«Je crois que la justice sénégalaise ne tardera pas à ouvrir des informations judiciaires pour voir de plus clair sur le cas de personnalités sénégalaises citées dans ces révélations. Parce qu’on parle d’argent détourné ou d’évasion fiscale qui est une pratique utilisée par certains pour ne pas payer leur impôt et cela est un délit.
Par conséquent, toutes les personnes citées dans cette affaire, de mon point de vue, doivent être entendues par la justice pour qu’on sache de quoi il s’agit. Est-ce qu’il s’agit bien de l’argent détourné ou bien d’une évasion fiscale qui, de mon point de vue, constituent tous deux une menace pour les économies africaines», souligne le parlementaire membre du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr).
Poursuivant son propos, Moustapha Diakhaté a estimé que «la justice n’a pas besoin qu’on lui demande pour s’autosaisir». Car, a-t-il dit, «l’impôt est un contrat social et s’il n’est pas recouvré, la majorité des Sénégalais n’auront pas accès aux services sociaux de base. Puisque, c’est avec l’argent de l’impôt qu’on paie les éducateurs de nos enfants, qu’on paie nos agents de sécurité… Il est donc du rôle de la justice de s’autosaisir pour tirer au clair cette affaire».
Par ailleurs, la tête de file des députés de la majorité tout en reconnaissant que l’État du Sénégal n’a pas les moyens pour lutter efficacement contre ce fléau, préconise une approche internationale au niveau des institutions internationales. «Nous devrions porter ce combat au niveau des Nations unies, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire mondiale (Fmi) pour éradiquer dans le monde la pratique des paradis fiscaux. Tant qu’il y a des paradis fiscaux, il y aura toujours ces pratiques d’évasions fiscales. Le défi, c’est d’éradiquer les paradis fiscaux qui, de mon point de vue, constituent une gangrène pour les économies du monde».
SudQuotidien
Par conséquent, toutes les personnes citées dans cette affaire, de mon point de vue, doivent être entendues par la justice pour qu’on sache de quoi il s’agit. Est-ce qu’il s’agit bien de l’argent détourné ou bien d’une évasion fiscale qui, de mon point de vue, constituent tous deux une menace pour les économies africaines», souligne le parlementaire membre du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr).
Poursuivant son propos, Moustapha Diakhaté a estimé que «la justice n’a pas besoin qu’on lui demande pour s’autosaisir». Car, a-t-il dit, «l’impôt est un contrat social et s’il n’est pas recouvré, la majorité des Sénégalais n’auront pas accès aux services sociaux de base. Puisque, c’est avec l’argent de l’impôt qu’on paie les éducateurs de nos enfants, qu’on paie nos agents de sécurité… Il est donc du rôle de la justice de s’autosaisir pour tirer au clair cette affaire».
Par ailleurs, la tête de file des députés de la majorité tout en reconnaissant que l’État du Sénégal n’a pas les moyens pour lutter efficacement contre ce fléau, préconise une approche internationale au niveau des institutions internationales. «Nous devrions porter ce combat au niveau des Nations unies, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire mondiale (Fmi) pour éradiquer dans le monde la pratique des paradis fiscaux. Tant qu’il y a des paradis fiscaux, il y aura toujours ces pratiques d’évasions fiscales. Le défi, c’est d’éradiquer les paradis fiscaux qui, de mon point de vue, constituent une gangrène pour les économies du monde».
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