Si le premier objectif de l’opération militaire européenne Irini est le contrôle de l’embargo sur les armes en Libye, les soldats européens ont aussi pour mission de dévoiler les trafics humains au large des côtes libyennes. Ils pourront donc le faire un an de plus.
Hausse des départs de Libye
Pour les pays de l’Union européenne, très crispés sur les questions d’immigration, c'est un enjeu important. Puisque si la pandémie de Covid a fait baisser de 30 % l’arrivée de migrants en Europe du bassin méditerranéen, cette mer reste un haut lieu de trafic de migrants. Les départs de Libye ont fortement augmenté, c’est ce que révèle un rapport du secrétaire général de l’ONU.
La flambée des combats a poussé 9 500 Libyens et Soudanais à fuir entre le 1er mars et le 31 juillet, contre 6 600 sur le même laps de temps l’an dernier. Un réfugié payant un passeur entre 500 et 1 500 euros, les profits des trafiquants ont potentiellement accru de 4 millions d’euros. Pourtant souvent, ils n’emmènent même pas les migrants jusqu’aux côtes européennes et les abandonnent au milieu de l’eau.
C’est pour perturber les réseaux que le Conseil de sécurité avait rendu les inspections possibles il y a cinq ans. Pour l’instant, seule l’Union européenne exerce cette autorisation.
Hausse des départs de Libye
Pour les pays de l’Union européenne, très crispés sur les questions d’immigration, c'est un enjeu important. Puisque si la pandémie de Covid a fait baisser de 30 % l’arrivée de migrants en Europe du bassin méditerranéen, cette mer reste un haut lieu de trafic de migrants. Les départs de Libye ont fortement augmenté, c’est ce que révèle un rapport du secrétaire général de l’ONU.
La flambée des combats a poussé 9 500 Libyens et Soudanais à fuir entre le 1er mars et le 31 juillet, contre 6 600 sur le même laps de temps l’an dernier. Un réfugié payant un passeur entre 500 et 1 500 euros, les profits des trafiquants ont potentiellement accru de 4 millions d’euros. Pourtant souvent, ils n’emmènent même pas les migrants jusqu’aux côtes européennes et les abandonnent au milieu de l’eau.
C’est pour perturber les réseaux que le Conseil de sécurité avait rendu les inspections possibles il y a cinq ans. Pour l’instant, seule l’Union européenne exerce cette autorisation.