On sait davantage sur les circonstances de la mort de Serigne Saliou Thiam, 3 ans et demi, le 15 mars dernier, à l’hôpital de Pikine où il était admis pour des soins. Les médecins ont failli tomber des nues, lorsqu’ils ont constaté, sur plusieurs parties de son corps, des blessures béantes et autres brûlures sur son dos. Leur diagnostic parle aussi de « de possibles piétinements au ventre ayant occasionné la rupture de la rate ».
Abasourdis par la santé chancelante de l’enfant moribond, les médecins de l’hôpital de Pikine ont alerté le commissaire de Thiaroye qui a ouvert une enquête. Des éléments sont dépêchés à Keur-Massar qui ont glané des informations sur les circonstances de la mort suspecte du garçon.
L’enquête a ainsi mené à la dame Aissatou Diallo, épouse du père du défunt, présumée coupable de services corporels sur le garçon de 3 ans. Arrêtée et conduite à la police, pour continuation d’enquête, elle a déclaré avoir eu à corriger l’enfant qui « prenait l’habitude de pisser et déféquer dans ses habits ».
À propos des traces de brûlures constatées sur le dos de l’enfant, la dame a soutenu avoir oublié de refroidir l’eau chaude qui servait à le rincer. Des arguties qui n’ont pas empêché son déferrement, au parquet. A Darou Khoudoss où résident sa mère et ses tantes, c’est la consternation.
L’Observateur
Abasourdis par la santé chancelante de l’enfant moribond, les médecins de l’hôpital de Pikine ont alerté le commissaire de Thiaroye qui a ouvert une enquête. Des éléments sont dépêchés à Keur-Massar qui ont glané des informations sur les circonstances de la mort suspecte du garçon.
L’enquête a ainsi mené à la dame Aissatou Diallo, épouse du père du défunt, présumée coupable de services corporels sur le garçon de 3 ans. Arrêtée et conduite à la police, pour continuation d’enquête, elle a déclaré avoir eu à corriger l’enfant qui « prenait l’habitude de pisser et déféquer dans ses habits ».
À propos des traces de brûlures constatées sur le dos de l’enfant, la dame a soutenu avoir oublié de refroidir l’eau chaude qui servait à le rincer. Des arguties qui n’ont pas empêché son déferrement, au parquet. A Darou Khoudoss où résident sa mère et ses tantes, c’est la consternation.
L’Observateur