public déplore le fait que seuls deux juges assurent la prise en charge de plus de 400 dossiers. C’est selon lui cette situation qui explique le retard noté dans "les procédures qui peinent à être clôturées".
A sa suite, le représentant du bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Me Assane Dioma Ndiaye, a salué la régularité de la tenue de ces sessions de la Chambre criminelle et "le travail hardi des juges d’instruction".
"Il est heureux que le procureur ait mis le doigt sur les difficultés du Tribunal de Grande Instance. Diourbel doit disposer d’un tribunal de son rang, parce qu’il a jadis été le berceau de tous les grands magistrats (…)", a-t-il plaidé. Au vu de cette situation, déclare-t-il, le fait que cette ville n’arrive pas à être dotée d’un "tribunal digne de ce nom pose problème".
S’adressant aux autorités qui ont annoncé un projet de construction d’un palais, le représentant du bâtonnier de l’Ordre des avocats les a invités à "faire en sorte que la justice soit rendue" à Diourbel, "dans des conditions dignes" et à également, renforcer le personnel.
Le président du Tribunal de Grande Instance de Diourbel, Magatte Diop, a appuyé ces doléances visant de meilleures conditions de travail dans cette juridiction. Il estime qu’il n’est "pas évident que seuls trois magistrats puissent faire fonctionner une juridiction de cette envergure".
"J’ai toujours dit que les gens le considèrent comme une juridiction de deuxième classe. Nos textes ne sont pas mis à jour, mais ne serait-ce que pour Touba qui est la deuxième ville du Sénégal, cela devait servir de déclic pour que l’on puisse mettre davantage la juridiction de Diourbel sur orbite", a-t-il dit.
"Le déficit infrastructurel, c’est le plus grand mal que la juridiction de Diourbel, a connu parce que les conditions de travail sont extrêmement difficiles et ça impacte toujours négativement sur le fonctionnement de la justice", a-t-il ajouté.
S’agissant du deuxième manquement ayant trait au déficit en personnel, il a assuré que les pouvoirs publics vont faire des efforts pour y remédier. "Je sais qu’au niveau de l’administration centrale, des mesures sont en train d’être prises (…) mais on m’a toujours promis que le tribunal de Diourbel sera renforcé en personnel, aussi bien en magistrats qu’en greffiers."