Les scandales financiers se multiplient. Il ne se passe pas un jour sans qu’un scandale foncier ne soit révélé dans la presse. En effet, le président de la République, Macky Sall, avait lancé officiellement les travaux de l'usine de dessalement des Mamelles, estimé à un coût de 137 milliards FCfa.
Le seul hic, le site en question, d’une superficie de 15.778 mètres carrés, situé à Dakar, à 200 mètres au sud du Phare des Mamelles qui abrite cette usine, est l’objet d’un «scandale». Le site est estimé à 4 milliards FCfa. En effet, renseigne le porte-parole de la famille, Moussa Diop, plus connu sous le nom de Moussé Diop, «nous sommes en 1952, année à laquelle le terrain a été titré.
À l’époque, toute la famille s’était réunie pour muter le terrain au nom du frère à mon grand-père, Mame Moussé Diop, le bordereau analytique est en la preuve», précise notre interlocuteur. «En 1953, mon homonyme est décédé. Vingt ans après, la famille s’est encore réunie pour faire la mutation du terrain sous le nom de Beugouma Ndiaye Diop, qui est mon père, et ses parents à Dakar, Momar Sène, le titre foncier à l’appui», explique Moussa Diop.
Quelques années après, vers 2002 plus précisément, poursuit Moussa Diop, «un de ses parents du nom de Souleymane Diop, qui a su la mutation tardivement, a attaqué la famille en Justice, prétextant que celle-ci aurait volé le terrain de son père. Le dossier était entre les mains de feu Me Mamadou Lô». La famille de Moussa Diop avait fini par avoir gain de cause.
Mame Boye Diao, Farba Ngom et d’autres membres du lobby, cités dans cette affaire
Mais ce qui hante le sommeil de la famille, c’est comment les droits réels du terrain, acquis en 2002, portent le nom de feu Beugouma Ndiaye Diop. Ce qui a eu conséquence, par la suite, de faire subir des modifications sur le site entre 2014 et 2015, avec les droits réels acquis auprès d’un certain Mansour Gaye.
Dans le document, il est mentionné que le sieur Mansour Gaye, un excomptable de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade détient les 2/3 du terrain et un certain Moussa Lèye, un chauffeur de taxi et courtier demeurant à Déni Biram Ndao qui détient également aussi le 1/3. Donc, ce qui veut dire que le terrain a été partagé entre les deux sans une personne de Ngor. Toutes ces tractations ont été faites à l’insu de la famille des ayants-droit.
C’est par la suite que Moussa Lèye a hypothéqué le 1/3 qu’il détenait auprès de la banque Atlantic, pour un montant de plus de deux cent millions (200.000.000) FCfa. Il reste maintenant les 2/3 que détient Mansour Gaye. Ce dernier aurait lui aussi cédé sa part à Souleymane Diop. Ce qui paraît bizarre dans cette affaire et que relève le document, est qu’il est juste mentionné le nom de ces personnes sans les renseignements nécessaires qui les identifient. Ils ont juste mis "nés à Dakar".
Notre interlocuteur d’ajouter : «J’ai eu à adresser des correspondances à la présidence de la République, au Médiateur, au Procureur avec des retours. La famille pouvait bien vendre le terrain. Il y avait même un courtier qui nous démarchait. On avait proposé 250 millions le mètre carré», a dit Moussa Diop.
Selon lui, dans ce dossier, il y a des lobbies qui sont dans le gouvernement et même à l’Assemblée nationale. Mame Boy Diao, Farba Ngom et d’autres membres du lobbying, ont été cités dans cette affaire. «Ce que nous demandons n’est autre qu’une indemnisation, car, ils nous ont pris notre titre foncier. Nous savons que cette usine est pour le bien du pays. Il y a trop de magouilles dans ce dossier. Nous réclamons une indemnisation et nous en ferons un combat familial», a-t-il fait savoir.
Le seul hic, le site en question, d’une superficie de 15.778 mètres carrés, situé à Dakar, à 200 mètres au sud du Phare des Mamelles qui abrite cette usine, est l’objet d’un «scandale». Le site est estimé à 4 milliards FCfa. En effet, renseigne le porte-parole de la famille, Moussa Diop, plus connu sous le nom de Moussé Diop, «nous sommes en 1952, année à laquelle le terrain a été titré.
À l’époque, toute la famille s’était réunie pour muter le terrain au nom du frère à mon grand-père, Mame Moussé Diop, le bordereau analytique est en la preuve», précise notre interlocuteur. «En 1953, mon homonyme est décédé. Vingt ans après, la famille s’est encore réunie pour faire la mutation du terrain sous le nom de Beugouma Ndiaye Diop, qui est mon père, et ses parents à Dakar, Momar Sène, le titre foncier à l’appui», explique Moussa Diop.
Quelques années après, vers 2002 plus précisément, poursuit Moussa Diop, «un de ses parents du nom de Souleymane Diop, qui a su la mutation tardivement, a attaqué la famille en Justice, prétextant que celle-ci aurait volé le terrain de son père. Le dossier était entre les mains de feu Me Mamadou Lô». La famille de Moussa Diop avait fini par avoir gain de cause.
Mame Boye Diao, Farba Ngom et d’autres membres du lobby, cités dans cette affaire
Mais ce qui hante le sommeil de la famille, c’est comment les droits réels du terrain, acquis en 2002, portent le nom de feu Beugouma Ndiaye Diop. Ce qui a eu conséquence, par la suite, de faire subir des modifications sur le site entre 2014 et 2015, avec les droits réels acquis auprès d’un certain Mansour Gaye.
Dans le document, il est mentionné que le sieur Mansour Gaye, un excomptable de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade détient les 2/3 du terrain et un certain Moussa Lèye, un chauffeur de taxi et courtier demeurant à Déni Biram Ndao qui détient également aussi le 1/3. Donc, ce qui veut dire que le terrain a été partagé entre les deux sans une personne de Ngor. Toutes ces tractations ont été faites à l’insu de la famille des ayants-droit.
C’est par la suite que Moussa Lèye a hypothéqué le 1/3 qu’il détenait auprès de la banque Atlantic, pour un montant de plus de deux cent millions (200.000.000) FCfa. Il reste maintenant les 2/3 que détient Mansour Gaye. Ce dernier aurait lui aussi cédé sa part à Souleymane Diop. Ce qui paraît bizarre dans cette affaire et que relève le document, est qu’il est juste mentionné le nom de ces personnes sans les renseignements nécessaires qui les identifient. Ils ont juste mis "nés à Dakar".
Notre interlocuteur d’ajouter : «J’ai eu à adresser des correspondances à la présidence de la République, au Médiateur, au Procureur avec des retours. La famille pouvait bien vendre le terrain. Il y avait même un courtier qui nous démarchait. On avait proposé 250 millions le mètre carré», a dit Moussa Diop.
Selon lui, dans ce dossier, il y a des lobbies qui sont dans le gouvernement et même à l’Assemblée nationale. Mame Boy Diao, Farba Ngom et d’autres membres du lobbying, ont été cités dans cette affaire. «Ce que nous demandons n’est autre qu’une indemnisation, car, ils nous ont pris notre titre foncier. Nous savons que cette usine est pour le bien du pays. Il y a trop de magouilles dans ce dossier. Nous réclamons une indemnisation et nous en ferons un combat familial», a-t-il fait savoir.