Au Nigeria, le gouvernement local de l’Etat de Lagos, mégapole économique de 20 millions d’habitants connue pour ses embouteillages monstrueux, a annoncé une interdiction totale des « okada » (motos-taxis) et « kéké » (tricycles à moteur) dès le 1er février. Ces deux moyens de transport emploient des centaines de milliers de jeunes, la plupart non éduqués, et sont utilisés par des millions de personnes, parmi les plus pauvres, face au manque criant de transports en commun. Quelques lignes de bus ont été ouvertes ces dernières années et fonctionnent bien, mais dans l’immense majorité des quartiers, les transports en commun restent peu développés, restreints à des minibus brinquebalants, voire totalement inexistants.
«Le gouvernement de l’Etat de Lagos veut agir fort contre la menace des motos et des tricycles commerciaux», ont écrit les autorités sur Twitter, lundi 27 janvier, justifiant cette mesure par les « chiffres effrayants » des accidents mortels sur les routes. «Le manque de respect du code de la route par les chauffeurs d’okada et de kéké a entraîné des pertes de vies inutiles », peut-on lire sur le compte officiel du gouvernement local. Cette mesure radicale et sans annonce préalable devrait être appliquée dès samedi dans les principaux districts de la ville, cœur économique de l’Afrique de l’Ouest, dans les quartiers commerciaux populaires stratégiques et particulièrement animés d’Apapa, Oshodie ou Obalende, ainsi que sur les « îles » où vit la classe supérieure et sur tous les grands axes et les ponts.
Le nouveau gouverneur de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, a fait des problèmes de circulation la priorité de son mandat. Les routes sont trop étroites ou remplies de nids-de-poule et la congestion autour des ponts rend les déplacements particulièrement difficiles dans cette ville gigantesque à la croissance démographique folle, où les motos et kéké prennent souvent les rues à contresens ou ne respectent aucune signalétique. Les autorités ont depuis longtemps essayé de mettre de l’ordre dans le chaos du transport. En 2010, le gouvernement de Lagos a passé une loi interdisant aux chauffeurs de motos de transporter des femmes enceintes, des enfants ou des mères portant leur enfant sur le dos. La loi n’autorise qu’un seul passager par selle, mais ces règles ne sont pas appliquées et les chauffeurs les considèrent davantage comme un moyen d’extorsion des agents de police.
«Le gouvernement de l’Etat de Lagos veut agir fort contre la menace des motos et des tricycles commerciaux», ont écrit les autorités sur Twitter, lundi 27 janvier, justifiant cette mesure par les « chiffres effrayants » des accidents mortels sur les routes. «Le manque de respect du code de la route par les chauffeurs d’okada et de kéké a entraîné des pertes de vies inutiles », peut-on lire sur le compte officiel du gouvernement local. Cette mesure radicale et sans annonce préalable devrait être appliquée dès samedi dans les principaux districts de la ville, cœur économique de l’Afrique de l’Ouest, dans les quartiers commerciaux populaires stratégiques et particulièrement animés d’Apapa, Oshodie ou Obalende, ainsi que sur les « îles » où vit la classe supérieure et sur tous les grands axes et les ponts.
Le nouveau gouverneur de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, a fait des problèmes de circulation la priorité de son mandat. Les routes sont trop étroites ou remplies de nids-de-poule et la congestion autour des ponts rend les déplacements particulièrement difficiles dans cette ville gigantesque à la croissance démographique folle, où les motos et kéké prennent souvent les rues à contresens ou ne respectent aucune signalétique. Les autorités ont depuis longtemps essayé de mettre de l’ordre dans le chaos du transport. En 2010, le gouvernement de Lagos a passé une loi interdisant aux chauffeurs de motos de transporter des femmes enceintes, des enfants ou des mères portant leur enfant sur le dos. La loi n’autorise qu’un seul passager par selle, mais ces règles ne sont pas appliquées et les chauffeurs les considèrent davantage comme un moyen d’extorsion des agents de police.