Selon les résultats globaux provisoires communiqués par la Ceni, le président sortant, qui accède à un second mandat, remporterait 92,49%% des voix au second tour de la présidentielle. Mahamadou Issoufou, qui était sorti vainqueur lors du premier tour avec 48,41%, avait en effet fait le plein de soutien à l’approche du deuxième tour, ce qui contribuait à conforter son avance.
Selon les chiffres fournis par la Ceni, son adversaire, Hama Amadou, ne totaliserait que 7,51% des suffrages. Ce dernier était pourtant soutenu par la Coalition pour l’alternance 2016 (Copa 2016), dont faisaient partie Seïni Oumarou (Mouvement nigérien pour la société du développement, MNSD) et Mahamane Ousmane (Mouvement nigérien pour le renouveau démocratique, MNRD-Hankuri). Hama Amadou avait obtenu 17,79% au premier tour.
La coalition de l’opposition avait appelé à un boycott actif, en réclamant la mise en place d’un gouvernement de transition.
Hama Amadou, qui était emprisonné à Filingué depuis novembre et qui avait été évacué vers Paris pour raisons sanitaires le 16 mars dernier, a donc suivi le vote depuis l’hôpital américain de Neuilly, après avoir fait campagne depuis sa cellule. La Copa 2016 a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne reconnaissait pas les résultats du scrutin. Peu avant leur proclamation, elle a dénoncé « une mascarade électorale dans laquelle l’expression de la volonté populaire, la vérité et la justice sont défigurées ». « À partir du 1er avril 2016 [date à laquelle la Cour constitutionnelle doit au plus tard valider ou non les résultats, NDLR], la COPA revendiquera la légalité républicaine au nom de la souveraineté populaire » ont clamé les responsables de l’opposition nigérienne.
Selon les chiffres fournis par la Ceni, son adversaire, Hama Amadou, ne totaliserait que 7,51% des suffrages. Ce dernier était pourtant soutenu par la Coalition pour l’alternance 2016 (Copa 2016), dont faisaient partie Seïni Oumarou (Mouvement nigérien pour la société du développement, MNSD) et Mahamane Ousmane (Mouvement nigérien pour le renouveau démocratique, MNRD-Hankuri). Hama Amadou avait obtenu 17,79% au premier tour.
La coalition de l’opposition avait appelé à un boycott actif, en réclamant la mise en place d’un gouvernement de transition.
Hama Amadou, qui était emprisonné à Filingué depuis novembre et qui avait été évacué vers Paris pour raisons sanitaires le 16 mars dernier, a donc suivi le vote depuis l’hôpital américain de Neuilly, après avoir fait campagne depuis sa cellule. La Copa 2016 a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne reconnaissait pas les résultats du scrutin. Peu avant leur proclamation, elle a dénoncé « une mascarade électorale dans laquelle l’expression de la volonté populaire, la vérité et la justice sont défigurées ». « À partir du 1er avril 2016 [date à laquelle la Cour constitutionnelle doit au plus tard valider ou non les résultats, NDLR], la COPA revendiquera la légalité républicaine au nom de la souveraineté populaire » ont clamé les responsables de l’opposition nigérienne.