ans un entretien accordé à nos confrères de WalfQuotidien, le leader de Pastel a passé à la loupe l'actualité nationale. Il s'en est vertement pris au président de la République et à son régime. Sur la question des réformes institutionnelles, Ousmane Sonko ne partage pas l'avis des politiciens. "Nous disons qu'il ne faut pas faire ce référendum. Parce qu'il faut qu'on comprenne qu'on ne peut pas s'amuser avec le peuple et avec l'argent du peuple. Nous ne voulons pas d'une réformette, de retouche cosmétique par rapport à la Constitution et aux institutions", a déclaré M. Sonko.
Pour lui, il faut déconnecter la question de la réduction du mandat de la question de réformes des institutions. "Ces deux questions sont diamétralement différentes. La question de la réduction du mandat est une promesse électoraliste d'un candidat entre deux tours. La réforme qu'on nous a proposée est une réforme de rabais pour plusieurs raisons. Imaginez une réforme qui ne règle pas et n'aborde pas sérieusement la question de l'équilibre du pouvoir. Une réforme qui ne règle pas l’indépendance de la justice", soutient le chef de file de Pastef.
Revenant sur l'avis du Groupe de travail de l'Onu qui estime que Karim Wade est détenu arbitrairement, l'inspecteur des impôts avance que le Sénégal n'a pas besoin d'une juridiction telle que la Crei pour faire la reddition des comptes. "Le Président Macky Sall, piqué par je ne sais quelle mouche, a réactivé la Crei qui est une juridiction dangereuse. Une juridiction qui ne répond à aucune norme de droit positif. Ce qui est constant, c'est que c'est une liste unicolore de personnes", se désole-t-il avant d'ajouter : "Si on respectait les choses, le Président Macky Sall devait être devant la Crei. Et si elle continue d'exister, il sera devant cette juridiction après son mandat".
S'agissant du Pse, Ousmane Sonko considère que c'est tout sauf un plan d'émergence. "Le Pse ne fera pas émerger le Sénégal. Parce que 80% des projets du Pse sont attribués à des étrangers : des Marocains, des Français, etc. Ce qui fait que la richesse que devait générer les projets va être exportée", souligne-t-il avant de conclure : "Moi, j’appelle cela Plan Sénégal endetté".
Pour lui, il faut déconnecter la question de la réduction du mandat de la question de réformes des institutions. "Ces deux questions sont diamétralement différentes. La question de la réduction du mandat est une promesse électoraliste d'un candidat entre deux tours. La réforme qu'on nous a proposée est une réforme de rabais pour plusieurs raisons. Imaginez une réforme qui ne règle pas et n'aborde pas sérieusement la question de l'équilibre du pouvoir. Une réforme qui ne règle pas l’indépendance de la justice", soutient le chef de file de Pastef.
Revenant sur l'avis du Groupe de travail de l'Onu qui estime que Karim Wade est détenu arbitrairement, l'inspecteur des impôts avance que le Sénégal n'a pas besoin d'une juridiction telle que la Crei pour faire la reddition des comptes. "Le Président Macky Sall, piqué par je ne sais quelle mouche, a réactivé la Crei qui est une juridiction dangereuse. Une juridiction qui ne répond à aucune norme de droit positif. Ce qui est constant, c'est que c'est une liste unicolore de personnes", se désole-t-il avant d'ajouter : "Si on respectait les choses, le Président Macky Sall devait être devant la Crei. Et si elle continue d'exister, il sera devant cette juridiction après son mandat".
S'agissant du Pse, Ousmane Sonko considère que c'est tout sauf un plan d'émergence. "Le Pse ne fera pas émerger le Sénégal. Parce que 80% des projets du Pse sont attribués à des étrangers : des Marocains, des Français, etc. Ce qui fait que la richesse que devait générer les projets va être exportée", souligne-t-il avant de conclure : "Moi, j’appelle cela Plan Sénégal endetté".