Le Haut conseil du dialogue social a organisé, hier, une réunion sur la mise en oeuvre des conclusions de la session de Revue et de consolidation des accords entre les organisations syndicales et le gouvernement. Au terme de ces échanges, le gouvernement et les syndicats d'enseignants se sont mis d'accords sur un chronogramme de mise en solde et de paiement des rappels des enseignants. Estimée à environ 24,2 milliards, cette mise en solde entre en droite ligne avec la volonté du chef de l'Etat d'apurer les rappels des enseignants, mais aussi les prêts Dmc. "Conformément à la volonté du chef de l'Etat d'apurer un montant de 24,2 milliards de F Cfa annoncés au mois de juin, 10 milliards seront payés. Au mois d'août, 5 milliards de F Cfa vont être apurés. Et les 9,2 milliards de F Cfa feront l'objet de paiement durant le dernier trimestre de 2016. A savoir pour les mois d'octobre, de novembre et de décembre", a informé Birima Mangara, ministre du Budget.
Revenant sur l'importance de cette rencontre, la Présidente du Haut conseil du dialogue social, dans son rôle de facilitateur, a souligné l’intérêt d'apaiser le climat social à travers la démarche tripartite d'amélioration des conditions de vie et d’existence, initié par le gouvernement. "Le chemin a été véritablement long, mais nous allons tirer profit de cette rencontre pour faire en sorte que les mois qui vont suivre et qui sont des mois très importants pour les élèves e passent sans perturbation", a déclaré Innocence Ntap Ndiaye. Elle lance ainsi un appel aux syndicats d'enseignants pour sauver l'année scolaire.
Mais, ces derniers, malgré la volonté du gouvernement de solder à hauteur de 24,2 milliards, suivant un chronogramme de 5 tranches, prennent acte mais émettent des réserves. "Le Front unitaire des syndicats d'enseignants, devant le ministre des Finances qui nous a déroulé des chronogrammes pour la mise en solde et pour les rappels, a pris acte. Par rapport au système de rémunération, il faut dire que ce n'est pas précis. La Dmc qu'il a déroulé, nous prenons acte et naturellement on va évaluer en plénière", a soutenu Abdou Faty, Coordonnateur du Grand cadre en fusion avec le Front unitaire des syndicats d'enseignants.
Pour Abdoulaye Ndoye, Secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire, l'heure n'est plus au dialogue, mais à la matérialisation. "Nous avons émis des réserves concernant le stock existant, nous avons également émis des réserves en ce qui concerne le paiement des rappels. Pour nous, il faut que l'Etat puisse proposer des solutions structurelles. Parce que la crise est structurelle", a lancé M. Ndoye.
Revenant sur l'importance de cette rencontre, la Présidente du Haut conseil du dialogue social, dans son rôle de facilitateur, a souligné l’intérêt d'apaiser le climat social à travers la démarche tripartite d'amélioration des conditions de vie et d’existence, initié par le gouvernement. "Le chemin a été véritablement long, mais nous allons tirer profit de cette rencontre pour faire en sorte que les mois qui vont suivre et qui sont des mois très importants pour les élèves e passent sans perturbation", a déclaré Innocence Ntap Ndiaye. Elle lance ainsi un appel aux syndicats d'enseignants pour sauver l'année scolaire.
Mais, ces derniers, malgré la volonté du gouvernement de solder à hauteur de 24,2 milliards, suivant un chronogramme de 5 tranches, prennent acte mais émettent des réserves. "Le Front unitaire des syndicats d'enseignants, devant le ministre des Finances qui nous a déroulé des chronogrammes pour la mise en solde et pour les rappels, a pris acte. Par rapport au système de rémunération, il faut dire que ce n'est pas précis. La Dmc qu'il a déroulé, nous prenons acte et naturellement on va évaluer en plénière", a soutenu Abdou Faty, Coordonnateur du Grand cadre en fusion avec le Front unitaire des syndicats d'enseignants.
Pour Abdoulaye Ndoye, Secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire, l'heure n'est plus au dialogue, mais à la matérialisation. "Nous avons émis des réserves concernant le stock existant, nous avons également émis des réserves en ce qui concerne le paiement des rappels. Pour nous, il faut que l'Etat puisse proposer des solutions structurelles. Parce que la crise est structurelle", a lancé M. Ndoye.