VIPEOPLES.NET - Né le 02 juin 1952 à Lomé, Il est né dans une famille de 9 enfants et est descendant d'un des premiers commerçants français qui ont installé les comptoirs commerciaux sur la côte du Togo dans les années 1870. Jean Pierre Fabre est le président de l' Alliance nationale pour le changement au Togo.
Jean-Pierre Fabre effectue ses études primaires à Lomé, les études secondaires au collège Saint-Augustin de Togoville, puis au collège Saint-Joseph de Lomé où il obtint le baccalauréat avant de partir poursuivre ses études universitaires en France. Après une maîtrise en sciences économiques, il se spécialise en administration des entreprises (DESS) à l'Université des Sciences et Technologies de Lille.
De retour au Togo 1979, Jean-Pierre Fabre a été enseignant à l'Université de Lomé, donnant des cours de statistiques, de finance et de sciences économiques. Il rejoint ensuite un important groupe d’études en architecture et urbanisme dont il occupe le poste de secrétaire général de 1981 à 1991.
Militant de première heure des droits de l’Homme et de liberté d'expression, il devint directeur des publications d'un des premiers journaux libres du Togo à l'aube des années 1990 qui furent marquées par différents mouvements de lutte pour la démocratie au Togo. En qualité de rédacteur en chef de deux revues hebdomadaires, La Tribune des démocrates et Le Temps des démocrates, il s'investit dans la presse d'opinion.
Le 26 mai 2010 la décision unilatérale de Gilchrist Olympio de rejoindre le gouvernement de Faure Gnassingbé, sans le consentement des membres exécutifs de l'UFC, a créé une division au sein du principal parti d'opposition ancienne. À l'Assemblée nationale où l'UFC avait 27 députés, 20 membres ont soutenu la position de Jean-Pierre Fabre et les membres du bureau nationale du parti pour exclure temporairement Gilchrist Olympio et les députés l’ayant suivi dans cette aventure. Le 10 août 2010, il est élu Président national de l'UFC lors d'un congrès organisé par le parti dans un climat de résistance, alors que la gendarmerie nationale aux ordres du President Faure Gnassingbé cherchait par la violence à empêcher la tenue du congrès. De l'autre côté, le 12 août 2010 un autre congrès fut organisé par le camp de Gilchrist Olympio sous bonne escorte policière et avec la présence des nouveaux alliés du RPT, décidant l'exclusion de Jean-Pierre Fabre et ses collègues.
La lutte de leadership engagée au sein de l’Union des forces du changement (UFC) à la suite de cette décision unilatérale de Gilchrist Olympio, exacerbée par l'ingérence du pouvoir togolais et les forces de l'ordre dans ce conflit interne, aboutit à la création de l'Alliance nationale pour le changement le 10 octobre 2010.
Sous le régime dictatorial de Gnassingbé Eyadema, Jean-Pierre Fabre s'est investi dans la lutte pour la liberté, la justice et la démocratie en participant à la création de la Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH) en 1980. Première organisation non gouvernementale (ONG) des droits de l'homme créée au Togo, la LTDH avait deux objectifs : tout d'abord la promotion la protection et la défense des droits de l'homme, et en deuxième lieu, la formation de ses membres et de la population pour leur permettre de participer à l'élaboration d'un état gouverné par la loi.
En 1991, Jean-Pierre Fabre est le porte-parole de la Conférence nationale souveraine (CNS) organisée au Togo pour lancer le processus de transition démocratique à la suite d'une série de mouvements de contestation de la jeunesse togolaise éprise de liberté et dopée par tous les changements en Europe de l'Est et le fameux Discours de La Baule de François Mitterrand.
En février 1992, quelques mois après le rétablissement du multipartisme au Togo, Jean-Pierre Fabre participe à la création du l'Union des forces de changement (UFC) en tant que fédération de huit partis politiques (UTR, PFC, MTD, FCDDT, SDT, ATD, PDU, UDS) se réclamant de l’héritage de l'ex-Comité de l'Unité togolaise (CUT). Il est désigné secrétaire général de ce parti en étroite collaboration avec le président national du parti Gilchrist Olympio. Dès lors il mettra en œuvre l'organisation et l'implantation du parti dans toutes les couches sociales du pays de manière à en faire la première force d'opposition à l'ancien parti unique, le Rassemblement du peuple togolais (RPT) de feu Gnassingbé Eyadema et de son successeur Faure Gnassingbé.
Malgré différents rendez-vous électoraux manqués et marqués par les fraudes et l'usurpation organisées par le RPT, Jean-Pierre Fabre est élu député en 2007, et devient président du groupe UFC à l'Assemblée nationale.
Jean-Pierre Fabre effectue ses études primaires à Lomé, les études secondaires au collège Saint-Augustin de Togoville, puis au collège Saint-Joseph de Lomé où il obtint le baccalauréat avant de partir poursuivre ses études universitaires en France. Après une maîtrise en sciences économiques, il se spécialise en administration des entreprises (DESS) à l'Université des Sciences et Technologies de Lille.
De retour au Togo 1979, Jean-Pierre Fabre a été enseignant à l'Université de Lomé, donnant des cours de statistiques, de finance et de sciences économiques. Il rejoint ensuite un important groupe d’études en architecture et urbanisme dont il occupe le poste de secrétaire général de 1981 à 1991.
Militant de première heure des droits de l’Homme et de liberté d'expression, il devint directeur des publications d'un des premiers journaux libres du Togo à l'aube des années 1990 qui furent marquées par différents mouvements de lutte pour la démocratie au Togo. En qualité de rédacteur en chef de deux revues hebdomadaires, La Tribune des démocrates et Le Temps des démocrates, il s'investit dans la presse d'opinion.
Le 26 mai 2010 la décision unilatérale de Gilchrist Olympio de rejoindre le gouvernement de Faure Gnassingbé, sans le consentement des membres exécutifs de l'UFC, a créé une division au sein du principal parti d'opposition ancienne. À l'Assemblée nationale où l'UFC avait 27 députés, 20 membres ont soutenu la position de Jean-Pierre Fabre et les membres du bureau nationale du parti pour exclure temporairement Gilchrist Olympio et les députés l’ayant suivi dans cette aventure. Le 10 août 2010, il est élu Président national de l'UFC lors d'un congrès organisé par le parti dans un climat de résistance, alors que la gendarmerie nationale aux ordres du President Faure Gnassingbé cherchait par la violence à empêcher la tenue du congrès. De l'autre côté, le 12 août 2010 un autre congrès fut organisé par le camp de Gilchrist Olympio sous bonne escorte policière et avec la présence des nouveaux alliés du RPT, décidant l'exclusion de Jean-Pierre Fabre et ses collègues.
La lutte de leadership engagée au sein de l’Union des forces du changement (UFC) à la suite de cette décision unilatérale de Gilchrist Olympio, exacerbée par l'ingérence du pouvoir togolais et les forces de l'ordre dans ce conflit interne, aboutit à la création de l'Alliance nationale pour le changement le 10 octobre 2010.
Sous le régime dictatorial de Gnassingbé Eyadema, Jean-Pierre Fabre s'est investi dans la lutte pour la liberté, la justice et la démocratie en participant à la création de la Ligue togolaise des droits de l'homme (LTDH) en 1980. Première organisation non gouvernementale (ONG) des droits de l'homme créée au Togo, la LTDH avait deux objectifs : tout d'abord la promotion la protection et la défense des droits de l'homme, et en deuxième lieu, la formation de ses membres et de la population pour leur permettre de participer à l'élaboration d'un état gouverné par la loi.
En 1991, Jean-Pierre Fabre est le porte-parole de la Conférence nationale souveraine (CNS) organisée au Togo pour lancer le processus de transition démocratique à la suite d'une série de mouvements de contestation de la jeunesse togolaise éprise de liberté et dopée par tous les changements en Europe de l'Est et le fameux Discours de La Baule de François Mitterrand.
En février 1992, quelques mois après le rétablissement du multipartisme au Togo, Jean-Pierre Fabre participe à la création du l'Union des forces de changement (UFC) en tant que fédération de huit partis politiques (UTR, PFC, MTD, FCDDT, SDT, ATD, PDU, UDS) se réclamant de l’héritage de l'ex-Comité de l'Unité togolaise (CUT). Il est désigné secrétaire général de ce parti en étroite collaboration avec le président national du parti Gilchrist Olympio. Dès lors il mettra en œuvre l'organisation et l'implantation du parti dans toutes les couches sociales du pays de manière à en faire la première force d'opposition à l'ancien parti unique, le Rassemblement du peuple togolais (RPT) de feu Gnassingbé Eyadema et de son successeur Faure Gnassingbé.
Malgré différents rendez-vous électoraux manqués et marqués par les fraudes et l'usurpation organisées par le RPT, Jean-Pierre Fabre est élu député en 2007, et devient président du groupe UFC à l'Assemblée nationale.