Dans sa mission de lutte contre la Fraude et la Corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) a rendu public, ce soir, le rapport d’activité pour l’année 2014-2015. Ce rapport indique un nombre très élevé de plaintes et de dénonciations enregistrées durant la période couverte. « Sur la période visée, l’Ofnac a reçu 320 plaintes et dénonciations, dont 114 par lettres, 111 par appel au numéro vert, 34 par mail et une (01) par application mobile », a déclaré, Mme Nafi Ngom Keita, Président de l’Ofnac. Poursuivant son propos en soutenant que sur les 209 plaintes et dénonciations physiques reçues, 134, soit 64,11%, sont dans le champ de compétence de l’Ofnac, contre 75 plaintes, soit 35,89% pour lesquelles l’Ofnac s’est déclaré incompétent.
La présidente a, souligné que son institution a bien compris les enjeux liés au traitement des plaintes. « Nous avons eu dès notre phase de démarrage ouvert 55 enquêtes pour répondre aux préoccupations des Sénégalais. Ces enquêtes couvrent plus de 100 plaintes et dénonciations », dit-elle. Et d’ajouter : « La plupart des enquêtes concernent ce qui est communément appelé « la petite corruption » », tout en précisant que seules des nécessités de l’approche théorique justifient la distinction entre « petite corruption » et « grande corruption ». Car, dit-elle : « Dans la réalité, la corruption n’est jamais un phénomène mineur, compte tenu de ses conséquences sur la société et la vie des populations. Il serait juste de dire que « la petite corruption » est aussi grave, sinon plus dangereuse que la grande corruption, puisqu’elle est quotidienne et touche des milliers de Sénégalais généralement aux revenus faibles et donc très exposés à la pauvreté ».
En effet, malgré les importantes mesures prises par l’État, la corruption demeure une réalité prégnante dans les affaires publiques. « Ce sont des agents isolés qui contournent les règles de fonctionnement ou de concussion. Ces pratiques sont favorisées notamment par : l’insuffisance des informations mises à la disposition des citoyens relativement aux procédures appliquées par les structures concernées, la complicité des formalités à accomplir auprès des administrations, et les lenteurs dans la délivrance du service public.
La présidente a, souligné que son institution a bien compris les enjeux liés au traitement des plaintes. « Nous avons eu dès notre phase de démarrage ouvert 55 enquêtes pour répondre aux préoccupations des Sénégalais. Ces enquêtes couvrent plus de 100 plaintes et dénonciations », dit-elle. Et d’ajouter : « La plupart des enquêtes concernent ce qui est communément appelé « la petite corruption » », tout en précisant que seules des nécessités de l’approche théorique justifient la distinction entre « petite corruption » et « grande corruption ». Car, dit-elle : « Dans la réalité, la corruption n’est jamais un phénomène mineur, compte tenu de ses conséquences sur la société et la vie des populations. Il serait juste de dire que « la petite corruption » est aussi grave, sinon plus dangereuse que la grande corruption, puisqu’elle est quotidienne et touche des milliers de Sénégalais généralement aux revenus faibles et donc très exposés à la pauvreté ».
En effet, malgré les importantes mesures prises par l’État, la corruption demeure une réalité prégnante dans les affaires publiques. « Ce sont des agents isolés qui contournent les règles de fonctionnement ou de concussion. Ces pratiques sont favorisées notamment par : l’insuffisance des informations mises à la disposition des citoyens relativement aux procédures appliquées par les structures concernées, la complicité des formalités à accomplir auprès des administrations, et les lenteurs dans la délivrance du service public.