Depuis 2003, elle est en charge des relations avec les parlementaires du monde entier au bureau des relations extérieures à Paris. Elle est la première recrue à ce poste et participe activement à la création au sein de cette institution du premier réseau parlementaire mondial sur la Banque mondiale ; une plate forme unique permettant le dialogue des membres des parlements de tout pays sur les enjeux majeurs liés aux problématiques de développement.
Au cours des sept dernières années, elle initie et orchestre nombre d’ateliers de réflexion, et de conférences internationales impliquant des centaines de représentants élus du monde entier, autour de thématiques spécifiques aux pays émergents. « Gouvernance », « Gestion des ressources naturelles », « Sida et VIH » sont quelques uns des sujets qui y sont développés. Elle œuvre également et plus particulièrement en Afrique pour une meilleure mobilisation et coopération des parlementaires sur le continent.
Son action se déroule ponctuellement sur le terrain des opérations financées par la Banque, puisqu’elle initie durant cette période, quelques vingtaines de visites de haut niveau de parlementaires de tous pays dont des membres du Congrès américain et du Parlement Européen dans les pays bénéficiaires de l’aide au développement. Elle a dans ce cadre coordonné et participé à des rencontres internationales de parlementaires avec une dizaine de chefs d’Etats et de nombreux dirigeants du secteur privé et de la société civile en Afrique, en Asie et au Moyen Orient.
En 2004, elle s’engage et devient un des membres clés du réseau de professionnels africains de la diaspora « Espace Jappo », qui favorise la rencontre et la promotion des cadres originaires du Sénégal, et dont elle demeure encore aujourd’hui membre du conseil d’administration.
En Juin 2009, elle est diplomée d’un Master d’Administration publique à l’université de Harvard ou elle a rejoint le prestigieux programme Edward Mason à la Kennedy School of Government de Harvard (ENA Américaine) en 2008. Ce Master programme a formé nombre de leaders politiques et de la diplomatie internationale, telle que la première femme devenue présidente en Afrique, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, Le président Felipe Caldero du Mexique, ou bien encore le secrétaire général des nations unies, Ban Ki Moon. En septembre 2008, elle franchit un pas supplémentaire vers de possibles fonctions publiques puisqu’elle est admise à participer au convoité programme de formation politique de la Kennedy School de Harvard « From Harvard square to the Oval office » qui favorise une meilleure représentativité des femmes dans le service public.
Auparavant, en 1998 elle obtient avec mention honorable un double diplôme en Relations et Commerce internationaux de la Business School de l’Université de Maryland et par la suite complète le cycle de formation LEAD International en 2005 (Leadership pour l’Environment et le Development, Londres),
Nayé A. Bathily a de longue date le souhait de servir son pays leSénégal et plus largement lecontinent africain, Bathily précise : « Je suis une privilégiée, ayant reçu un bon niveau d’éducation, une expérience de plus de dix ans dans le développement international, et par la même de comprendre ce dont un pays a besoin pour se développer ». Elle ajoute avec conviction : « Je veux contribuer à un changement significatif en Afrique, il est largement temps de redonner un peu, voire beaucoup de ce que j’ai reçu ».
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