Relevant le ‘’grand tollé’’ que suscite la décision de l’Etat de confier la mise en œuvre du PUDC au PNUD, M. Lô souligne que cette option permettra ‘’au moins de garantir que les considérations partisanes ne joueront pas (…), ce qu’aucune structure administrative ne pourrait assurer complètement, du fait des nombreuses pressions qu’elle subirait tout au long du processus de mise en œuvre du Programme’’
Dans une contribution reçue à l’APS, Moubarack Lô trouve d’ailleurs ce tollé ‘’quelque peu exagéré pour plusieurs raisons’’ dans un ‘’contexte très politique’’’.
L’économiste statisticien note que les frais de gestion ‘’ne dépassent guère ce qu’une agence nationale aurait dépensé, sans oublier que le personnel employé par le PNUD sera essentiellement local’’.
M. Lô relève aussi que le PNUD ‘’possède l’expérience nécessaire pour piloter des initiatives de développement local’’ et rappelle que dans les années 1990 déjà , l’organisme onusien ‘’avait, avec succès, mis en œuvre, dans la région de Tambacounda notamment, le Programme de développement local intégré’’.
‘’En outre, il a accompagné la mise en œuvre du PNDL depuis sa phase d’expérimentation initiale, jusqu’à son extension aux autres régions du pays. Tout dernièrement, il a également supervisé l’exécution du projet de développement du millénaire dans la région de Louga’’, souligne-t-il.
L’économiste ajoute que plusieurs pays dans le monde ‘’font recours à un partenariat avec le PNUD pour l’exécution de projets de développement local’’.
Il cite le cas du Maroc avec le projet Oasis Tafilalet pour lequel le PNUD ‘’a joué un rôle de contrôle de qualité, en veillant au respect des procédures des Nations Unies dans le cadre de la mise en œuvre des actions (…)’’.
Le PUDC, lancé mardi dernier par le chef de l’Etat, est destiné à lutter contre les inégalités. Le PUDC, qui sera mis en oeuvre par le PNUD, est doté d’une enveloppe de plus de 400 milliards de francs. Il cherche à doter le monde rural de pistes de production, d’eau et d’énergie, entre autres.
Des responsables politiques et d’ONG ont dénoncé le choix du PNUD, pour son exécution, qui s’est fait au détriment des compétences de l’administration sénégalaise.
APS
Dans une contribution reçue à l’APS, Moubarack Lô trouve d’ailleurs ce tollé ‘’quelque peu exagéré pour plusieurs raisons’’ dans un ‘’contexte très politique’’’.
L’économiste statisticien note que les frais de gestion ‘’ne dépassent guère ce qu’une agence nationale aurait dépensé, sans oublier que le personnel employé par le PNUD sera essentiellement local’’.
M. Lô relève aussi que le PNUD ‘’possède l’expérience nécessaire pour piloter des initiatives de développement local’’ et rappelle que dans les années 1990 déjà , l’organisme onusien ‘’avait, avec succès, mis en œuvre, dans la région de Tambacounda notamment, le Programme de développement local intégré’’.
‘’En outre, il a accompagné la mise en œuvre du PNDL depuis sa phase d’expérimentation initiale, jusqu’à son extension aux autres régions du pays. Tout dernièrement, il a également supervisé l’exécution du projet de développement du millénaire dans la région de Louga’’, souligne-t-il.
L’économiste ajoute que plusieurs pays dans le monde ‘’font recours à un partenariat avec le PNUD pour l’exécution de projets de développement local’’.
Il cite le cas du Maroc avec le projet Oasis Tafilalet pour lequel le PNUD ‘’a joué un rôle de contrôle de qualité, en veillant au respect des procédures des Nations Unies dans le cadre de la mise en œuvre des actions (…)’’.
Le PUDC, lancé mardi dernier par le chef de l’Etat, est destiné à lutter contre les inégalités. Le PUDC, qui sera mis en oeuvre par le PNUD, est doté d’une enveloppe de plus de 400 milliards de francs. Il cherche à doter le monde rural de pistes de production, d’eau et d’énergie, entre autres.
Des responsables politiques et d’ONG ont dénoncé le choix du PNUD, pour son exécution, qui s’est fait au détriment des compétences de l’administration sénégalaise.
APS