La journaliste Ouleye Mané inculpée pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs par le doyen des juges avant d’être envoyée en prison ainsi que trois de ses co- prévenus, a depuis hier, recouvré la liberté après un peu de plus de deux mois de détention à la Maison d’arrêt et de correction (Maf) de Liberté 6.
Un ouf de soulagement certes pour la journaliste et sa mère, qui avaient organisé une conférence de pesse pour présenter des excuses publiques au chef de l’Etat, mais une décision surprenante et non moins mystérieuse pour les avocats constitués dans cette affaire.
En effet, selon Me Assane Dioma Ndiaye, conseil de la prévenue, la défense attendait la décision de Chambre d’accusation dans cette affaire suite à l’appel interjeté sur la demande de mise en liberté provisoire rejetée par le Doyen des juges.
Une décision des sages de la Chambre d’accusation qui ne sera pas connue puisque Oulèye Mané et ses co-prévenus viennent d’être libérés. En tout cas, pour le défenseur des droits de l’homme, cette décision ne peut émaner que du doyen des juges à la demande du procureur de la République.
Pour autant, loin de percer le mystère des motivations de cette décision, l’avocat y est allé de ses propres commentaires. « est- ce qu’il s’agit d’une levée d’office du mandat de dépôt ou d’un désistement du plaignant ? ». Si tel est le cas, estime, la robe noire, c’est l’extinction de l’action publique. Revenant sur les actes de procédure posés après l’audition au fond de la journaliste, Me Assane Dioma Ndiaye révèle l’introduction d’une demande de mise en liberté par la défense.
Curieusement, regrette-t-il, cette demande a été rejetée par le juge en dépit des explications sur les circonstances de la diffusion de l’image incriminée. En effet, devant le juge, indique l’avocat, Oulèye Mané avait soutenu qu’elle ignorait que c’était un photomontage du chef de l’Etat.
A l’en croire, c’est dans un contexte de raillerie qu’elle avait reçu cette photo. Et, c’est sur la base de ces railleries, qu’elle a partagé le photomontage dans leur groupe de discussion privée WhatsApp. A sa grande surprise, elle a découvert que le photomontage s’est retrouvé dans les réseaux sociaux.
Pour rappel, Oulèye Mané a été interpelée par la Section de Recherches de Colobane suite à un photomontage obscène du président de la République. L’offense au chef de l’Etat a été agitée avant que le doyen des juges ne retienne la diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs avant de l’envoyer en prison où elle a séjourné pendant un peu plus de deux mois avec ses co-inculpés.
L’As
Un ouf de soulagement certes pour la journaliste et sa mère, qui avaient organisé une conférence de pesse pour présenter des excuses publiques au chef de l’Etat, mais une décision surprenante et non moins mystérieuse pour les avocats constitués dans cette affaire.
En effet, selon Me Assane Dioma Ndiaye, conseil de la prévenue, la défense attendait la décision de Chambre d’accusation dans cette affaire suite à l’appel interjeté sur la demande de mise en liberté provisoire rejetée par le Doyen des juges.
Une décision des sages de la Chambre d’accusation qui ne sera pas connue puisque Oulèye Mané et ses co-prévenus viennent d’être libérés. En tout cas, pour le défenseur des droits de l’homme, cette décision ne peut émaner que du doyen des juges à la demande du procureur de la République.
Pour autant, loin de percer le mystère des motivations de cette décision, l’avocat y est allé de ses propres commentaires. « est- ce qu’il s’agit d’une levée d’office du mandat de dépôt ou d’un désistement du plaignant ? ». Si tel est le cas, estime, la robe noire, c’est l’extinction de l’action publique. Revenant sur les actes de procédure posés après l’audition au fond de la journaliste, Me Assane Dioma Ndiaye révèle l’introduction d’une demande de mise en liberté par la défense.
Curieusement, regrette-t-il, cette demande a été rejetée par le juge en dépit des explications sur les circonstances de la diffusion de l’image incriminée. En effet, devant le juge, indique l’avocat, Oulèye Mané avait soutenu qu’elle ignorait que c’était un photomontage du chef de l’Etat.
A l’en croire, c’est dans un contexte de raillerie qu’elle avait reçu cette photo. Et, c’est sur la base de ces railleries, qu’elle a partagé le photomontage dans leur groupe de discussion privée WhatsApp. A sa grande surprise, elle a découvert que le photomontage s’est retrouvé dans les réseaux sociaux.
Pour rappel, Oulèye Mané a été interpelée par la Section de Recherches de Colobane suite à un photomontage obscène du président de la République. L’offense au chef de l’Etat a été agitée avant que le doyen des juges ne retienne la diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs avant de l’envoyer en prison où elle a séjourné pendant un peu plus de deux mois avec ses co-inculpés.
L’As