Mme Néné Fatoumata Tall, ministre de la Jeunesse, tout en félicitant le Président Macky Sall, qui a été installé samedi comme nouveau président en exercice de l’Union africaine, en a profité pour afficher son optimisme de voir le chef de l’Etat poursuivre le combat contre l’excision.
«Le PrésiÂdent Macky Sall a pris ce matin les rênes de la présidence de l’Union africaine. Nous le félicitons au passage. Et nous sommes convaincus qu’il portera ce combat au niveau de cette haute instance africaine. Il a toujours engagé les membres du gouvernement que nous sommes, à nous investir dans toutes les questions qui concourent à promouvoir les droits des femmes, à mettre fin à toutes les pratiques qui portent atteinte à leur dignité et intégrité physique», souligne samedi dernier, la ministre de la Jeunesse, en marge de la cérémonie de lancement de la Journée internationale placée sous le thème «Tolérance zéro contre l’excision» qu’elle présidait, renseigne "Le Quotidien".
Poursuivant son argumentaire, Mme Tall de voir à travers cette journée, un moyen pour «renforcer le plaidoyer et la sensibilisation des pouvoirs publics, des décideurs et des populations pour l’abandon de l’excision au niveau de toutes les communautés confrontées à ce fléau ici au Sénégal et partout à travers la planète».
«Cette volonté politique, qui s’illustre à travers la loi 2020-05 du 19 janvier criminalisant les actes de viol et de la pédophilie, cadre parfaitement avec la vision placée par le chef de l’Etat dans le Plan Sénégal émergent (Pse), pour assurer le bien-être de toutes les couches de la population internationale», soutient la ministre, en parlant de la Journée internationale «Tolérance zéro contre l’excision» et indique que la «ComÂmunauté internationale a choisi le thème "Accélérer les investissements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines"». «Ce thème apparaît comme un appel aux Etats, aux décideurs, aux partenaires techniques et financiers, à redoubler d’efforts pour activer le processus d’accélération de l’abandon de cette pratique», affirme la ministre de la Jeunesse.
Estimant «à plus de 200 millions», les filles et les femmes ayant subi de mutilations génitales, Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, de souligner que pour mettre fin à ce fléau, il faudrait mettre «l’accent sur les conséquences» d’une telle pratique pour une «meilleure application de la loi».
Selon un document de presse, «au Sénégal, la situation reste caractérisée par une pratique stationnaire des pratiques néfastes et des Mgf (Mutilations génitales féminines). D’après l’Enquête de démographie et de santé, continue (Edsc) 2019, 16,1% des filles de moins de 15 ans déclarent avoir été excisés contre 14% en 2018, soit une hausse de 2 points, 84,9% des femmes sont excisées avant l’âge de 10 ans, avec l’extrême majorité avant l’âge de 5 ans, avec des disparités régionales, d’où la nécessité d’intensifier les interventions».
Ciré Lô, directeur de Cabinet de Ndèye Saly Diop, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, de soutenir que l’implication des jeunes pour combattre ce fléau, est d’autant plus nécessaire que «ces jeunes portent les valeurs du changement et de la transformation».
Partageant cette position, Khadim Diop, président du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (Cnjs), d’en rajouter, en souhaitant qu’une dynamique inclusive soit enclenchée en associant dans cette lutte, les collectivités locales et les organisations de jeunes, en soulignant que «moins de 10% d’entre elles peuvent capter les financements de l’Union européenne», à l’inverse d’autres organisations de jeunes qui, d’après lui, «ne peuvent pas respecter les procédures», d’où l’appel lancé pour qu’elles soient accompagnées.
Le président du Cnjs souhaite que la «structure qu’il dirige, soit renouvelée». C’est l’appel adressé au ministre de la Jeunesse. «Nous avons fait 20 ans de bénévolat», a-t-il dit. Un appel qui, selon la ministre, «traduit une grandeur» de la part du président Cnjs, tout en lui disant que «son appel devrait être entendu par le Président Macky Sall». Renseigne Vipeoples .
«Le PrésiÂdent Macky Sall a pris ce matin les rênes de la présidence de l’Union africaine. Nous le félicitons au passage. Et nous sommes convaincus qu’il portera ce combat au niveau de cette haute instance africaine. Il a toujours engagé les membres du gouvernement que nous sommes, à nous investir dans toutes les questions qui concourent à promouvoir les droits des femmes, à mettre fin à toutes les pratiques qui portent atteinte à leur dignité et intégrité physique», souligne samedi dernier, la ministre de la Jeunesse, en marge de la cérémonie de lancement de la Journée internationale placée sous le thème «Tolérance zéro contre l’excision» qu’elle présidait, renseigne "Le Quotidien".
Poursuivant son argumentaire, Mme Tall de voir à travers cette journée, un moyen pour «renforcer le plaidoyer et la sensibilisation des pouvoirs publics, des décideurs et des populations pour l’abandon de l’excision au niveau de toutes les communautés confrontées à ce fléau ici au Sénégal et partout à travers la planète».
«Cette volonté politique, qui s’illustre à travers la loi 2020-05 du 19 janvier criminalisant les actes de viol et de la pédophilie, cadre parfaitement avec la vision placée par le chef de l’Etat dans le Plan Sénégal émergent (Pse), pour assurer le bien-être de toutes les couches de la population internationale», soutient la ministre, en parlant de la Journée internationale «Tolérance zéro contre l’excision» et indique que la «ComÂmunauté internationale a choisi le thème "Accélérer les investissements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines"». «Ce thème apparaît comme un appel aux Etats, aux décideurs, aux partenaires techniques et financiers, à redoubler d’efforts pour activer le processus d’accélération de l’abandon de cette pratique», affirme la ministre de la Jeunesse.
Estimant «à plus de 200 millions», les filles et les femmes ayant subi de mutilations génitales, Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, de souligner que pour mettre fin à ce fléau, il faudrait mettre «l’accent sur les conséquences» d’une telle pratique pour une «meilleure application de la loi».
Selon un document de presse, «au Sénégal, la situation reste caractérisée par une pratique stationnaire des pratiques néfastes et des Mgf (Mutilations génitales féminines). D’après l’Enquête de démographie et de santé, continue (Edsc) 2019, 16,1% des filles de moins de 15 ans déclarent avoir été excisés contre 14% en 2018, soit une hausse de 2 points, 84,9% des femmes sont excisées avant l’âge de 10 ans, avec l’extrême majorité avant l’âge de 5 ans, avec des disparités régionales, d’où la nécessité d’intensifier les interventions».
Ciré Lô, directeur de Cabinet de Ndèye Saly Diop, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, de soutenir que l’implication des jeunes pour combattre ce fléau, est d’autant plus nécessaire que «ces jeunes portent les valeurs du changement et de la transformation».
Partageant cette position, Khadim Diop, président du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (Cnjs), d’en rajouter, en souhaitant qu’une dynamique inclusive soit enclenchée en associant dans cette lutte, les collectivités locales et les organisations de jeunes, en soulignant que «moins de 10% d’entre elles peuvent capter les financements de l’Union européenne», à l’inverse d’autres organisations de jeunes qui, d’après lui, «ne peuvent pas respecter les procédures», d’où l’appel lancé pour qu’elles soient accompagnées.
Le président du Cnjs souhaite que la «structure qu’il dirige, soit renouvelée». C’est l’appel adressé au ministre de la Jeunesse. «Nous avons fait 20 ans de bénévolat», a-t-il dit. Un appel qui, selon la ministre, «traduit une grandeur» de la part du président Cnjs, tout en lui disant que «son appel devrait être entendu par le Président Macky Sall». Renseigne Vipeoples .