Des généraux sénégalais et français ont décortiqué, hier, le concept « Continuum défense et sécurité » et ses effets dans la lutte contre le terrorisme. D’après le général de division, Meissa Niang, Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, ce concept consiste à mettre en place un cadre en vue d’assurer une opérabilité entre la gendarmerie, la police et les armées. Cela, à travers une mutualisation de moyens étatiques et une hiérarchisation du niveau d’intervention.
Par continuum, il faut entendre, d’après le général Niang, l’action de passer d’un élément à un autre de façon continue, mettant en implication les concepts défense et sécurité, de sorte qu’il n’est pratiquement pas possible de les dissocier dans le cadre d’une action.
« Dans la lutte contre le terrorisme, le concept continuum défense est bien lancé au Sénégal. Le principe d’une continuité entre la sécurité et la défense constituent aujourd’hui un trait structurant des politiques publiques, qui se traduit par l’implication des menaces extérieuresqui sont de plus en plus impliquées sur les théâtres d’opérations extérieures », a indiqué le Haut commandant de la gendarmerie nationale.
C’était lors d’une conférence axée sur le thème : « Continuum défense et sécurité : pour une approche intégrée », entrant dans le cadre des activités de la 4e édition du Forum de Dakar sur la Paix et Sécurité en Afrique. Il ajoute que la mise en œuvre du continuum de sécurité appelle un changement de paradigme dans l’approche mais aussi et surtout, une interopérabilité des forces.
« Le changement d’approche de la défense et de la sécurité s’avère crucial, dans la mesure où l’action des forces de défense et de sécurité ne s’inscrit plus dans une logique de compétence territoriale, mais une logique d’effets à obtenir et d’efficacité », a encore expliqué le général Meissa Niang.
« Prises séparément, ni les forces de l’ordre ni les forces de sécurité ne sont capables d’assurer une protection acceptables aux populations et aux intérêts de l’Etat », a estimé le Haut commandant de la gendarmerie du Sénégal. Raison pour laquelle, il a plaidé pour « l’interopérabilité et l’adaptation des modes d’actions policiers et militaires », qui sont devenues aujourd’hui des enjeux sécuritaires.
Pour sa part, le chef d’état-major général des Forces armées (CEMGA), le général de corps d’Armée Cheikh Guèye, a invité les acteurs à maîtriser le domaine d’intervention de chaque force, en vue de faciliter l’opérabilité. « Au plan opérationnel, il est important de développer des doctrines et des procédures communes visant à favoriser une meilleure connaissance des capacités et des limites et cadres d’emploi de chacune des forces », a indiqué le général Guèye.
« Les forces armées apportent des ressources et des multiplicateurs de forces dont l’emploi optimal requiert une planification fine. En toutes circonstances, les forces armées doivent être capables de réversibilité dans leurs missions fondamentales », a-t-il décliné.
Quant au général de corps d’armée, Grégoire de Saint-Quentin, sous-chef des opérations au sein de l’armée française, il a plaidé pour la mise en place de « réponses couvrant tout le spectre de la manifestation du terrorisme ».
Vox populi
Par continuum, il faut entendre, d’après le général Niang, l’action de passer d’un élément à un autre de façon continue, mettant en implication les concepts défense et sécurité, de sorte qu’il n’est pratiquement pas possible de les dissocier dans le cadre d’une action.
« Dans la lutte contre le terrorisme, le concept continuum défense est bien lancé au Sénégal. Le principe d’une continuité entre la sécurité et la défense constituent aujourd’hui un trait structurant des politiques publiques, qui se traduit par l’implication des menaces extérieuresqui sont de plus en plus impliquées sur les théâtres d’opérations extérieures », a indiqué le Haut commandant de la gendarmerie nationale.
C’était lors d’une conférence axée sur le thème : « Continuum défense et sécurité : pour une approche intégrée », entrant dans le cadre des activités de la 4e édition du Forum de Dakar sur la Paix et Sécurité en Afrique. Il ajoute que la mise en œuvre du continuum de sécurité appelle un changement de paradigme dans l’approche mais aussi et surtout, une interopérabilité des forces.
« Le changement d’approche de la défense et de la sécurité s’avère crucial, dans la mesure où l’action des forces de défense et de sécurité ne s’inscrit plus dans une logique de compétence territoriale, mais une logique d’effets à obtenir et d’efficacité », a encore expliqué le général Meissa Niang.
« Prises séparément, ni les forces de l’ordre ni les forces de sécurité ne sont capables d’assurer une protection acceptables aux populations et aux intérêts de l’Etat », a estimé le Haut commandant de la gendarmerie du Sénégal. Raison pour laquelle, il a plaidé pour « l’interopérabilité et l’adaptation des modes d’actions policiers et militaires », qui sont devenues aujourd’hui des enjeux sécuritaires.
Pour sa part, le chef d’état-major général des Forces armées (CEMGA), le général de corps d’Armée Cheikh Guèye, a invité les acteurs à maîtriser le domaine d’intervention de chaque force, en vue de faciliter l’opérabilité. « Au plan opérationnel, il est important de développer des doctrines et des procédures communes visant à favoriser une meilleure connaissance des capacités et des limites et cadres d’emploi de chacune des forces », a indiqué le général Guèye.
« Les forces armées apportent des ressources et des multiplicateurs de forces dont l’emploi optimal requiert une planification fine. En toutes circonstances, les forces armées doivent être capables de réversibilité dans leurs missions fondamentales », a-t-il décliné.
Quant au général de corps d’armée, Grégoire de Saint-Quentin, sous-chef des opérations au sein de l’armée française, il a plaidé pour la mise en place de « réponses couvrant tout le spectre de la manifestation du terrorisme ».
Vox populi