Agé de 27 ans, mécanicien de son état, B. S. Diallo a fait face hier au juge des flagrants délits de Dakar pour outrage public à la pudeur. Ses trois coprévenues Sonita, Doris et Aïcha sont aussi poursuivies pour les mêmes chefs, en plus du délit de défaut de carnet sanitaire. A la barre, B. S. Diallo contesté les faits qui lui sont reprochés. Soutenant qu’il était ivre au moment des faits, il se rappelle toutefois les circonstances de son arrestation. «Alors que je rentrais à Niary Tally, j’ai vu le véhicule de la police et j’ai pris la clé des champs. Malheureusement, les limiers m’ont rattrapé et mis dans la fourgonnette où j’ai trouvé mes coprévenues. C'était à la Médina Rue 6», s’est-il défendu, nous dit "L'As".
D'après les éléments de l'enquête, les mis en cause se livraient à des attouchements sexuels sur le trottoir, le 22 mars dernier, vers 3 heures du matin. Interrogée à son tour, Sonita a nié aussi les faits, avant d’ajouter qu’elle ne connaît pas B. S. Diallo. «J’ai été arrêtée chez moi à la Médina. J'ignore les raisons de mon arrestation. Je suis lavandière», affirme-t-elle, en niant le délit de défaut de carnet sanitaire.
Pourtant, devant les enquêteurs, elle avait reconnu les faits. “J'ai été interpellée par les éléments de la Médina, alors que mes copines et moi pratiquions notre activité de prostitution. Je ne savais pas que le racolage sur la voie publique était interdit. En ce qui concerne l'inscription sur le fichier sanitaire, j'attends de recevoir la délivrance de ma carte consulaire pour pouvoir m’en procurer. Je reconnais les attouchements sexuels sur B. S. Diallo. Il s'agit d'une regrettable erreur. Je ne vais plus fréquenter cette ruelle désormais.»
Ses coprévenues qui sont d’origine sierra-leonaise, ont abondé dans le même sens, en versant dans la dénégation. Appelé à faire sa réquisition, le ministère public a demandé l’application de la loi. L’avocat de la défense, Me Iba Mar Diop pense que le délit d'outrage public à la pudeur n'est pas constitué. «Ce qu'on leur reproche, n'est pas vraisemblable. En effet, il y avait des va-et-vient dans leur appartement et un de leurs voisins qui est étudiant, a appelé les policiers. B. S. Diallo a été interpellé dans les parages en train de se masturber», a indiqué Me Diop, qui a sollicité la relaxe. Toutefois, le tribunal s'est déclaré incompétent et a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir.
D'après les éléments de l'enquête, les mis en cause se livraient à des attouchements sexuels sur le trottoir, le 22 mars dernier, vers 3 heures du matin. Interrogée à son tour, Sonita a nié aussi les faits, avant d’ajouter qu’elle ne connaît pas B. S. Diallo. «J’ai été arrêtée chez moi à la Médina. J'ignore les raisons de mon arrestation. Je suis lavandière», affirme-t-elle, en niant le délit de défaut de carnet sanitaire.
Pourtant, devant les enquêteurs, elle avait reconnu les faits. “J'ai été interpellée par les éléments de la Médina, alors que mes copines et moi pratiquions notre activité de prostitution. Je ne savais pas que le racolage sur la voie publique était interdit. En ce qui concerne l'inscription sur le fichier sanitaire, j'attends de recevoir la délivrance de ma carte consulaire pour pouvoir m’en procurer. Je reconnais les attouchements sexuels sur B. S. Diallo. Il s'agit d'une regrettable erreur. Je ne vais plus fréquenter cette ruelle désormais.»
Ses coprévenues qui sont d’origine sierra-leonaise, ont abondé dans le même sens, en versant dans la dénégation. Appelé à faire sa réquisition, le ministère public a demandé l’application de la loi. L’avocat de la défense, Me Iba Mar Diop pense que le délit d'outrage public à la pudeur n'est pas constitué. «Ce qu'on leur reproche, n'est pas vraisemblable. En effet, il y avait des va-et-vient dans leur appartement et un de leurs voisins qui est étudiant, a appelé les policiers. B. S. Diallo a été interpellé dans les parages en train de se masturber», a indiqué Me Diop, qui a sollicité la relaxe. Toutefois, le tribunal s'est déclaré incompétent et a renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir.