Une pirogue transportant une soixantaine de personnes en majorité des femmes, a chaviré, hier vers 18 heures dans les Îles du Saloum, un bilan provisoire de 18 morts, un trentaine de blessés, est établi pour le moment. Selon les témoignages, la surcharge et le vent violent qui souffle dans la zone, seraient à l'origine du drame.
"La pirogue avait à son bord plus de 60 personnes. Il n'y avait presque que des femmes qui partaient à la récolte d'huîtres dans les eaux de Betenty. Le matin, la marée était basse, mais dans l'après-midi, une marée haute a été enregistrée. Malheureusement, c'est ces mauvaises conditions météorologiques qui ont conduit au chavirement de l'embarcation. Nous avons décompté 18 femmes mortes.
Les secours sont parvenus à repêcher 36 autres, conduites au niveau des structures sanitaires. Elles sont dans un état clinique inquiétant. A ce nombre, il faut rajouter plusieurs victimes portées disparues. Le capitaine de la pirogue, Yahya Seydi, est, lui aussi dans un état grave. Il a d'ailleurs été évacué d'urgence à l'hôpital de Sokone. Les recherches se poursuivent, mais il n'y a pas grand espoir de retrouver d'éventuels survivants", explique à L'Observateur, Mamadou Sène.
"La pirogue avait à son bord plus de 60 personnes. Il n'y avait presque que des femmes qui partaient à la récolte d'huîtres dans les eaux de Betenty. Le matin, la marée était basse, mais dans l'après-midi, une marée haute a été enregistrée. Malheureusement, c'est ces mauvaises conditions météorologiques qui ont conduit au chavirement de l'embarcation. Nous avons décompté 18 femmes mortes.
Les secours sont parvenus à repêcher 36 autres, conduites au niveau des structures sanitaires. Elles sont dans un état clinique inquiétant. A ce nombre, il faut rajouter plusieurs victimes portées disparues. Le capitaine de la pirogue, Yahya Seydi, est, lui aussi dans un état grave. Il a d'ailleurs été évacué d'urgence à l'hôpital de Sokone. Les recherches se poursuivent, mais il n'y a pas grand espoir de retrouver d'éventuels survivants", explique à L'Observateur, Mamadou Sène.
