Après Bécaye Diop et Djibo Leyti Kâ, Ousmane Ngom serait dans la ligne de mire de Macky Sall dans son processus de recrutement des dignitaires de l’ancien régime. En effet, même si le débauchage de Djibo Kâ a fait couler beaucoup d’encre et ressuscité le débat sur le fléau de la transhumance dont le président de la République fait tout de même l’apologie, il est, de loin, moins compliqué que celui du dernier ministre de l’Intérieur d’Abdoulaye Wade. La migration de Djibo vers les prairies marron beiges a fait élever des voix qui ont déploré la carence d’éthique dans la scène politique sénégalaise, mais l’ancien ministre de l’Environnement n’a pas pour autant un passé aussi lourd que celui de son ancien collègue de l’Intérieur mêlé à des affaires pouvant être qualifiées de graves et qui tardent toujours à être tirées au clair. Le premier policier du pays sous l’ère Wade a, en effet, été accusé de détournements sur un marché de plus de 40 milliards de francs dans le cadre des passeports numérisés. Ce marché caractérisé alors d’irrégulier n’est toujours pas élucidé, même si le mis en cause défend bec et ongle qu’il s’agit d’un marché qui relève de la souveraineté et qu’il est parfaitement concevable que l’Etat puisse faire un marché de gré à gré. Évoquant cette affaire, Me Ngom, au lendemain de la chute du régime de Wade, estimait qu’il attend de pied ferme la justice et prépare sa défense. Mais jusque-là , aucune suite n’est donnée à cette affaire.
Autre fait marquant le passage d’Ousmane Ngom au ministère de l’Intérieur et qui fait obstacle à son éventuelle alliance avec le régime actuel, les nombreuses bavures policières à la période pré-électorale de 2012. Les répressions policières dont il était naturellement le commanditaire ont coûté la vie à plusieurs personnes notamment lors des manifestations pour dire non à un troisième mandat du Président Wade. D’ailleurs, le père de l’étudiant Mamadou Diop, écrasé par le camion dragon de la police, accuse l’ancien ministre de l’Intérieur et l’ancien commissaire central de Dakar, Arona Sy, d’être les principaux responsables du meurtre de son fils. Et même si M. Ngom avait nié la bavure policière à propos de la mort de l’étudiant parlant plutôt d’un « accident de la circulation qui arrive tous les jours », force est de constater qu’il n’est pas encore blanchi dans cet incident dont les défenseurs des droits de l’homme se remémorent avec amertume. Tout comme la bombe lacrymogène lancée à l’intérieur de la Zawiya El Hadj Malick Sy par les forces de l’ordre.
A ce passé pas du tout enviable s’ajoute ses démêlées avec la CREI qui, même s’il semble rester en suspens, est un chapitre pas encore clos. Il importe de rappeler, en ce sens, que le nom d’Ousmane Ngom figure en bonne place sur la liste des 25 responsables de l’ancien régime devant expliquer la licéité de leurs biens devant la barre de la Haute Cour. L’on se rappelle que l’ancien ministre avait été cueilli manu militari par la BIP à Kolda pour répondre aux besoins de la justice. Là également, aucune évolution, même si le ministre de la Justice avait promis que la CREI allait poursuivre la traque après la condamnation de Karim Wade. En tout état de cause, la question qui taraude l’esprit de plus d’un est si le Président Macky Sall est réellement prêt à faire abstraction sur ces antécédents de l’ancien homme fort du régime de Wade pour mener à bien son recrutement.
Autre fait marquant le passage d’Ousmane Ngom au ministère de l’Intérieur et qui fait obstacle à son éventuelle alliance avec le régime actuel, les nombreuses bavures policières à la période pré-électorale de 2012. Les répressions policières dont il était naturellement le commanditaire ont coûté la vie à plusieurs personnes notamment lors des manifestations pour dire non à un troisième mandat du Président Wade. D’ailleurs, le père de l’étudiant Mamadou Diop, écrasé par le camion dragon de la police, accuse l’ancien ministre de l’Intérieur et l’ancien commissaire central de Dakar, Arona Sy, d’être les principaux responsables du meurtre de son fils. Et même si M. Ngom avait nié la bavure policière à propos de la mort de l’étudiant parlant plutôt d’un « accident de la circulation qui arrive tous les jours », force est de constater qu’il n’est pas encore blanchi dans cet incident dont les défenseurs des droits de l’homme se remémorent avec amertume. Tout comme la bombe lacrymogène lancée à l’intérieur de la Zawiya El Hadj Malick Sy par les forces de l’ordre.
A ce passé pas du tout enviable s’ajoute ses démêlées avec la CREI qui, même s’il semble rester en suspens, est un chapitre pas encore clos. Il importe de rappeler, en ce sens, que le nom d’Ousmane Ngom figure en bonne place sur la liste des 25 responsables de l’ancien régime devant expliquer la licéité de leurs biens devant la barre de la Haute Cour. L’on se rappelle que l’ancien ministre avait été cueilli manu militari par la BIP à Kolda pour répondre aux besoins de la justice. Là également, aucune évolution, même si le ministre de la Justice avait promis que la CREI allait poursuivre la traque après la condamnation de Karim Wade. En tout état de cause, la question qui taraude l’esprit de plus d’un est si le Président Macky Sall est réellement prêt à faire abstraction sur ces antécédents de l’ancien homme fort du régime de Wade pour mener à bien son recrutement.