"Je déclare ouverte la conférence sur la contribution de l'Islam à l'avènement d'une paix mondiale", a dit en substance le Président sénégalais pour marquer l'ouverture de la conférence internationale sur la paix, prévue pour deux jours (clôture aujourd'hui). Cette première cérémonie qu'il a présidé, en sus d'en être le co-parrain avec le Roi du Maroc Mohamed VI (représenté par son ministre chargé des affaires islamiques), est enrichie par la participation de personnalités locales et étrangères. Parmi elles : des familles religieuses sénégalaises (Touba représenté par Ameth Saloum Dieng, Tivaouane par Abdoul Aziz Sy junior..., l'église catholique représentée par l'Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye), des autorités administratives (gouvernement...), diplomatiques (Cameroun, Côte d'ivoire, Tunisie, Iran, Koweit, Vénézuela...), culturelles (le Grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop)... tous contenus dans une assemblée de personnes fortement vêtue en couleur blanche. Il y avait aussi tout naturellement, la présence de la communauté locale et internationale des disciples de la famille de Cheikh Ibrahima Niasse (Baye) et de dignitaires de celle-ci, sous la coupe de son Khalife général Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass qui préside également toutes les sections de l'Association Jamhiyatou Ansaarud-din.
Le cours de la manifestation est marquée par les interventions successives du professeur titulaire de la Chaire Islam et Sociétés musulmanes contemporaines, le Sénégalais Ousmane Kane et du ministre des Habous et des Affaires islamiques du Royaume du Maroc. Le premier a posé son discours sur le thème : "Islam tolérance et démocratie, réflexions sur le parcours du Sénégal post-colonial". Tout en magnifiant la pratique de la religiosité au Sénégal, basée sur "la coexistence pacifique entre les religions", il a préconisé la lutte contre les groupes djihadistes, à charge pour les "Etats", avec le concours des "communautés religieuses". Car, selon lui, le djihad armé est révolu depuis le temps du prophète Mohamed; il ne reste que le djihad contre l'âme charnelle, citant ainsi un hadith (enseignement prophétique) du prophète de l'Islam. Le second s'est épanché sur une réponse par "le soufisme" (théologie musulmane) contre les violences actuelles dont fait face le monde. L'adoption de cette méthode par tous ceux qui se réclament musulmans (notammant les djihadistes)) est synonyme de "paix" durable. Car celle-là est "au coeur des enseignements de l'Islam". Elle procure "une paix intérieure" qui se repercute naturellement dans la vie courante, a assuré le ministre du Royaume chérifien.
En outre, différents intervenants se sont relayés sur le présidium. Le porte-parole du khalife et non moins Imam de la grande mosquée de Médina Baye, Cheikh Tidiane Cissé, a rapporté un message en arabe du khalife. La représentante des délégations étrangères, l'Américaine Daniella Taylor, en tenue traditionnelle sénégalaise, a aussi tenu un discours en anglais. La fin de la cérémonie d'ouverture de cette conférence internationale est parachevée par des remises de prix. D'abord à titres posthumes, aux regrettés Serigne Mamoune Niass et Oustaz Barkham Diop (tous les deux de la famille niassène). Et enfin, le "Prix Cheikh Ibrahima Niass pour la paix" est successivement remis à chacun des deux parrains (Macky Sall et Mohamed VI).
Le cours de la manifestation est marquée par les interventions successives du professeur titulaire de la Chaire Islam et Sociétés musulmanes contemporaines, le Sénégalais Ousmane Kane et du ministre des Habous et des Affaires islamiques du Royaume du Maroc. Le premier a posé son discours sur le thème : "Islam tolérance et démocratie, réflexions sur le parcours du Sénégal post-colonial". Tout en magnifiant la pratique de la religiosité au Sénégal, basée sur "la coexistence pacifique entre les religions", il a préconisé la lutte contre les groupes djihadistes, à charge pour les "Etats", avec le concours des "communautés religieuses". Car, selon lui, le djihad armé est révolu depuis le temps du prophète Mohamed; il ne reste que le djihad contre l'âme charnelle, citant ainsi un hadith (enseignement prophétique) du prophète de l'Islam. Le second s'est épanché sur une réponse par "le soufisme" (théologie musulmane) contre les violences actuelles dont fait face le monde. L'adoption de cette méthode par tous ceux qui se réclament musulmans (notammant les djihadistes)) est synonyme de "paix" durable. Car celle-là est "au coeur des enseignements de l'Islam". Elle procure "une paix intérieure" qui se repercute naturellement dans la vie courante, a assuré le ministre du Royaume chérifien.
En outre, différents intervenants se sont relayés sur le présidium. Le porte-parole du khalife et non moins Imam de la grande mosquée de Médina Baye, Cheikh Tidiane Cissé, a rapporté un message en arabe du khalife. La représentante des délégations étrangères, l'Américaine Daniella Taylor, en tenue traditionnelle sénégalaise, a aussi tenu un discours en anglais. La fin de la cérémonie d'ouverture de cette conférence internationale est parachevée par des remises de prix. D'abord à titres posthumes, aux regrettés Serigne Mamoune Niass et Oustaz Barkham Diop (tous les deux de la famille niassène). Et enfin, le "Prix Cheikh Ibrahima Niass pour la paix" est successivement remis à chacun des deux parrains (Macky Sall et Mohamed VI).