Une prise d'otage a eu lieu mardi matin, à 09h43, dans une église catholique de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, dans la banlieue de Rouen. Deux forcenés ont pris en otage cinq personnes: le curé de l'église, deux soeurs et deux fidèles. Ils auraient agi au moyen d'armes blanches au cours de la messe.
Le curé tué, un otage entre la vie et la mort
L'alerte a été donnée par une troisième religieuse qui a pu sortir par l'arrière de l'église. L'opération s'est terminée vers 11h00, mardi matin. Selon le porte-parole du ministère français de l'Intérieur, les deux assaillants ont été neutralisés par les forces de l'ordre et n'ont pas survécu. D'après plusieurs sources, les deux preneurs d'otages sont sortis de l'édifice et se sont retrouvés face aux forces de l'ordre avant d'être abattus.
En entrant dans l'église, la police a découvert une victime parmi les otages. Selon plusieurs sources, il s'agit du curé qui aurait été égorgé. "Un bilan complet est à suivre", a annoncé la police. D'après BFMTV, un autre otage est entre la vie et la mort. Il aurait été à son tour égorgé.
Menaces contre un lieu de culte
François Hollande, le président de la République originaire de Rouen, et Bernard Cazeneuve, le ministre français de l'Intérieur, doivent se rendre sur place. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête sur la prise d'otages qui a eu lieu mardi matin à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. L'enquête a été confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a précisé le parquet. Cette prise d'otages dans un édifice religieux est survenue près de deux semaines après l'attentat à Nice du 14 juillet, revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait 84 morts et plus de 350 blessés.
La menace d'une attaque contre un lieu de culte chrétien est redoutée ces derniers mois en France, notamment depuis l'échec d'un projet d'attentat en avril 2015 contre une église catholique de Villejuif (Val-de-Marne). Un étudiant algérien de 24 ans, Sid Ahmed Ghlam, est soupçonné d'avoir voulu prendre pour cible cette église, et peut-être d'autres lieux de culte catholiques en région parisienne, et d'avoir tué sur son passage une professeure de fitness, Aurélie Châtelain. L'homme avait été arrêté avant qu'il puisse mettre son projet à exécution.
Après ce projet d'attaque, le gouvernement avait annoncé une "adaptation" du dispositif Vigipirate mis en place depuis les attentats de janvier 2015 aux menaces visant les lieux de cultes catholiques. Mais si les quelque 700 écoles et synagogues juives et plus de 1.000 des 2.500 mosquées sont protégées dans le cadre de l'opération Sentinelle, il paraît illusoire d'appliquer un même niveau de sécurité à la totalité des 45.000 églises catholiques, auxquelles s'ajoutent 4.000 temples protestants, dont 2.600 évangéliques, et 150 lieux de culte orthodoxes.
Marine Le Pen craint un attentat islamiste
Marine Le Pen a très rapidement réagi sur Twitter à la prise d'otages qui a eu lieu mardi matin dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, disant "craindre un nouvel attentat de terroristes islamistes".
"L'épouvante encore à Rouen. Le modus operandi fait évidemment craindre un nouvel attentat de terroristes islamistes", a tweeté la présidente du Front national, alors que la section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.
De son côté, sa nièce, la députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a déclaré sur Twitter: "Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous!
Valls: "Nous ferons bloc" face à cette "attaque barbare"
Manuel Valls a assuré mardi que les Français "feront bloc" face à "l'attaque barbare d'une église" catholique à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, dans laquelle au moins un otage est mort.
"Horreur face à l'attaque barbare d'une église de Seine-Maritime. La France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc", a déclaré le Premier ministre sur Twitter.
7sur7.be
Le curé tué, un otage entre la vie et la mort
L'alerte a été donnée par une troisième religieuse qui a pu sortir par l'arrière de l'église. L'opération s'est terminée vers 11h00, mardi matin. Selon le porte-parole du ministère français de l'Intérieur, les deux assaillants ont été neutralisés par les forces de l'ordre et n'ont pas survécu. D'après plusieurs sources, les deux preneurs d'otages sont sortis de l'édifice et se sont retrouvés face aux forces de l'ordre avant d'être abattus.
En entrant dans l'église, la police a découvert une victime parmi les otages. Selon plusieurs sources, il s'agit du curé qui aurait été égorgé. "Un bilan complet est à suivre", a annoncé la police. D'après BFMTV, un autre otage est entre la vie et la mort. Il aurait été à son tour égorgé.
Menaces contre un lieu de culte
François Hollande, le président de la République originaire de Rouen, et Bernard Cazeneuve, le ministre français de l'Intérieur, doivent se rendre sur place. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête sur la prise d'otages qui a eu lieu mardi matin à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. L'enquête a été confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a précisé le parquet. Cette prise d'otages dans un édifice religieux est survenue près de deux semaines après l'attentat à Nice du 14 juillet, revendiqué par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait 84 morts et plus de 350 blessés.
La menace d'une attaque contre un lieu de culte chrétien est redoutée ces derniers mois en France, notamment depuis l'échec d'un projet d'attentat en avril 2015 contre une église catholique de Villejuif (Val-de-Marne). Un étudiant algérien de 24 ans, Sid Ahmed Ghlam, est soupçonné d'avoir voulu prendre pour cible cette église, et peut-être d'autres lieux de culte catholiques en région parisienne, et d'avoir tué sur son passage une professeure de fitness, Aurélie Châtelain. L'homme avait été arrêté avant qu'il puisse mettre son projet à exécution.
Après ce projet d'attaque, le gouvernement avait annoncé une "adaptation" du dispositif Vigipirate mis en place depuis les attentats de janvier 2015 aux menaces visant les lieux de cultes catholiques. Mais si les quelque 700 écoles et synagogues juives et plus de 1.000 des 2.500 mosquées sont protégées dans le cadre de l'opération Sentinelle, il paraît illusoire d'appliquer un même niveau de sécurité à la totalité des 45.000 églises catholiques, auxquelles s'ajoutent 4.000 temples protestants, dont 2.600 évangéliques, et 150 lieux de culte orthodoxes.
Marine Le Pen craint un attentat islamiste
Marine Le Pen a très rapidement réagi sur Twitter à la prise d'otages qui a eu lieu mardi matin dans une église à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, disant "craindre un nouvel attentat de terroristes islamistes".
"L'épouvante encore à Rouen. Le modus operandi fait évidemment craindre un nouvel attentat de terroristes islamistes", a tweeté la présidente du Front national, alors que la section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête.
De son côté, sa nièce, la députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a déclaré sur Twitter: "Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous!
Valls: "Nous ferons bloc" face à cette "attaque barbare"
Manuel Valls a assuré mardi que les Français "feront bloc" face à "l'attaque barbare d'une église" catholique à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, dans laquelle au moins un otage est mort.
"Horreur face à l'attaque barbare d'une église de Seine-Maritime. La France entière et tous les catholiques sont meurtris. Nous ferons bloc", a déclaré le Premier ministre sur Twitter.
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