C’est le cas de Astou Sokhna, décédée dans l’indifférence totale, après avoir souffert de 9h30 a 5h30 du matin. Le cas de cette jeune dame est loin d’être la dernière sur une longue liste de personnes décédées par faute d’assistance médicale.
Dix heures aux alentours du district sanitaire de Gaspard Camara. Une matinée mouvementée, même avec le Ramadan. Le bruit des klaxons de voitures se fait entendre partout. Des entrées et sorties, la majorité des patients, des femmes, qui sont venues pour vacciner leurs enfants.
Parmi elles, on a rencontré Rougui Mbodj. Elle a accouché il y a juste deux semaines. Elle suit avec intérêt l’actualité. Une actualité marquée par le décès de cette jeune dame enceinte. ‘’C’est très difficile et très regrettable. Ces situations doivent être évitées. Déjà la grossesse n’est pas toujours facile à vivre’’, rétorque-t-elle. Avant de rajouter, ‘’le problème à l’hôpital est que quand tu arrives, les sages-femmes sont toujours en train de voir s’il y a possibilité d’accoucher par voie normale, avant de faire recours à une césarienne. C’est cela qui leur fait perdre du temps’’.
A ses côtés, se trouve une autre maman qui est très pressée d’aborder le sujet. Elle ne peut s’empêcher de charger les sages-femmes. Des cas comme ça, dit-elle, on en a assisté plus d’une fois. ‘’ J’en ai vu un cas, la fille venait d’accoucher et on l’a laissée comme ça. Elle était sans assistance. Elle a perdu beaucoup de sang et quand j’ai appelé une sage-femme, elle m’a répondu que ce n’est pas elle qui l’avait assistée lors de son accouchement’’, lance-t-elle avec désolation. Avant de poursuivre : « deux jours après, j’ai appris par le biais d’une amie, que la fille est décédée. Cette situation est devenue très récurrente ».
Selon les dames que nous avons rencontrées, les femmes enceintes doivent être bien traitées, conformément aux recommandations de l’Islam.
Toutefois, les sages-femmes et les aides-soignants sont indexés. C’est ainsi que les autorités sanitaires appellent le président de la République ainsi que le ministère de tutelle, à prendre les mesures idoines pour que ces genres de situations cessent une bonne fois pour toutes.
Ce n’est pas la première fois et sans nul doute pas la dernière, si les fautifs ne sont pas sanctionnés, de l’avis de nos interlocutrices.
Dix heures aux alentours du district sanitaire de Gaspard Camara. Une matinée mouvementée, même avec le Ramadan. Le bruit des klaxons de voitures se fait entendre partout. Des entrées et sorties, la majorité des patients, des femmes, qui sont venues pour vacciner leurs enfants.
Parmi elles, on a rencontré Rougui Mbodj. Elle a accouché il y a juste deux semaines. Elle suit avec intérêt l’actualité. Une actualité marquée par le décès de cette jeune dame enceinte. ‘’C’est très difficile et très regrettable. Ces situations doivent être évitées. Déjà la grossesse n’est pas toujours facile à vivre’’, rétorque-t-elle. Avant de rajouter, ‘’le problème à l’hôpital est que quand tu arrives, les sages-femmes sont toujours en train de voir s’il y a possibilité d’accoucher par voie normale, avant de faire recours à une césarienne. C’est cela qui leur fait perdre du temps’’.
A ses côtés, se trouve une autre maman qui est très pressée d’aborder le sujet. Elle ne peut s’empêcher de charger les sages-femmes. Des cas comme ça, dit-elle, on en a assisté plus d’une fois. ‘’ J’en ai vu un cas, la fille venait d’accoucher et on l’a laissée comme ça. Elle était sans assistance. Elle a perdu beaucoup de sang et quand j’ai appelé une sage-femme, elle m’a répondu que ce n’est pas elle qui l’avait assistée lors de son accouchement’’, lance-t-elle avec désolation. Avant de poursuivre : « deux jours après, j’ai appris par le biais d’une amie, que la fille est décédée. Cette situation est devenue très récurrente ».
Selon les dames que nous avons rencontrées, les femmes enceintes doivent être bien traitées, conformément aux recommandations de l’Islam.
Toutefois, les sages-femmes et les aides-soignants sont indexés. C’est ainsi que les autorités sanitaires appellent le président de la République ainsi que le ministère de tutelle, à prendre les mesures idoines pour que ces genres de situations cessent une bonne fois pour toutes.
Ce n’est pas la première fois et sans nul doute pas la dernière, si les fautifs ne sont pas sanctionnés, de l’avis de nos interlocutrices.